La Belle au 1/20 par JP Abrassart
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Marine et Modélisme d'Arsenal :: MONOGRAPHIES :: MONOGRAPHIES :: La Belle 1684 - Plans Jean Boudriot
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Pat.Caroline- Messages : 447
Date d'inscription : 22/12/2012
Localisation : Berck 62
Re: La Belle au 1/20 par JP Abrassart
Bonsoir.
Superbe fanal.
Superbe fanal.
Pierre Blanc- Messages : 3692
Date d'inscription : 24/05/2010
Localisation : Juvignac (34)
Re: La Belle au 1/20 par JP Abrassart
Tous ou presque pensent laiton, mais Poirier et buis c'est le top. La résine est-elle évidée ?
Michel Saunier (†)- Messages : 8200
Date d'inscription : 23/05/2010
Localisation : Pacy sur Eure
Re: La Belle au 1/20 par JP Abrassart
Bonjour.
Oui, mais à une échelle confortable.Michel Saunier a écrit: ...mais Poirier et buis c'est le top.
Pierre Blanc- Messages : 3692
Date d'inscription : 24/05/2010
Localisation : Juvignac (34)
Re: La Belle au 1/20 par JP Abrassart
Suite de la construction de JP Abrassart avec la réalisation de la proue :
Réalisation de la proue de « La Belle »
La proue est réalisée sur base des plans suivants qui donnent des indications sur les éléments suivants :
· a : les jottereaux inférieur et supérieur ;
· d : sur le jottereau supérieur, le coussin d’écubier ;
· b : sous le jottereau inférieur, le coussin qui s’appuie sur le bordé : ce coussin réduit les coups de bélier sur la face inférieure du jottereau inférieur ;
· c : entre les jottereaux, la garniture ;
· e : les herpes supérieure et inférieure ;
· h : les jambettes (5) ;
· f1 et f2 : les barrotins ;
· g : les courbatons ;
· i : le bossoir ;
· j : l’arc-boutant
Les jottereaux, les herpes, les jambettes, les barrotins et les courbatons sont réalisés en buis. La garniture entre les jottereaux, les bossoirs et les arcs-boutants des bossoirs sont en ébène.
Chaque jottereau est réalisé en deux parties : la partie qui s’appuie sur le préceinte et qui se prolonge sur 1 à 2 cm sur l’éperon et celle qui prolonge et s’appuie sur l’éperon.
Le cousin qui protège le jottereau inférieur s’appuie sur le bordé situé sous le préceinte inférieur. C’est la raison pour laquelle j’ai placé sur le modèle le premier bordé sous le préceinte inférieur.
Le plan ci-dessous montre que la première jambette (en allant de la coque vers la figure de proue) est perpendiculaire à la herpe. Les 4 autres sont perpendiculaires à l’axe longitudinal et toutes biseautées du même angle au niveau de la herpe.
Ce biseautage est réalisé à l’aide d’une ponceuse à disque équipée d’une table inclinable (type Proxxon ou autre). L’angle d’inclinaison de la table est obtenu à l’aide d’un gabarit comme montré sur la photo ci-dessous. La partie la plus longue du gabarit est appliquée sur la table, la plus courte sur le disque ponceur. Cette méthode permet d’obtenir toujours le même angle.
Le dispositif montré sur la photo ci-dessous permet de garantir la perpendicularité des jambettes de l’éperon avec l’axe longitudinal, avec l’horizontale ainsi que leur parallélisme entre elles. Les plans formés par les pièces verticales représentent les plans sur quelques vont s’appuyer les jambettes. Les différentes parties sont légèrement collées pour être facilement détachables. Les jambettes sont donc posées de la figure de proue vers la coque.
La photo suivante montre les herpes découpées et consolidées pour les besoins de manipulation et de détermination des dimensions des jambettes.
La photo suivante montre la pose des jambettes à l’aide du dispositif. Pour le collage, le plan est recouvert d’une feuille d’alu de cuisine pour éviter que la jambette ne colle au dispositif. La figure de proue est ébauchée.
Il reste à coller les jambettes qui s’appuient sur les cousins d’écubier. La photo montre le biseautage du coussin d’écubier. Ce biseautage doit assurer le parallélisme avec les autres jambettes.
Toutes les jambettes sont mises en place.
Les jambettes sont terminées et l’arc boutant est placé. Vue de tribord.
Vue de bâbord.
Vue avec beaupré placé pour vérifier la position des tenons retenant la liure de beaupré.
