Monstre cassé

Bonjour;

A ceux qui attendent quelque menus objets de Chine ou du Japon, et qui auraient manqué l'information: il va y avoir du retard.

A voir: http://www.meretmarine.com/fr/content/les-deux-parties-du-mol-comfort-flottent-toujours

Encore une tentative de supériorité de l'homme sur les éléments.

Bruno

mouhais, bon deux ou trois chinois un bon poste à souder voir deux
et ça repart,  pas de quoi en faire un fromage

SG

C’est l’équivalent de plus de 26 kilomètres de conteneurs mis bout à bout qui sont à la dérive. Il est à espérer qu personne sur le forum avait eu l'idée de mettre un modèle dans un conteneur... ceci étant les parois de ces navires sont depuis des décennies calculées au plus près avec de moins en moins de renforts longitudinaux, permettant de contrecarrer des pliures. On se fie trop aux données des ordinateurs de chargement. Contrairement à l’époque où je naviguais et où on « visualisait » le chargement – les erreurs étaient bien sur possibles mais moins graves (structure plus solide du navire, cargaison plus petite et mieux connue, équipage qui n’était pas réduit a un enregistreur de code barre) – aujourd’hui si l’ordinateur donne l’instruction de charger aux deux bouts du navire des conteneurs pleins et de laisser des conteneurs vides au milieu, trop souvent l’équipage et les dockers ne prennent pas la peine de vérifier par manque de temps. Le conteneur a son code barre que reprend l’ordinateur de cargaison, personne ne vérifie à quoi cela correspond en matière de charge réelle (on ne va pas à une dizaine d’hommes d’équipage pont en trois bordées, une dizaine de dockers et deux fonctionnaires des douanes vérifier en trois jours la réalité du contenu de 4'382 conteneurs !). Pour l’ordinateur ce sont des chiffres ce ne sont pas des poids. L’opérateur de la grue prend le conteneur et le charge là où l’ordinateur le lui a indiqué sur son plan de charge.
 
Et voilà le résultat. Heureusement sans mort d’homme, mais un sacré hypermarché pour poissons à venir!

Michel

Eh Bern !, ce n'est pas si simple les containers passent sur une bascule à l'entrée d'un terminal , les déclarations des chargeurs sont vérifiées
le pb c'est souvent le plan d'arrimage centralisé au siège de la Compagnie qui transmis aux stevedores subit des modifications successives au cours des escales du range de chargement (au bout du compte il devient très difficile de reconnaître le plan initial)
 Il est exact que le bord n'intervient plus dans l'arrimage ,se contentant de surveiller l'assiette du navire et rectifier celle-ci par ballastage
cependant  le bosco et son équipe vérifient  le saisissage ,pallient les défauts constatés,( si besoin après l'appareillage pour respecter les horaires)
 Donc une accumulation de risques d'erreur , il est loin le temps du bidel ,du plan d'arrimage par le second capitaine ,des équipes de pointeurs aux panneaux de cales.
c'est la rançon de la modernité ,des navires gros porteurs, de l'impossibilité du contrôle humain ,c'est le prix à payer des frets bon marché dont nous profitons tous ,grâce aux économies d'échelle et au gigantisme.   
Pour le bon ordre M.O.L. est une Cie japonaise comme l'indique son nom "Mitsui O.S.K.Line et non chinoise.

Bonjour Bern,
            Par simple curiosité, sous quel pavillon(s) avez-vous navigué?
            Merci et bonne journée. 
           

gaumais a écrit:Bonjour Bern,
            Par simple curiosité, sous quel pavillon(s) avez-vous navigué?
            Merci et bonne journée. 
           

En fait je résumais et c'était un peu un coup de gueule... Je naviguais sous pavillon français à l'époque où on est passé du cargo général au transport de conteneurs.

Merci Bern.

Bonjour,

Les poissons ratent la moitié du supermarché et peut-être que votre modèle se trouvait dans un conteneur sur la partie avant du navire... http://www.meretmarine.com/fr/content/la-partie-avant-du-mol-comfort-prise-en-remorque

Moi qui croyait qu'un môle était un brise lame ...

Il a coulé !

http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/06/27/un-navire-sombre-dans-l-ocean-avec-des-milliers-de-conteneurs_3438127_3244.html#xtor=AL-32280530

"Cet accident va entraîner une pollution de la zone, très riche en poisson, dans la mesure où 10 à 15 % des conteneurs contiennent des matières dangereuses."

