La Fleur de Lis au 1/48 par R. Courgeon

Robert Courgeon, que je remercie, m'a envoyé quelques photos de son joli modèle de La Fleur de Lis au 1/48. Voici les photos de ce modèle peu courant que je me suis appliqué à commenter pour vous :

Etat mars 2015, coque construite et partiellement aménagée :


La bancasse des bittes, sorte de raidisseur transversal qui porte le pied des bittes :


La partie arrière aménagée :


L'arrière, autre vue :


Les lattes de pont (les baux) en place :


Les rais de coursier (raidisseurs longitudinaux) et les bittes sont installés sur les lattes :


Rais de coursiers et bittes, autre vue :


Le bordage de la couverte (le pont) :


La couverte entièrement bordée avec les écoutilles et les jougs de proue et de poupe ((grands supports transversaux qui porteront la structure supérieure) :


Les baccalas et les colsdelattes ont été ajoutés, ce sont des courbes de soutien intermédiaires pour la structure supérieure


Les cordes sont ajoutées (poutre qui soutien les bancs) ainsi que les apostis (poutres extérieures de la structure supérieure):


Détail sur la tapière, poutre longitudinale moulurée qui lie les baccalas et les colsdelattes entre eux :


Mise en place des quatre lattons qui porteront le plancher amovible de l'éperon :


Les arganeaux à serper (les bossoirs) sont en place avec leur structure :


Etat en décembre 2015 :


Dispositif pour tracer l'emplacement des pieds droits des courroirs (supports du plancher des coursives latérales) :


Les pieds droits sont ici en place ainsi que les filarets des rajoles (lisses qui lient les têtes des baccalas et colsdelattes) :


Préparation du plancher de l'éperon avec la longue serviole en forme de flèche :


Plancher de l'éperon partiellement mis en place sur les lattons :


Travail sur l'éperon avec ses cuisses (courbes de jottereau) et les serpents qui agrémentent cette partie peu décorée :

Merci Gérard pour la mise en situation de chacune des photos.
Il ne reste qu'à attendre la suite de ce très beau travail.

Pierre

Bonjour.
Le 48ème n'est pas une échelle facile pour ce modèle, bravo à son auteur. Si j'ai bien suivi, on ne verra plus l'intérieur de la coque.

tu maîtrises bien le vocabulaire, Gérard.

Et bien c'est un minimum, j'ai bossé tant d'années sur cette mono...

Bravo!

Egalement dans le dernier N° de Neptunia reçu ce matin un article qui vient en complément de ce que nous a proposé Gérard.

Pierre

superbe !

La suite de la construction avec un nouvel envoi de photo de ce joli modèle :

Nous avions laissé la plateforme de l'éperon en construction, la voila terminée :


La coque est ensuite peinte, le blanc figure la couche de suif (l'espalmage) utilisé pour la protection et un meilleur sillage, elle est renouvelée tous les deux mois. 

Autre vue de la coque peinte, le rouge est assez réaliste.


Vue sur la plate forme de l'éperon (le tambouret) avec ses pièces de bordage si particulières.


Cette plateforme, totalement indépendante du pont est clouée sur quatre traverses (les lattons). 


La plate forme qui doit donc rester démontable, est immobilisée sur le pont par quatre bandes de fer clouées sur les cotés de la coque, formant des sortes d'agrafes.


Voila le résultat, les bandes de fer maintiennent la plateforme.


Les galères portent deux petits bossoirs implantés sur la plateforme, ils sont fixés par quatre étriers en fer.


Ces bossoirs (les arganeaux de groupi) sont en place, ils sont destinés aux orins des bouées des ancres (les fers) nommées groupis. Sur beaucoup de modèles et notamment dans les nombreux musées qui présentent des galères, ces bossoirs reçoivent les ancres ce qui est une erreur. Voyez sur Youtube la remontée des ancres dans l'animation de B. Huc.( https://www.youtube.com/watch?v=YYxrbtuyNG0 ) à 3'32 mn.


En continuant les installations de l'avant, voici les gros blocs à réa destinés aux cordages des canons de 8 livres, les batardes. En temps normal, les réas en bronze sont enlevés pour éviter leur vol.


Les blocs à réa sont en place ainsi que les véritables bossoirs (les arganeaux à serper) placés de part et d'autre avec leur réa de bronze. En complément, sur le joug (grande pièce en travers), diverses pièces sont ajoutées et peintes en blanc. Elles font partie du système de relevage des ancres.


Vue par l'intérieur de l'avant avec notamment les arganeaux à serper peints en jaune. On voit également les blocs à réa des canons, au centre ceux du gros canon de 36 (le coursier) et de part et d'autre, ceux précédemment détaillés.


Détail sur le bloc à réas (on les appelle en général pastègue) du canon de 36. Le cordage est un peu trop blanc.


La figure de notre galère, ici un dauphin.


L'ensemble est monté.


Pour terminer cette série, les glissières des "petits" canons sont ajoutés, notez la promiscuité des pièces dont une partie des servants travaille à l'extérieur sur la plateforme.

C'est très beau, accompagné d'explications claires et nettes.

Pierre

Une réussite exemplaire. Cette galère est une merveille de finesse et d'élégance.

C'est élégant.

Bonjour.
Ça fait du bien de nous remémorer tout ce vocabulaire. De plus, le modèle est de très belle facture.

finalement, la peinture appliquée de cette façon vaut bien le bois verni, c'est très authentique.

Oui, très réussi, la peinture appliquée avec goût, sans prendre des couleurs trop éclatantes, donne de la vie au modèle.

C'est un travail d'une grande finesse.
Très beau.

Faudrait pas oublier le créateur qui a manié la souris avec intelligence pendant "un certain temps". Cette mono est sûrement une de celles les plus exigeantes. Merci jeune retraité.

Un bien beau modèle, une très belle ligne, racée et élégante. Bref, un magnifique travail ! Je suis admiratif.

Patrick

Nouvelles séries de photos de la jolie galère de M. Courgeon :

Installation des écoutilles :


Les mêmes, ouvertes


L'instrument utilisé pour tracer les pièces :


Idem


Les potences qui supporteront les bancs :


Les mêmes détaillées :


La petite ferrure qui supporte la contre-pédagne sur laquelle le rameur appuie son pied libre


L'ensemble monté vu sous un autre angle :


Les ferrures, noircies et mises en place :


La plate forme de la vogue


La grande écoutilles avec sa barre de sûreté :


Une autre, celle du paillot (soute aux biscuits)


L'ensemble a fière allure :

Suite :



L'étambrai de l'arbre de mestre (grand mât) avec les rouets encastrés qui servent au hissage de la grande antenne :


Détail sur l'étambrai :


Les rouets de retour des vettes (drisses de l'antenne de mestre)


Les mêmes mises en place à l'arrière dans le tabernacle :


Un affût en pièces détachées


Le même monté :


Puis peint et équipé de ses ferrures :


Les cinq affûts de la galère pour un canon de 36, deux de 8 et deux de 6 livres


Les affûts sont à poste, partiellement gréés :


Idem

Après en avoir discuté avec M. Courgeon, il a retravaillé ses cordages qui sont maintenant plus conformes :



En jaune, l'arganeau à serper servant au relevage des fers (ancres)


La batterie de la galère :


Qui a fière allure :

Il est impressionnant ce modèle !!!

Bellissimo lavoro, di grande qualità e pulizia.
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Beau travail, de grande qualité et de netteté.