Vue du dessus permettant de distinguer les courbatons, les barrotins et les deux longerons (en ébène) protégeant la liure de beaupré.
Vue d’ensemble tribord avec beaupré placé temporairement permettant de vérifier sa position par rapport au sommet de l’ébauche de la figure de proue.
Vue d’ensemble bâbord, mantelets fermés
Il reste à tailler la figure de proue avant de passer à la pose de la mature. Mais cela est une autre histoire.
Réalisation de la proue de « La Belle »
La proue est réalisée sur base des plans suivants qui donnent des indications sur les éléments suivants :
· a : les jottereaux inférieur et supérieur ;
· d : sur le jottereau supérieur, le coussin d’écubier ;
· b : sous le jottereau inférieur, le coussin qui s’appuie sur le bordé : ce coussin réduit les coups de bélier sur la face inférieure du jottereau inférieur ;
· c : entre les jottereaux, la garniture ;
· e : les herpes supérieure et inférieure ;
· h : les jambettes (5) ;
· f1 et f2 : les barrotins ;
· g : les courbatons ;
· i : le bossoir ;
· j : l’arc-boutant
Les jottereaux, les herpes, les jambettes, les barrotins et les courbatons sont réalisés en buis. La garniture entre les jottereaux, les bossoirs et les arcs-boutants des bossoirs sont en ébène.
Chaque jottereau est réalisé en deux parties : la partie qui s’appuie sur le préceinte et qui se prolonge sur 1 à 2 cm sur l’éperon et celle qui prolonge et s’appuie sur l’éperon.
Le cousin qui protège le jottereau inférieur s’appuie sur le bordé situé sous le préceinte inférieur. C’est la raison pour laquelle j’ai placé sur le modèle le premier bordé sous le préceinte inférieur.
Le plan ci-dessous montre que la première jambette (en allant de la coque vers la figure de proue) est perpendiculaire à la herpe. Les 4 autres sont perpendiculaires à l’axe longitudinal et toutes biseautées du même angle au niveau de la herpe.
Ce biseautage est réalisé à l’aide d’une ponceuse à disque équipée d’une table inclinable (type Proxxon ou autre). L’angle d’inclinaison de la table est obtenu à l’aide d’un gabarit comme montré sur la photo ci-dessous. La partie la plus longue du gabarit est appliquée sur la table, la plus courte sur le disque ponceur. Cette méthode permet d’obtenir toujours le même angle.
Le dispositif montré sur la photo ci-dessous permet de garantir la perpendicularité des jambettes de l’éperon avec l’axe longitudinal, avec l’horizontale ainsi que leur parallélisme entre elles. Les plans formés par les pièces verticales représentent les plans sur quelques vont s’appuyer les jambettes. Les différentes parties sont légèrement collées pour être facilement détachables. Les jambettes sont donc posées de la figure de proue vers la coque.
La photo suivante montre les herpes découpées et consolidées pour les besoins de manipulation et de détermination des dimensions des jambettes.
La photo suivante montre la pose des jambettes à l’aide du dispositif. Pour le collage, le plan est recouvert d’une feuille d’alu de cuisine pour éviter que la jambette ne colle au dispositif. La figure de proue est ébauchée.
Il reste à coller les jambettes qui s’appuient sur les cousins d’écubier. La photo montre le biseautage du coussin d’écubier. Ce biseautage doit assurer le parallélisme avec les autres jambettes.
Toutes les jambettes sont mises en place.
Les jambettes sont terminées et l’arc boutant est placé. Vue de tribord.
Vue de bâbord.
Vue avec beaupré placé pour vérifier la position des tenons retenant la liure de beaupré.
Vue du dessus permettant de distinguer les courbatons, les barrotins et les deux longerons (en ébène) protégeant la liure de beaupré.
Vue d’ensemble tribord avec beaupré placé temporairement permettant de vérifier sa position par rapport au sommet de l’ébauche de la figure de proue.
Vue d’ensemble bâbord, mantelets fermés
Il reste à tailler la figure de proue avant de passer à la pose de la mature. Mais cela est une autre histoire.
Re: La Belle au 1/20 par JP Abrassart
Quel magnifique modèle ! On est dans le très haut de gamme avec cette finesse d'exécution !