C'est bien triste. Le pire c'est que tout le monde va très vite l'oublier, pas de pollution directement visible, et c'est loin de nous... Enfin, si on considère les nombre de cargos, pétroliers et autres vraquiers et gaziers qui circulent (voir marine traffic) on peut s'étonner du "peu" d'accident. De plus au vu du tonnage mis en cave par les sous-marine de tout poils de 39/45 dans toutes les mers du globe il y en a des m..... À fond! Mais ce n'est pas une raison du tout pour continuer.

Bonjour,

Voici une partie de l'introduction de la conférence que j'avais donné en 2004 à Berne au conseil national (parlement) où j'avais été invité par la commission des transports :

« Savez-vous pourquoi on parle des marées noires ? » disait l’amiral Yves Naquet-Radiguet, préfet maritime qui fut en charge de l’affaire Erika. « Parce qu’elles sont noires ! Si elles étaient incolores, même mille fois plus polluantes, on n’en parlerait guère, parce que cela ne parlerait pas à l’œil ! »

Les marées noires, catastrophes écologiques, représentent 5 % de la pollution des mers et des océans. Mais, dans la catégorie des atteintes à l’environnement, elles ont le triste privilège d’être visibles par l’ensemble de la collectivité et de peser lourdement et brutalement sur son écologie et son économie.

Et oui : ce printemps 2004 un navire chargé de plusieurs milliers de tonnes de bidons d’acide s’est retourné en pleine opération commerciale dans le port de Hambourg ; je n’ai vu qu’un entrefilet dans un journal suisse alémanique pour la destruction de la faune et de la flore d’une surface équivalente à la ville de Berne.

Dans le cas d’un chimiquier, le risque de catastrophe écologique est accru par le transport de produits incompatibles entre eux et réactifs au contact de l’eau et de l’air. Ce type de navire peut compter jusqu’à 30 cuves où voisinent, par exemple, toulène, benzène et éthanol, dont le mélange est dangereux pour l’homme et son environnement. L’échouement du Cason en 1987, au large du cap Finisterre espagnol, provoqua l’évacuation de 15'000 personnes dans un rayon de 5 km après que le sodium eut réagi au contact de l’eau, provoquant la mort de 23 des 32 membres d’équipage et un gigantesque incendie.

Messieurs,
Arrêtons de nous désolés ! Parlant de protection de l'environnement, l'espèce que nous sommes n'est capable de rien du tout tant qu'elle n'acceptera pas de cesser de noyer le poisson, si j'ose dire. Pour moi c'est très simple : l'espèce humaine est responsable de 90 % de la pollution (ça c'est moi qui le dit) compte tenu du peu d'animaux auxquels nous admettons de laisser de la place ; hors ceux produits pour notre propre consommation bien entendu.
Les Grenelles et autres grandes réunions internationales ayant pour thème l'écologie arrêtent leurs décisions - quand il en ressort - à un objectif de diminution de la pollution de 20% pour les trois décennies à venir (me semble-t-il), alors même que l'estimation d'extension de la démographie humaine pour une période du même ordre est de 50% (entendu aux infos il y deux ans). Faites le compte !
Plutôt que de ramener le quantum de pollution au nombre de voitures, aux cheminées d'usines et le reste, il suffit de le lier directement au nombre d'individus présents sur Terre, il aller contre tout le tintoin habituel de nos politiques et surtout de nos grands producteurs financiers. Ma position est la suivante : "arrêtons donc de pondre". Personne n'empêchera jamais un individu à aspirer à une meilleure vie, à vouloir profiter des bienfaits de la technologies, de l'industrialisation... donc a obtenir inévitablement une dégradation supplémentaire de l'état de la planète. Parallèlement il faut repenser l'économie de façon mondiale en la régulant de façon équitable pour l'ensemble de la Vie sur Terre. Un grand rêve bien utopique direz- vous.

C'était ma minute de coup de gueule.

Je partage ton avis Francis, la seule solution pour sauver la planète est la disparition totale de l'espèce humaine.

Pierre

Bonjour.
Eh oui, je n'osais pas le dire mais tu l'as dit.

Bonjour,
C'est quoi sauver la planète ?
Pourquoi vouloir "sauver la planète" ?
De qui parle-t-on ?
 

Non ! Pas la disparition totale de l'espèce, ça aussi ce n'est pas possible ! Pensez à toute cette minorité qui s'en fout plein les poches et qui ne pense qu'à se préserver. Celle-là à les moyens de survivre. Je n'en ai pour preuve que ceux qui rêvent d'atteindre une autre planète et qui déjà envoient les autres sur la Lune et bientôt sur Mars.

Mais je viens de parler de toi Hervé.

Pierre Rouanne a écrit:Je partage ton avis Francis, la seule solution pour sauver la planète est la disparition totale de l'espèce humaine.

Pierre

Non non , il suffit que les autres espèces se serrent la ceinture !