Temps de débarquement et d'embarquement d'une chaloupe.
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Re: Temps de débarquement et d'embarquement d'une chaloupe.
Il manque les caliornes suspendues aux vergues sur votre schéma. Ce sont elles qui soulèvent la chaloupe en premier lieu.


Re: Temps de débarquement et d'embarquement d'une chaloupe.
G. Delacroix a écrit:Il manque les caliornes suspendues aux vergues sur votre schéma. Ce sont elles qui soulèvent la chaloupe en premier lieu.
Bonjour Gérard,

Oui, je sais bien...

"Je précise que je ne traite pour l'instant que du dispositif des palans d'étai qui servent à lever la chaloupe de 36 pieds de son chantier (ses chantiers ?)."
Je suis en train de préparer l'appareillage des vergues sur un autre schéma.
Thierry
Re: Temps de débarquement et d'embarquement d'une chaloupe.
Bonjour Thierry,
C'est dû au roulis.
Encore que l'on puisse s'étonner que le volcan se déplace sur la ligne d'horizon. Plaisanterie mise à part, sur la peinture originale, le navire gîte sur tribord.
C'est dû au roulis.

Alain Degny- Messages : 197
Date d'inscription : 30/11/2016
Localisation : Oise
Re: Temps de débarquement et d'embarquement d'une chaloupe.
Bonjour à tous,
Je reviens sur mes schémas avec celui-ci qui montre l'appareillage des vergues pour les manœuvres d'embarquement et de débarquement de la chaloupe sur un vaisseau français de 74 canons.

"Une fausse balancine capelée à proximité de la balancine ordinaire, contribue ainsi qu'un grelin bridé à peu de distance, au soutien de la vergue au bout de laquelle pèsera [une partie du] le poids de la chaloupe. Les balancines sont amarrées sur une cheville de tournage fichée sur le plat-bord.
L'extrémité du grelin se termine par une boucle sur laquelle sera aiguilletée la poulie supérieure d'un deuxième palan de caliorne. Le garant fait un tour mort sur le chouquet du bas mât avant de redescendre vers l'autre bord et [de] s'aiguilleter sur la poulie supérieure d'un troisième palan de caliorne de chaloupe.
Un premier palan de caliorne est capelé auprès de la fausse balancine.
Ces palans sont virés au cabestan via des poulies de retour frappées sur le pont" (Source : Jean-Claude Lemineur, La chaloupe, p. 95).
Merci pour vos remarques de tous ordres !
Cordialement,
Thierry

Je reviens sur mes schémas avec celui-ci qui montre l'appareillage des vergues pour les manœuvres d'embarquement et de débarquement de la chaloupe sur un vaisseau français de 74 canons.

"Une fausse balancine capelée à proximité de la balancine ordinaire, contribue ainsi qu'un grelin bridé à peu de distance, au soutien de la vergue au bout de laquelle pèsera [une partie du] le poids de la chaloupe. Les balancines sont amarrées sur une cheville de tournage fichée sur le plat-bord.
L'extrémité du grelin se termine par une boucle sur laquelle sera aiguilletée la poulie supérieure d'un deuxième palan de caliorne. Le garant fait un tour mort sur le chouquet du bas mât avant de redescendre vers l'autre bord et [de] s'aiguilleter sur la poulie supérieure d'un troisième palan de caliorne de chaloupe.
Un premier palan de caliorne est capelé auprès de la fausse balancine.
Ces palans sont virés au cabestan via des poulies de retour frappées sur le pont" (Source : Jean-Claude Lemineur, La chaloupe, p. 95).
Merci pour vos remarques de tous ordres !
Cordialement,
Thierry
Dernière édition par le Spahi le Jeu 3 Aoû 2017 - 15:45, édité 1 fois (Raison : i)
Re: Temps de débarquement et d'embarquement d'une chaloupe.
C
C'est bel et bon, mais quel palan va soulager la chaloupe de l'axe du bâtiment avant de la déborder ou de lui faire retrouver ses chantiers, en la rentrant ?
C'est bel et bon, mais quel palan va soulager la chaloupe de l'axe du bâtiment avant de la déborder ou de lui faire retrouver ses chantiers, en la rentrant ?
Carrick- Messages : 3827
Date d'inscription : 23/05/2010
Localisation : Plougastel
Re: Temps de débarquement et d'embarquement d'une chaloupe.
Bonjour André,
Ben... les deux palans d'étai (Cf. mon premier schéma un peu plus haut dans le fil, amendé ci-après).