Patrick
Patrick
péji- Messages : 1146
Date d'inscription : 14/06/2010
Localisation : POISSY
Re: La Belle au 1/20 par JP Abrassart
Bellissimo lavoro veramente di alta qualità.
galimberti alberto- Messages : 374
Date d'inscription : 06/01/2012
Localisation : cabiate 22060 italia
Re: La Belle au 1/20 par JP Abrassart
Bonsoir.
C'est remarquablement bien ajusté, comme l'a écrit péji c'est du haut de gamme.
C'est remarquablement bien ajusté, comme l'a écrit péji c'est du haut de gamme.
Pierre Blanc- Messages : 3692
Date d'inscription : 24/05/2010
Localisation : Juvignac (34)
Re: La Belle au 1/20 par JP Abrassart
Quel beau modèle
pollux- Messages : 2339
Date d'inscription : 26/05/2010
Localisation : La Rochelle
Re: La Belle au 1/20 par JP Abrassart
Encore une qui porte bien sur nom
Alain
Alain
Al- Messages : 677
Date d'inscription : 10/11/2016
Localisation : Pontorson
Re: La Belle au 1/20 par JP Abrassart
Super Belle.
Mais que fait Olivier G.sur sa Belle? ça avance? Vazérac c'est bientôt là!!!
Isalbert
Mais que fait Olivier G.sur sa Belle? ça avance? Vazérac c'est bientôt là!!!
Isalbert
isalbert- Messages : 757
Date d'inscription : 25/05/2010
Localisation : Villeneuve les Avignon
Re: La Belle au 1/20 par JP Abrassart
La suite des travaux avec la réalisation du canot grâce à une méthode peu courante :
Réalisation du canot à 4 bancs de la Belle
Le canot est réalisé sur base des plans à l’échelle 1/20.
Les essences utilisées sont le poirier pour le bordé, les couples, la quille, etc., le buis pour les moulures et l’ébène pour la lisse et les parties en noir et pin d’Orégon pour les espars.
La méthode de réalisation a conduit à augmenter légèrement certaines dimensions, la hauteur de la quille et l’épaisseur du bordé.
Le canot est réalisé en 3 pièces :
· La quille avec la contre quille ;
· Une demi-coque gauche ;
· Une demi-coque droite.
Selon mon expérience, cette méthode peut être utilisée pour des embarcations dont les longueurs à l’échelle varient entre 10 et 25 cm. J’ai utilisé cette méthode pour réaliser les 3 embarcations du « Cygne » à l’échelle 1/40 (Yole » 13,8 cm – Chaloupe » 16,3 cm et grand canot » 19,7 cm). Au delà de 25 cm, il devient difficile de garder la stabilité des demi-coques lors du creusement.
Les deux photos ci-dessous montrent ces éléments réalisés.
Les lignes de niveau et le plan 13 permettent d’utiliser la méthode des tranches pour réaliser les deux demi-coques.
Les fuseaux qui vont constituer les demi-coques doivent présenter à chaque extrémité une longueur parallèle à l’axe de symétrie longitudinal suffisante pour assurer un collage correct des fuseaux les uns sur les autres et une perpendicularité de l’ensemble par rapport au plan des fuseaux (Cf. schéma ci-dessous).
Après collage des fuseaux, la surface extérieure est d’abord réalisée et recouverte de planchettes de 0,8 mm d’épaisseur simulant le bordé à l’extérieur du canot.
La partie intérieure est ensuite creusée pour obtenir une épaisseur uniforme d’environ 1,8 mm sur toute la surface. Des planches superposées, il ne reste qu’une épaisseur d’environ 1 mm sur toute la surface.
Pour le creusement, deux outils sont indispensables, des lames de cutter convexes et des fraises sphériques. Un compas d’épaisseur peut être utilisé pour vérifier l’épaisseur.
La surface intérieure est ensuite recouverte de planchettes de 0,5 mm d’épaisseur pour simuler le bordé à l’intérieur du canot. Le bordé intérieur doit avoir à peu près les mêmes dimensions que celui extérieur (largeur des planchettes).
Lorsque les bordés sont placés, les deux demi-tableaux à l’arrière sont collés pour fermer les demi-coques.
A cette étape, on peut réaliser les ferrures de gouvernail avec aiguillots et femelots et forer les trous qui permettront de les fixer. A cet effet, compte tenu de la position des aiguillots et femelots sur les plans, j’ai dû allonger la lumière inférieure du gouvernail d’environ 2 mm vers le haut pour que les aiguillots puissent rentrer dans les femelots et que la face inférieure du gouvernail soit dans le prolongement de la quille (Cf. photo ci-dessous).
