Marine et Modélisme d'Arsenal
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L'ARMADA: Maquettes du musée naval de Madrid

2 participants

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 L'ARMADA: Maquettes du musée naval de Madrid  Empty L'ARMADA: Maquettes du musée naval de Madrid

Message  didier08 (†) Ven 14 Jan 2011 - 21:11

Bonjour

Ce livre est-il à la hauteur des modèles du musée de la marine de chez Ancre?

https://5500.forumactif.org/t609-divers#8470

Merci,
Didier
didier08 (†)
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 L'ARMADA: Maquettes du musée naval de Madrid  Empty Re: L'ARMADA: Maquettes du musée naval de Madrid

Message  Carrick Ven 14 Jan 2011 - 23:24



Bonjour

Oui, copie conforme d'ailleurs des deux livres de JB et Arnaud Fux et Patrick Dantec.
Photographes espagnols aussi performants que les nôtres.

Carrick
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 L'ARMADA: Maquettes du musée naval de Madrid  Empty Re: L'ARMADA: Maquettes du musée naval de Madrid

Message  didier08 (†) Ven 14 Jan 2011 - 23:25

Bonjour
Merci André,
C'est tout ce que je voulais savoir
Didier
didier08 (†)
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 L'ARMADA: Maquettes du musée naval de Madrid  Empty Re: L'ARMADA: Maquettes du musée naval de Madrid

Message  Invité Lun 14 Fév 2011 - 20:30

J'ai acheté ce livre et j'ai pris le temps d'apprécier fortement l'introduction dans les premières pages du livre. Elle présente l'évolution de l'architecture navale ibérique des XVIIe et XVIIIe siècles. Voici donc, textuellement, le résumé de cette introduction :

"La première période, de 1660 à 1712, trouve son origine dans la seconde moitié du siècle précédent, où l'on commence à s'interroger sur les schémas traditionnels. De ces interrogations naîtront des changements substantiels dans la manière de concevoir le navire de guerre, dont la ligne et les proportions vont subir d'importantes métamorphoses. La première étape de cette période, de 1660 à 1712, représente une rupture par rapport aux conceptions traditionnelles, et se caractérise par un accroissement considérable des dimensions et par la mise au point de nouveaux paramètres qui trouveront leur expressions dans les ordonnances de 1679-1680.

Dans une deuxième étape, de 1681 à 1700, ces nouveaux concepts, solidement établis, conduisent à un développement continu des dimensions du navire. Cependant, la perte de nombreuses unités, au cours des huit années de guerre contre la France, et l'état de délabrement des unités restantes, attestent une nette dégradation de la puissance navale de la couronne espagnole, qui, à la fin du siècle, sera en totale décrépitude.


Le siècle suivant s'ouvre sur une troisième étape, de 1701 à 1712, qui sera marquée par la guerre de la Succession et le renforcement de la dynastie des Bourbons. La guerre, puis l'appui de la marine française, qui se substitue à la puissance ruinée de la monarchie catholique, correspondent à une pause dans le développement de la marine espagnole, sans que soient pour autant reniés les acquis de l'étape précédente.

La fin de la guerre de Succession coïncide avec le début de la deuxième période, de 1713 à 1728, dont l'objectif principal est la reconstruction de la marine. Dans une première étape, de 1713 à 1720, l'adoption de tout ce qui est français se manifeste aussi dans la restructuration de la flotte. On supprime les escadres régionales, on crée la Real Armada, ou Flotte royale, et sous l'impulsion d'Alberoni est entamée la reconstruction de la puissance navale. Sur le plan technique, l'adoption du navire de ligne comme unité opérationnelle impose des caractéristiques nouvelles. Les modèles antérieurs sont abandonnés ; la ligne, les proportions, la mâture sont entièrement rénovées. Le désastre du cap Passaro, en 1718, où des vaisseaux récemment construits sont détruits ou capturés, et l'incendie de plusieurs navires en construction à Pasajes et à Santona, pendant la nouvelle guerre contre la France et l'Angleterre, closent cette étape sur un bilan globalement négatif.