Comme j'avais bien du mal à comprendre les plans monochromes, j'ai découpé le problème en deux et je vais poursuivre avec un schéma regroupant tous les instruments de torture de levage...
Cordialement,
Thierry

Ben... les deux palans d'étai (Cf. mon premier schéma un peu plus haut dans le fil, amendé ci-après).

Comme j'avais bien du mal à comprendre les plans monochromes, j'ai découpé le problème en deux et je vais poursuivre avec un schéma regroupant tous les instruments de torture de levage...

Cordialement,
Thierry
Re: Temps de débarquement et d'embarquement d'une chaloupe.
Bonjour à tous,
Une petite question pour laquelle je n'ai pas encore trouvé de réponse satisfaisante : sur la chaloupe française, où se trouvent les 6 "points d'attache" (je ne connais pas le terme technique) des 2 palans d'étai et des 4 palans de caliorne ?
Merci !
Thierry

Une petite question pour laquelle je n'ai pas encore trouvé de réponse satisfaisante : sur la chaloupe française, où se trouvent les 6 "points d'attache" (je ne connais pas le terme technique) des 2 palans d'étai et des 4 palans de caliorne ?
Merci !
Thierry
Re: Temps de débarquement et d'embarquement d'une chaloupe.

Je ne comprends rien à votre fourbi. C'est beaucoup plus simple que ça.
De toute façon, il n'y a que deux croc d'élingue dans ce canots, implantés dans la carlingue, et prolongés dans la quille probablement.
J'ai une phot, mais ça ne passe pas, ni en glissé, ni en copier coller !
Carrick- Messages : 3827
Date d'inscription : 23/05/2010
Localisation : Plougastel
Re: Temps de débarquement et d'embarquement d'une chaloupe.
Tu n'as pas la réponse dans la mono des embarcations ?
Les embarcations ont des grosse pièces implantées dans la charpente appelées "traversin d'embarcation". Au nombre de deux ces pièces traversent (donc) à la proue et poupe des embarcations de part en part transversalement a la quille et se fiche la charpente, on en voit les bouts carrés traversant le bordage a l'extérieur.
On peut y amarrer tous les palans de levage dessus. La difficulté reste la stabilité de l'embarcation une fois suspendue puis qu'elle est tenue dans l'axe et sans patte d'oie.
Les embarcations ont des grosse pièces implantées dans la charpente appelées "traversin d'embarcation". Au nombre de deux ces pièces traversent (donc) à la proue et poupe des embarcations de part en part transversalement a la quille et se fiche la charpente, on en voit les bouts carrés traversant le bordage a l'extérieur.
On peut y amarrer tous les palans de levage dessus. La difficulté reste la stabilité de l'embarcation une fois suspendue puis qu'elle est tenue dans l'axe et sans patte d'oie.
pollux- Messages : 2265
Date d'inscription : 26/05/2010
Localisation : La Rochelle
Re: Temps de débarquement et d'embarquement d'une chaloupe.
J'ai l'impression que vous vous faites des nœuds.
D'abord, il n'y a qu'une seule caliorne par vergue, pas deux comme dans le dessin de JB qui montre l’appareil nécessaire à embarquer les canons. Il n'y a donc que quatre palans en action, deux caliornes et les deux palans d'étai.
D'autre part, voici un dessin des traversins dont parle Pollux, ici celui de l'avant. Ils font partie intégrante de la charpente de la chaloupe, on passe une herse (un anneau de corde) autour de la partie centrale pour y crocher les palans.


D'abord, il n'y a qu'une seule caliorne par vergue, pas deux comme dans le dessin de JB qui montre l’appareil nécessaire à embarquer les canons. Il n'y a donc que quatre palans en action, deux caliornes et les deux palans d'étai.
D'autre part, voici un dessin des traversins dont parle Pollux, ici celui de l'avant. Ils font partie intégrante de la charpente de la chaloupe, on passe une herse (un anneau de corde) autour de la partie centrale pour y crocher les palans.


Re: Temps de débarquement et d'embarquement d'une chaloupe.
Bonjour André et Simon,
@Simon.
Je ne l'ai pas trouvé dans la partie texte et figure mais maintenant que je connais le nom, je vais chercher sur les plans proprement dits. J'avais simplement repéré à la proue deux "anneaux" qu'utilisent deux caliornes pour la délicate manœuvre des ancres... me disant qu'ils auraient bien pu servir dans le cas qui nous occupe.
Bon, je vois cela asap !
@André.
Tant mieux si c'est effectivement plus simple !
Cordialement,
Thierry

@Simon.
Je ne l'ai pas trouvé dans la partie texte et figure mais maintenant que je connais le nom, je vais chercher sur les plans proprement dits. J'avais simplement repéré à la proue deux "anneaux" qu'utilisent deux caliornes pour la délicate manœuvre des ancres... me disant qu'ils auraient bien pu servir dans le cas qui nous occupe.
Bon, je vois cela asap !
@André.
Tant mieux si c'est effectivement plus simple !