Vient ensuite la simulation des couples.
Les couples sont réalisés à l’aide de lattes d’épaisseur de 1 mm environ et de largeur de 2 mm environ. Chaque latte est plongée dans l’eau bouillante et séchée sur la surface intérieure de chaque demi-coque en la plaçant à l’endroit occupé par le couple qu’elle représente.
La photo suivante donne les demi-couples bruts constitués des deux lattes collées.
Lorsque les demi-couples sont réalisés, ils sont placés sur chaque demi-coque comme montré à la photo suivante.
Après la pose des demi-couples, vient la pose de la planche supportant les 4 bancs et le banc du tableau arrière ou s’installe le barreur.
Pour réaliser les mortaises où vont s’encastrer les extrémités des bancs, les deux demi coques sont placées temporairement sur la quille de manière à assurer la perpendicularité des bancs avec la quille
La photo ci-dessous montre la demi-coque gauche avec la quille, la contre quille qui s’appuie sur les pieds des couples qui sont encastrés dans la quille pour des raisons de facilité et non dans la contre quille comme indiqué sur les plans.
On distingue également les trous permettant de fixer la planche support des bancs.
Chaque demi-coque est ensuite équipée du plancher qui entoure la contre-quille et qui s’appuie sur les couples. Pour assurer un joint correct entre la contre quille et la première planche du plancher, cette dernière est placée contre-quille fixée temporairement sur la quille.
Demi-coques munies du plancher et des planches supports des bancs
Lorsque les deux demi-coques sont terminées, on peut les assembler avec la quille et placer ensuite la contre-quille.
Toutes les parties sont assemblées pour former la coque.
Pour faciliter le centrage des traversins qui sont installés à la proue et sous le banc arrière, chaque traversin est réalisé en 3 parties.
Les deux parties de section carrée, qui peuvent facilement être rendues symétriques, sont percées d’un trou au diamètre de la partie cylindrique. Lors de la pose, il suffit d’écarter les deux parties extérieures pour qu’elles viennent se coller sur le bordé. Cela permet d’avoir la partie cylindrique centrée sur la quille.
Lorsque la coque est terminée, il reste à placer la lisse avec ses surépaisseurs pour les tolets, et réaliser la surélévation du tableau arrière.
Les quatre bancs présentent une courbure qui est réalisée en les trempant dans l’eau bouillante et en les laissant sécher courbés sur un moule en bois présentant la courbure adéquate.
La mortaise semi cylindrique du premier banc permettant d’encastrer le mat est réalisée après la mise en forme.
Les parties immergées de la coque et du gouvernail sont ensuite peintes en blanc pour simuler la protection avec du goudron végétal. Ensuite vient la pose des ferrures de gouvernail et du demi-cercle métallique qui doit maintenir le mat au niveau du premier banc.
Le canot peint sur ses chantiers avant la pose de l’ensemble sur le pont.
Les photos suivantes montrent le canot sur le pont. J’ai enlevé 3 bancs et placé dans le canot :
- Deux espars pouvant servir de mâture (un mat, un gui) ;
- Les rames ;
- Les 6 barres de manœuvre du guindeau ;
- Le gouvernail avec sa barre ;
- Les 3 bancs (pas sur la photo).
J’ai aussi placé les tolets.
Les risses et boucles (on pourrait peut-être utiliser des caps de mouton avec des rides ? – 4 caps de mouton suffisent) permettant d’assujettir le canot sur ses chantiers seront placées après la mise en place des câbles d’ancres dans la fosse aux câbles. Cela nécessite d’enlever le panneau d’écoutille correspondant.
JP Abrassart
Réalisation du canot à 4 bancs de la Belle
Le canot est réalisé sur base des plans à l’échelle 1/20.
Les essences utilisées sont le poirier pour le bordé, les couples, la quille, etc., le buis pour les moulures et l’ébène pour la lisse et les parties en noir et pin d’Orégon pour les espars.
La méthode de réalisation a conduit à augmenter légèrement certaines dimensions, la hauteur de la quille et l’épaisseur du bordé.
Le canot est réalisé en 3 pièces :
· La quille avec la contre quille ;
· Une demi-coque gauche ;
· Une demi-coque droite.
Selon mon expérience, cette méthode peut être utilisée pour des embarcations dont les longueurs à l’échelle varient entre 10 et 25 cm. J’ai utilisé cette méthode pour réaliser les 3 embarcations du « Cygne » à l’échelle 1/40 (Yole » 13,8 cm – Chaloupe » 16,3 cm et grand canot » 19,7 cm). Au delà de 25 cm, il devient difficile de garder la stabilité des demi-coques lors du creusement.