Le retour de la paix autorise une seconde étape de reconstruction, de 1720 à 1728, qui voit apparaître de nouveaux concepts dans le domaine naval. D'une part, la standardisation des types de navires se généralise, et on les dispose en lignes de divers types, pour gagner en efficacité dans le combat, comme en témoigne l'ordonnance de 1721. D'autre part, le chantier de construction navale de Guarnizo, premier grand établissement intégré de construction navale, est créé, et on redonne vie à celui de La Havanne. L'ordonnance sur les arsenaux de 1723 et la création des départements maritimes, en 1726, marquent le début d'une restructuration de l'industrie navale de caractère militaire, qui se verra confirmée et consolidée au cours de la période suivante.

La troisième période, de 1729 à 1748, présente deux aspects fondamentaux. En premier lieu, le concept de chantier naval évolue et se singularise par de nouveaux caractères. L'arsenal, en tant que chantier naval intégré, répond au double objectif de la construction et de l'entretien des unités existantes (construction neuve et carénage) : cela offre l'avantage de réduire l'amortissement du coût de ces installations et leurs frais d'entretien ; de plus, cet usage permanent simplifie les travaux d'armement et de démolition, de même qu'il permet le réemploi des éléments encore utilisables.


Les vaisseaux, quant à eux, connaissent alors des modifications importantes. L'interprétation nuancée de l'ordonnance de 1721 à laquelle se livre Cipriano Autran ouvre la voie aux constructions "à la mode française". Les changements de structure sont considérables : on adopte la construction en couples séparés par des intervalles de quelques pouces. Ainsi, la structure transversale, qui n'était jusqu'alors qu'un concept, devient réalité.

La fin de la guerre dite de l'Oreille et l'accès d'Ensenada au Secrétariat à la Marine ouvrent une courte période, la quatrième, de 1748 à 1764, au cours de laquelle on se tourne, en quête de nouveauté, vers l'Angleterre.


L'arrivée de constructeurs anglais, attirés par Jorge Juan, inaugure un nouveau système de construction "à l'anglaise", qui trouvera son expression écrite dans les juntes de constructeurs de 1752 à 1754. Ces changements n'auront rien de définitif, car le système "à l'anglaise" est continuellement soumis à des révisions et, peu à peu, il adopte des techniques "à l'espagnole", jusqu'à ce que l'on obtienne un type définitif de navire : il est représenté par le vaisseau Vasco, construit par Edouardo Bryant, à Carthagène, en 1764.

La disgrâce de Jorge Juan et les difficultés rencontrées pour résoudre le problème du pourrissement du bois conduisent à un nouveau virage et à une orientation dirigée, encore une fois, vers la France. Une cinquième période, de 1765 à 1782, commence avec l'arrivée du constructeur français François Gautier y Audibert. Outre la création du corps des ingénieurs de la marine, il introduit des changements notables qui s'écartent des principes précédemment établis par les constructeurs anglais.


Toutefois, en dépit de leurs formes esthétiques et des bons résultats qu'ils obtiennent lors de leurs essais en mer, les navires construits "à la mode française" sont très contestés par leurs contemporains, probablement à cause des attaques et des dénigrements incessants auxquels se livre l'ingénieur français.

L'indolence qu'il manifeste et le peu d'attention qu'il prête au travail des chantiers servent de prétextes à ses détracteurs, qui le harcèlent jusqu'à obtenir sa démission, en mars 1782.

José Romero Fernandez de Landa, le principal adjoint de Gautier, assume alors la direction des constructions navales, au titre d'ingénieur général intérimaire, initiant ainsi une sixième et dernière période, de 1782 à 1807, à l'aube, donc, du XIXe siècle."


Ce livre n'est pas qu'un magnifique recueil de photos de modèles réduits, en charpente pour certains. Il contient une présentation détaillée et passionnante d'une architecture navale qui a évolué entre des modèles anglais et français.

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