Cordialement,
Thierry
Re: Temps de débarquement et d'embarquement d'une chaloupe.
G. Delacroix a écrit:J'ai l'impression que vous vous faites des nœuds.
D'abord, il n'y a qu'une seule caliorne par vergue, pas deux comme dans le dessin de JB qui montre l’appareil nécessaire à embarquer les canons. Il n'y a donc que quatre palans en action, deux caliornes et les deux palans d'étai.
D'autre part, voici un dessin des traversins dont parle Pollux, ici celui de l'avant. Ils font partie intégrante de la charpente de la chaloupe, on passe une herse (un anneau de corde) autour de la partie centrale pour y crocher les palans.
Bonjour Gérard,

Ah bon... j'avais cru comprendre qu'on utilisait une seule caliorne par vergue dans le cas des autres embarcation plus petites que la chaloupe et donc moins lourdes...
En outre, je ne dois pas être le seul à me "faire des nœuds", si j'en crois le dessin de Jean-Claude Lemineur


Pour ma part, je ne demande qu'à comprendre... Faut-il en conclure que le dessin ci-dessus est erroné ?
Cordialement,
Thierry
Re: Temps de débarquement et d'embarquement d'une chaloupe.
Voici un petit résumé pour la mise à l'eau d'une embarcation.
On suppose que le vaisseau fait route tribord amure, pour respecter le dessin initial de Monsieur Lemineur.
Le vaisseau fait route et le commandant ordonne de mettre en panne pour pouvoir mettre à l'eau une embarcation.
Le vaisseau en panne sous huniers, les basse voile sur cargues.
Des gabiers montent sur la vergue de misaine et la grande vergue pour y installer les appareils servant à la manœuvre des embarcations.
A savoir :
Mise en place des fausses balancines de vergues (sous le vent).
Des-amarrer les palans de bout de vergue.
Positionner les caliornes bâbord pour le levage.
Des matelots sont préposés à rentrer les canons pouvant gêner la descente de l'embarcation.
D'autres préparent la dite embarcation à être débordée.
Une fois que les matelots du haut ont terminés. On amarré les palans d'étai, les caliornes et les palans de bout de vergue sur les traversins de l'embarcation comme l'a décrit Gérard.
On prépare le cabestan et les poulies sur le pont servant à la manœuvre.
La manœuvre peut commander.
On extrait la première embarcation (petit canot) de l'autre en virant au petit cabestan les caliornes. On reprend le mou des palans d'étai et des palans de bout de vergue.
Une fois sortie et suffisamment haute, on pèse sur les palans de bout de vergue pour déborder le canot, on choque en grand les caliornes en dévirant au petit cabestan pour ne pas retenir l'évolution du canot, les deux matelots dans l'embarcation des-amarre les caliornes pour les renvoyer sur le pont. On choque à la demande les palan d'étai pour accompagner l'embarcation. Il faut être coordonné pour que le canot reste constatant à la même hauteur eau maximum stable, c'est donc un jeu de réglage entre les palans de bout de vergue et ceux d'étai pour amener l'embarcation au dessus de l'eau.
Puis on choque les palans de bout de vergue pour poser le canot sur l'eau le long de la muraille du bâtiment, on choque à la demande les palans d'étai.
L'embarcation est amarrée au vaisseau, et les matelots libèrent les quatre palans qui sont rembarqués à bord.
Si l'on doit sortir d'autres embarcation on refait la même manœuvre, si le canot doit revenir rapidement on garde le dispositif en place.
Pour rembarquer l'embarcation on procède de la même manière mais inversement.
On suppose que le vaisseau fait route tribord amure, pour respecter le dessin initial de Monsieur Lemineur.
Le vaisseau fait route et le commandant ordonne de mettre en panne pour pouvoir mettre à l'eau une embarcation.
Le vaisseau en panne sous huniers, les basse voile sur cargues.
Des gabiers montent sur la vergue de misaine et la grande vergue pour y installer les appareils servant à la manœuvre des embarcations.
A savoir :
Mise en place des fausses balancines de vergues (sous le vent).
Des-amarrer les palans de bout de vergue.
Positionner les caliornes bâbord pour le levage.
Des matelots sont préposés à rentrer les canons pouvant gêner la descente de l'embarcation.
D'autres préparent la dite embarcation à être débordée.
Une fois que les matelots du haut ont terminés. On amarré les palans d'étai, les caliornes et les palans de bout de vergue sur les traversins de l'embarcation comme l'a décrit Gérard.
On prépare le cabestan et les poulies sur le pont servant à la manœuvre.
La manœuvre peut commander.
On extrait la première embarcation (petit canot) de l'autre en virant au petit cabestan les caliornes. On reprend le mou des palans d'étai et des palans de bout de vergue.
Une fois sortie et suffisamment haute, on pèse sur les palans de bout de vergue pour déborder le canot, on choque en grand les caliornes en dévirant au petit cabestan pour ne pas retenir l'évolution du canot, les deux matelots dans l'embarcation des-amarre les caliornes pour les renvoyer sur le pont. On choque à la demande les palan d'étai pour accompagner l'embarcation. Il faut être coordonné pour que le canot reste constatant à la même hauteur eau maximum stable, c'est donc un jeu de réglage entre les palans de bout de vergue et ceux d'étai pour amener l'embarcation au dessus de l'eau.
Puis on choque les palans de bout de vergue pour poser le canot sur l'eau le long de la muraille du bâtiment, on choque à la demande les palans d'étai.
L'embarcation est amarrée au vaisseau, et les matelots libèrent les quatre palans qui sont rembarqués à bord.
Si l'on doit sortir d'autres embarcation on refait la même manœuvre, si le canot doit revenir rapidement on garde le dispositif en place.
Pour rembarquer l'embarcation on procède de la même manière mais inversement.
pollux- Messages : 2265
Date d'inscription : 26/05/2010
Localisation : La Rochelle
Re: Temps de débarquement et d'embarquement d'une chaloupe.
Merci, Simon, pour ta patience !
Merci également pour tes explications. Je remarque que le mot chaloupe n'y est pas prononcé... Est à dire que le dessin de JCL est faux ?
Grace au "traversin", j'ai pu trouver l'emplacement ou la sortie de ces deux pièces dans la monographie de JCL.