Les deux photos ci-dessous montrent ces éléments réalisés.
Les lignes de niveau et le plan 13 permettent d’utiliser la méthode des tranches pour réaliser les deux demi-coques.
Les fuseaux qui vont constituer les demi-coques doivent présenter à chaque extrémité une longueur parallèle à l’axe de symétrie longitudinal suffisante pour assurer un collage correct des fuseaux les uns sur les autres et une perpendicularité de l’ensemble par rapport au plan des fuseaux (Cf. schéma ci-dessous).
Après collage des fuseaux, la surface extérieure est d’abord réalisée et recouverte de planchettes de 0,8 mm d’épaisseur simulant le bordé à l’extérieur du canot.
La partie intérieure est ensuite creusée pour obtenir une épaisseur uniforme d’environ 1,8 mm sur toute la surface. Des planches superposées, il ne reste qu’une épaisseur d’environ 1 mm sur toute la surface.
Pour le creusement, deux outils sont indispensables, des lames de cutter convexes et des fraises sphériques. Un compas d’épaisseur peut être utilisé pour vérifier l’épaisseur.
La surface intérieure est ensuite recouverte de planchettes de 0,5 mm d’épaisseur pour simuler le bordé à l’intérieur du canot. Le bordé intérieur doit avoir à peu près les mêmes dimensions que celui extérieur (largeur des planchettes).
Lorsque les bordés sont placés, les deux demi-tableaux à l’arrière sont collés pour fermer les demi-coques.
A cette étape, on peut réaliser les ferrures de gouvernail avec aiguillots et femelots et forer les trous qui permettront de les fixer. A cet effet, compte tenu de la position des aiguillots et femelots sur les plans, j’ai dû allonger la lumière inférieure du gouvernail d’environ 2 mm vers le haut pour que les aiguillots puissent rentrer dans les femelots et que la face inférieure du gouvernail soit dans le prolongement de la quille (Cf. photo ci-dessous).
Vient ensuite la simulation des couples.
Les couples sont réalisés à l’aide de lattes d’épaisseur de 1 mm environ et de largeur de 2 mm environ. Chaque latte est plongée dans l’eau bouillante et séchée sur la surface intérieure de chaque demi-coque en la plaçant à l’endroit occupé par le couple qu’elle représente.
La photo suivante donne les demi-couples bruts constitués des deux lattes collées.
Lorsque les demi-couples sont réalisés, ils sont placés sur chaque demi-coque comme montré à la photo suivante.
Après la pose des demi-couples, vient la pose de la planche supportant les 4 bancs et le banc du tableau arrière ou s’installe le barreur.
Pour réaliser les mortaises où vont s’encastrer les extrémités des bancs, les deux demi coques sont placées temporairement sur la quille de manière à assurer la perpendicularité des bancs avec la quille
La photo ci-dessous montre la demi-coque gauche avec la quille, la contre quille qui s’appuie sur les pieds des couples qui sont encastrés dans la quille pour des raisons de facilité et non dans la contre quille comme indiqué sur les plans.
On distingue également les trous permettant de fixer la planche support des bancs.
Chaque demi-coque est ensuite équipée du plancher qui entoure la contre-quille et qui s’appuie sur les couples. Pour assurer un joint correct entre la contre quille et la première planche du plancher, cette dernière est placée contre-quille fixée temporairement sur la quille.
Demi-coques munies du plancher et des planches supports des bancs
Lorsque les deux demi-coques sont terminées, on peut les assembler avec la quille et placer ensuite la contre-quille.
Toutes les parties sont assemblées pour former la coque.
Pour faciliter le centrage des traversins qui sont installés à la proue et sous le banc arrière, chaque traversin est réalisé en 3 parties.
Les deux parties de section carrée, qui peuvent facilement être rendues symétriques, sont percées d’un trou au diamètre de la partie cylindrique. Lors de la pose, il suffit d’écarter les deux parties extérieures pour qu’elles viennent se coller sur le bordé. Cela permet d’avoir la partie cylindrique centrée sur la quille.
Lorsque la coque est terminée, il reste à placer la lisse avec ses surépaisseurs pour les tolets, et réaliser la surélévation du tableau arrière.
Les quatre bancs présentent une courbure qui est réalisée en les trempant dans l’eau bouillante et en les laissant sécher courbés sur un moule en bois présentant la courbure adéquate.
La mortaise semi cylindrique du premier banc permettant d’encastrer le mat est réalisée après la mise en forme.
Les parties immergées de la coque et du gouvernail sont ensuite peintes en blanc pour simuler la protection avec du goudron végétal. Ensuite vient la pose des ferrures de gouvernail et du demi-cercle métallique qui doit maintenir le mat au niveau du premier banc.
Le canot peint sur ses chantiers avant la pose de l’ensemble sur le pont.
Les photos suivantes montrent le canot sur le pont. J’ai enlevé 3 bancs et placé dans le canot :
- Deux espars pouvant servir de mâture (un mat, un gui) ;
- Les rames ;
- Les 6 barres de manœuvre du guindeau ;
- Le gouvernail avec sa barre ;
- Les 3 bancs (pas sur la photo).
J’ai aussi placé les tolets.
Les risses et boucles (on pourrait peut-être utiliser des caps de mouton avec des rides ? – 4 caps de mouton suffisent) permettant d’assujettir le canot sur ses chantiers seront placées après la mise en place des câbles d’ancres dans la fosse aux câbles. Cela nécessite d’enlever le panneau d’écoutille correspondant.
JP Abrassart
Re: La Belle au 1/20 par JP Abrassart
Nouvel envoi de JP Abrassart traitant de la fabrication des ancres et des bouées d'orin :
Réalisation des ancres de « La Belle »
Les ancres (Miséricorde, Grande Ancre, Affourche, etc.) ont été coulées comme les canons et les pierriers bien que le moule ne chaque ancre ne serve qu’une seule fois.
Cette solution a été choisie pour plusieurs raisons :
· Suivant l’échelle (ici 1/20ième), il n’est pas toujours facile de trouver une plaque de laiton d’épaisseur adéquate dans laquelle l’ancre sera découpée ;
· Il est très facile avec une raboteuse avec mise à épaisseur d’obtenir une planchette d’épaisseur adéquate dans laquelle sera découpé le modèle qui permettra de réaliser le moule ;
· Il est plus facile de découper le bois que le laiton ;
· Il est plus facile de travailler l’étain que le laiton.
Le coulage des ancres nécessite de prendre certaines dispositions en ce qui concerne les évents de coulée et de réaliser un modèle légèrement différent de celui de l’ancre comme le montre le schéma suivant.
Le modèle est conçu pour que le trou de coulée soit situé du côté du diamant où la verge présente les plus grandes dimensions (partie droite su schéma – partie VA). Cela implique que le diamant soit réalisé après coulage.
Le modèle est réalisé en 5 parties :
· La verge (VA) ;
· Les deux bras (B et C) ;
· Les deux pattes (D et E).
Les évents de coulée sont situés (partie gauche du schéma) :
· A l’extrémité de la culasse (du côté de l’organeau (flèche C) ;
· A l’extrémité de chaque bec (flèches A) ;
· Aux extrémités de chaque oreille (flèches B).
La photo ci-dessous représente un modèle équipé des tiges en laiton qui vont former lors de la réalisation du moule les évents de coulée C et A.
Le moule de l’ancre d’affourche. On distingue vaguement les évents A et C.
Une ancre d’affourche brut de coulée. Elle ne sera pas utilisée mais refondue car une des pattes a subi une malformation dû à une température trop basse du moule.
On distingue du côté culasse les trous d’amorçage :
- de la clavette qui servir à fixer le jas ;
- du trou de passage de l’organeau ;
Du côté du trou de coulage, les deux rainures pour la découpe de la partie superflue et la réalisation
La grande ancre terminée. Le traitement de surface est le même que celui utilisé pour les canons et les pierriers. Le jas est en ébène. Les clous sont simulés par des tiges de laiton
La grande ancre et l’ancre d’affourche.
Réalisation des bouées d’orin
Les bouées d’orin sont réalisées à partir de tranches de bois cylindriques empilées et collées le long d’un tube en laiton de diamètre extérieur de 2 mm et de diamètre intérieur de 1 mm.
La pièce ainsi obtenue est ensuite tournée pour lui donner la forme d’une bouée d’orin et ses dimensions :
· Longueur : environ 1/4 de la longueur de la verge de l’ancre auquel elle est associée ;
· Diamètre maximum : environ la moitié de la longueur.