Comme le disait fort justement André, c'est bien plus simple !
Bon, je n'ai plus qu'à simplifier également mon schéma... défaire et refaire, c'est toujours travailler !
Cordialement,
Thierry

Merci également pour tes explications. Je remarque que le mot chaloupe n'y est pas prononcé... Est à dire que le dessin de JCL est faux ?
Grace au "traversin", j'ai pu trouver l'emplacement ou la sortie de ces deux pièces dans la monographie de JCL.


Comme le disait fort justement André, c'est bien plus simple !

Bon, je n'ai plus qu'à simplifier également mon schéma... défaire et refaire, c'est toujours travailler !

Cordialement,
Thierry
Re: Temps de débarquement et d'embarquement d'une chaloupe.
pollux a écrit:
...
Si les palans de caliorme et de bout de vergue sont bien en place, ils ont des fonctions différentes. Les caliornes servent pour les embarcations lourdes càd la chaloupe, les palans de bout de vergue pour les lègères càd les canots.
Le texte cité plus haut est bien clair sur ce distingo.

Quand au nombre de caliornes, idem, c'est précisé :

Sur les gravures anciennes, il n'y a jamais trois palans crochés à chaque extrémité, on n'en voit toujours que deux.

Re: Temps de débarquement et d'embarquement d'une chaloupe.
A la page 94 de sa monographie sur la chaloupe (Embarquement et débarquement de la chaloupe), Jean-Claude Lemineur écrit :
"[...] Le rembarquement commence par l'installation des palans destiné au levage. La chaloupe d'une longueur de 36 pieds pèse en moyenne 8.200 Livres. Si, pour lever les canots, les palans de bout de vergue et d'étais suffisent, le poids de la chaloupe impose des mesures adaptées. Le palan de bout de vergue est remplacé par deux palans de caliorne de chaloupe, et la vergue qui fait office de flèche est soutenue davantage par une fausse balancine capelée à l'endroit du premier palan de caliorne et par un grelin un peu à l'écart de celui-ci. L'extrémité du grelin s'achève par un œillet sur lequel s'aiguillera le deuxième palan de caliorne."
En l'absence de précision des sources historiques, qui faut-il croire ?
Cordialement,
Thierry
"[...] Le rembarquement commence par l'installation des palans destiné au levage. La chaloupe d'une longueur de 36 pieds pèse en moyenne 8.200 Livres. Si, pour lever les canots, les palans de bout de vergue et d'étais suffisent, le poids de la chaloupe impose des mesures adaptées. Le palan de bout de vergue est remplacé par deux palans de caliorne de chaloupe, et la vergue qui fait office de flèche est soutenue davantage par une fausse balancine capelée à l'endroit du premier palan de caliorne et par un grelin un peu à l'écart de celui-ci. L'extrémité du grelin s'achève par un œillet sur lequel s'aiguillera le deuxième palan de caliorne."
En l'absence de précision des sources historiques, qui faut-il croire ?