Lorsque l’échelle conduit à un diamètre maximum de l’ordre de 10 mm ou moins, la bouée peut être réalisée en deux parties tournées puis collées. Chaque extrémité est ensuite percée au diamètre de 0,5 à 0,8 mm sur une profondeur de 4 à 5 mm.
Les bouées sont entourées d’une garniture en cordage qui se termine à chaque extrémité par une estrope. L’une sert à manœuvrer la bouée à l’aide d’un cordage, l’autre à étalinguer l’orin qui relie la bouée à l’ancre.
Pour simuler la garniture en cordage, de fines rainures sont réalisées aux endroits où se situent les différents cordages. Les rainures doivent être moins larges que le diamètre du cordage utilisé (» 1/4 à 1/3 du diamètre) et peu profondes (1 à 2 dixième de mm).
La photo ci-dessous montre ces rainures :
Chaque rainure sert à déposer un léger filet de colle blanche qui permet de fixer le cordage correspondant.
L’estrope à chaque extrémité est réalisée par un anneau en fil de laiton entouré d’un fin cordage de garniture. Chaque anneau est ensuite enfoncé dans le trou existant à chaque extrémité et le cordage de garniture de chaque anneau sert à rassembler les cordages à chaque extrémité.
La photo ci-dessous montre la bouée avec ses différents cordages, les deux anneaux avec les cordages de garniture. Un cordage reste à placer :
Les deux estropes sont placées et les cordages sont rassemblés à chaque extrémité. :
La bouée terminée :
La grande ancre et l’ancre d’affourche avec les deux bouées d’orin :
JP Abrassart
Réalisation des ancres de « La Belle »
Les ancres (Miséricorde, Grande Ancre, Affourche, etc.) ont été coulées comme les canons et les pierriers bien que le moule ne chaque ancre ne serve qu’une seule fois.
Cette solution a été choisie pour plusieurs raisons :
· Suivant l’échelle (ici 1/20ième), il n’est pas toujours facile de trouver une plaque de laiton d’épaisseur adéquate dans laquelle l’ancre sera découpée ;
· Il est très facile avec une raboteuse avec mise à épaisseur d’obtenir une planchette d’épaisseur adéquate dans laquelle sera découpé le modèle qui permettra de réaliser le moule ;
· Il est plus facile de découper le bois que le laiton ;
· Il est plus facile de travailler l’étain que le laiton.
Le coulage des ancres nécessite de prendre certaines dispositions en ce qui concerne les évents de coulée et de réaliser un modèle légèrement différent de celui de l’ancre comme le montre le schéma suivant.
Le modèle est conçu pour que le trou de coulée soit situé du côté du diamant où la verge présente les plus grandes dimensions (partie droite su schéma – partie VA). Cela implique que le diamant soit réalisé après coulage.
Le modèle est réalisé en 5 parties :
· La verge (VA) ;
· Les deux bras (B et C) ;
· Les deux pattes (D et E).
Les évents de coulée sont situés (partie gauche du schéma) :
· A l’extrémité de la culasse (du côté de l’organeau (flèche C) ;
· A l’extrémité de chaque bec (flèches A) ;
· Aux extrémités de chaque oreille (flèches B).
La photo ci-dessous représente un modèle équipé des tiges en laiton qui vont former lors de la réalisation du moule les évents de coulée C et A.
Le moule de l’ancre d’affourche. On distingue vaguement les évents A et C.
Une ancre d’affourche brut de coulée. Elle ne sera pas utilisée mais refondue car une des pattes a subi une malformation dû à une température trop basse du moule.
On distingue du côté culasse les trous d’amorçage :
- de la clavette qui servir à fixer le jas ;
- du trou de passage de l’organeau ;
Du côté du trou de coulage, les deux rainures pour la découpe de la partie superflue et la réalisation
La grande ancre terminée. Le traitement de surface est le même que celui utilisé pour les canons et les pierriers. Le jas est en ébène. Les clous sont simulés par des tiges de laiton
La grande ancre et l’ancre d’affourche.
Réalisation des bouées d’orin
Les bouées d’orin sont réalisées à partir de tranches de bois cylindriques empilées et collées le long d’un tube en laiton de diamètre extérieur de 2 mm et de diamètre intérieur de 1 mm.
La pièce ainsi obtenue est ensuite tournée pour lui donner la forme d’une bouée d’orin et ses dimensions :
· Longueur : environ 1/4 de la longueur de la verge de l’ancre auquel elle est associée ;
· Diamètre maximum : environ la moitié de la longueur.