Cordialement,
Thierry
Re: Temps de débarquement et d'embarquement d'une chaloupe.
Lorsque j'ai posté ma réponse ci-avant, je n'avais pas lu la réponse de Gérard...
Je me permets une hypothèse sous forme de question : pourrait-il y avoir une différence entre la manière de faire du manuel de 1835 (de mémoire) et la manière employée vers 1780 ?
Thierry
Je me permets une hypothèse sous forme de question : pourrait-il y avoir une différence entre la manière de faire du manuel de 1835 (de mémoire) et la manière employée vers 1780 ?
Thierry

Re: Temps de débarquement et d'embarquement d'une chaloupe.
Peu probable, mêmes causes, mêmes effets. Les instruments et le but sont les mêmes. Pourquoi s'embarrasser de 4 palans quand deux suffisent.


Re: Temps de débarquement et d'embarquement d'une chaloupe.
Bon, cela sonne comme une condamnation sans appel de l'auteur de la monographie...
Je vais modifier mes schémas en conséquence.
Thierry

Je vais modifier mes schémas en conséquence.
Thierry
Re: Temps de débarquement et d'embarquement d'une chaloupe.
Bonsoir,
J'ai envoyé un courriel à Jean-Claude Lemineur pour lui demander quelle source historique il a utilisée pour écrire son chapitre sur l'embarquement et le débarquement de la chaloupe...
Wait & see... or wait & sea...
Cordialement,
Thierry

J'ai envoyé un courriel à Jean-Claude Lemineur pour lui demander quelle source historique il a utilisée pour écrire son chapitre sur l'embarquement et le débarquement de la chaloupe...
Wait & see... or wait & sea...
Cordialement,
Thierry
Re: Temps de débarquement et d'embarquement d'une chaloupe.
Bonjour à tous,
Dans un deuxième temps, voici la synthèse vue de bâbord.
Merci pour vos critiques dans tous les domaines, en particulier au niveau des "points d'ancrage" des étais de grand mât. Ne disposant pas des volumes de Jean Boudriot, je suis dans l'bleu et je n'ai pas réussi à trouver la réponse en examinant les clichés de la superbe maquette de Jacques Fichant.

Cordialement,
Thierry

Dans un deuxième temps, voici la synthèse vue de bâbord.
Merci pour vos critiques dans tous les domaines, en particulier au niveau des "points d'ancrage" des étais de grand mât. Ne disposant pas des volumes de Jean Boudriot, je suis dans l'bleu et je n'ai pas réussi à trouver la réponse en examinant les clichés de la superbe maquette de Jacques Fichant.

Cordialement,
Thierry
Re: Temps de débarquement et d'embarquement d'une chaloupe.
Juste pour le souvenir! 50 ans déjà... mon père s'était essayé à cette manœuvre sur LE PHENIX. Aujourd'hui il ne me reste que quelques photos à voir ICI
Re: Temps de débarquement et d'embarquement d'une chaloupe.
j.mail. a écrit:Juste pour le souvenir! 50 ans déjà... mon père s'était essayé à cette manœuvre sur LE PHENIX. Aujourd'hui il ne me reste que quelques photos à voir ICI
Bonjour Jacques,

Merci beaucoup pour ces photographies du vaisseau de 86 canons le Phénix, construit par votre père Pierre dans les années 70, dont l'original n'avait pas vu le jour...
Votre site est superbe !
Cordialement,
Thierry
Re: Temps de débarquement et d'embarquement d'une chaloupe.
Thierry,
Voici une image extraite du "Traité pratique du gréement des vaisseaux" de Lescallier (1791).
Il semble que tu mélanges étais et palans d'étai... ce sont deux choses différentes.

Boudriot précise, dans son tome IV du 74, que pour la manœuvre des canots ne sont utilisés que les palans d'étai et ceux des bouts de vergue; pour la chaloupe, sont montées les caliornes de vergue utilisées avec les palans d'étai.
Voici une image extraite du "Traité pratique du gréement des vaisseaux" de Lescallier (1791).
Il semble que tu mélanges étais et palans d'étai... ce sont deux choses différentes.

Boudriot précise, dans son tome IV du 74, que pour la manœuvre des canots ne sont utilisés que les palans d'étai et ceux des bouts de vergue; pour la chaloupe, sont montées les caliornes de vergue utilisées avec les palans d'étai.
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Francis
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