Lorsque l’échelle conduit à un diamètre maximum de l’ordre de 10 mm ou moins, la bouée peut être réalisée en deux parties tournées puis collées. Chaque extrémité est ensuite percée au diamètre de 0,5 à 0,8 mm sur une profondeur de 4 à 5 mm.
Les bouées sont entourées d’une garniture en cordage qui se termine à chaque extrémité par une estrope. L’une sert à manœuvrer la bouée à l’aide d’un cordage, l’autre à étalinguer l’orin qui relie la bouée à l’ancre.
Pour simuler la garniture en cordage, de fines rainures sont réalisées aux endroits où se situent les différents cordages. Les rainures doivent être moins larges que le diamètre du cordage utilisé (» 1/4 à 1/3 du diamètre) et peu profondes (1 à 2 dixième de mm).
La photo ci-dessous montre ces rainures :
Chaque rainure sert à déposer un léger filet de colle blanche qui permet de fixer le cordage correspondant.
L’estrope à chaque extrémité est réalisée par un anneau en fil de laiton entouré d’un fin cordage de garniture. Chaque anneau est ensuite enfoncé dans le trou existant à chaque extrémité et le cordage de garniture de chaque anneau sert à rassembler les cordages à chaque extrémité.
La photo ci-dessous montre la bouée avec ses différents cordages, les deux anneaux avec les cordages de garniture. Un cordage reste à placer :
Les deux estropes sont placées et les cordages sont rassemblés à chaque extrémité. :
La bouée terminée :
La grande ancre et l’ancre d’affourche avec les deux bouées d’orin :
JP Abrassart
oktay yaylacıkoral aime ce message
Re: La Belle au 1/20 par JP Abrassart
Toujours aussi finement réalisé, j'aime beaucoup suivre ce "post" !
Patrick
Patrick
péji- Messages : 1146
Date d'inscription : 14/06/2010
Localisation : POISSY
Re: La Belle au 1/20 par JP Abrassart
Lavoro spettacolare
grisuzone- Messages : 265
Date d'inscription : 24/03/2012
Localisation : Italia
Re: La Belle au 1/20 par JP Abrassart
C'est d'une grande maitrise ! Et magnifique.
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Francis
Francis Jonet- Modérateur
- Messages : 9361
Date d'inscription : 24/05/2010
Localisation : Moulin-Neuf - Ariège
Re: La Belle au 1/20 par JP Abrassart
La Belle, jusqu'à présent j'en ai vu beaucoup, c'est certainement l'une des meilleures réalisations.
L'attention aux détails et le "nettoyage" ne laissent aucun doute.
J'ai regardé plusieurs fois et agrandi les photos pour admirer les sculptures.
Un compliment sincère.
L'attention aux détails et le "nettoyage" ne laissent aucun doute.
J'ai regardé plusieurs fois et agrandi les photos pour admirer les sculptures.
Un compliment sincère.
PATRI- Messages : 55
Date d'inscription : 09/11/2017
Localisation : Italia
Re: La Belle au 1/20 par JP Abrassart
Bonjour.
C'est un travail remarquable, l'aspect est peut-être un peu cliquant.
C'est un travail remarquable, l'aspect est peut-être un peu cliquant.
Pierre Blanc- Messages : 3692
Date d'inscription : 24/05/2010
Localisation : Juvignac (34)
vaggelischantziaras- Messages : 177
Date d'inscription : 10/06/2016
Localisation : grecia
Re: La Belle au 1/20 par JP Abrassart
Au fait ! Les cordages ceinturant les bouées d'orin n'étaient-ils pas garnis ? Sur la Belle, je ne sais pas.
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Francis
Francis Jonet- Modérateur
- Messages : 9361
Date d'inscription : 24/05/2010
Localisation : Moulin-Neuf - Ariège
Re: La Belle au 1/20 par JP Abrassart
je ne sais pas non plus, mais je ne vois pas l'intérêt, les cordages ne bougent pas, il n'y a pas de frottement et on peut gaver le tout de goudron pour préserver si nécessaire le matériel.
Re: La Belle au 1/20 par JP Abrassart
JP Abrassart présente ici sa méthode de fabrication des poulies.
Re: La Belle au 1/20 par JP Abrassart
Très intéressant, merci
Isalbert
Isalbert
isalbert- Messages : 757
Date d'inscription : 25/05/2010
Localisation : Villeneuve les Avignon
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