L'Hermione

Petit reportage de France 3 La Rochelle.

Des nouvelle de la frégate :
(la vidéo est longue et plutôt de mauvaise qualité mais bon)

Un article de Sud-Ouest :

https://www.sudouest.fr/pyrenees-atlantiques/anglet/l-hermione-un-champignon-qui-demange-et-delie-les-langues-10591885.php

Bonjour Bernard,
Tu n'as pas un peu plus de détails, comme non abonné je reste un peu sur ma faim.

Ha ben merdalor.
Il était visible à tout le monde ce matin

Désolé

Sur le forum "la royale" une transcription :

https://www.laroyale-modelisme.net/t28271p125-actualites-maritimes#647353

Merci Bernard

Très intéressant, merci ! (ainsi que l'article précédent sur le même fil du forum, relatif au croiseur russe Moscou...)

Thierry

Dur dur ! après lecture de ces polémiques sur la construction de cette remarquable réplique, on crois comprendre que les bois choisis n’ont pas toujours suivi le processus de base avant leur utilisation. Pire,les stocks ont pu également être mélangés au fil des arrivages???
Les Marines d’autrefois quand c’était possible, pendant plusieurs années stockaient les bois dans des parcs à même la vase en eau de mer ou saumâtre pour les laver de leur tanins et aussi éviter l’attaque des vers et des champignons.
A mon étonnement dans cette polémique, je constate que le séjour prolongé en eau douce n’est jamais évoqué.

S'ils l'avait fait en plastique ou en métal...

Bernard HUC a écrit:S'ils l'avaient faite en plastique ou en métal...

Bonne idée pour la prochaine.
 Ou alors mieux, on investi comme ci dessous avant que les chinois n'aient pillé tout nos chênes.

Tu ne t'en souviens peut être pas mais en 45 lorsque l'on a voulu utiliser du bois stocké dans la Penfield il s'est avéré impossible à scier tellement il était grêlé d'éclats de bombes .
url=https://servimg.com/view/15242245/1874][/url]
Cet éclat était dans un plateau de poirier acheté en Normandie et a été à l'origine de la destruction d'une lame de scie .

Pierre

J.Guydal a écrit:
A mon étonnement dans cette polémique, je constate que le séjour prolongé en eau douce n’est jamais évoqué.

C'est évoqué dans la vidéo You tube du message au-dessus.

Pierre, je me souviens bien de ces trous de bombes , il y en avait quelques uns dans le parc à bois. A cette époque , avant le barrage, cette partie recevait les deux marées par jour.Je connais bien cet endroit, c'était le terrain de jeux de mon enfance.
Il ne faisait pas bon s'approcher de ces cratères qui retenaient les poissons à basse mer , la vase extrêmement molle autour du trou vous aurait engloutie.
A l'entrée de l'atelier à bois sur l'ile factice étaient exposés différents objets qui conservés au fil du temps,étaient incrustés par le plus grand des hasards au cœur du bois.
Je me souviens d'une serpe engloutie après la croissance de l'arbre. Celle-ci accrochée à la naissance d'une branche par un bucheron avait su se faire oublier là pendant un bon nombre de dizaines d'années avant réapparaitre pour le malheur d'une scie.

Il est dit? au sujet des trous de bombes que durant la guerre, les avions venant d'Angleterre pour déverser leur chargement d'explosif, recalaient leur trajectoire sur la Penfeld. peut être que parfois, suivant les circonstances, il pouvait être intéressant de délester un peu avant pour éviter une issue hasardeuse?

Le document suivant vient des archives de la Marine, les premières photos. Ici: le 23 aout 1862.
C'est la maison des gardiens du parc bois devant un capharnaüm de billes de bois.
(Intéressante à juste titre pour moi,car on y voit à cette époque la maison (haute) qui sera la propriété de mes grands parents où j'ai passé mon enfance.)

La maison où je suis né elle aussi est restée debout.

Pierre

le Spahi a écrit:Très intéressant, merci ! (ainsi que l'article précédent sur le même fil du forum, relatif au croiseur russe Moscou...)

Thierry

Le croiseur Moscou a coulé pendant son remorquage en Mer Noire !

Thierry

Des nouvelles ICI

Au total 10 000 000 Euros pour un retour à la navigation... pas simple !

Quelle idée aussi de vouloir cultiver des champignons pour l'équipage...

Thierry

Je me demande s'ils vont y arriver.

S'ils avaient fait une coque en métal doublée à l'intérieur de faux couples en bois etc, ils n'en seraient pas là.
Idem pour la future réplique dont on parlait l'autre jour.

L'éternel débat entre : "on se fait plaisir" ou "on veut que ça dure" trouve là un éclairage cruel.
Surtout que la coque, une fois qu'elle est dans l'eau on ne la voit plus.

Bernard

Un autre petit article dans "Le Télégramme de Brest."
Rien de nouveau, ce sont les descriptions des dégâts décrits par Yann Mauffret, le patron du Guip,
sinon la dernière photo très explicite qui montre l'état du bois si peu de temps après la construction.
De toute évidence, on a manqué de discernement dans le choix du matériau,
ou on a pris du bois de cageot à défaut de mieux ?!!!

Si on compare avec la frégate Shtandart, revenue en France sous pavillon Russe, dont j'avais conté les réparations importantes il y a quelques années déjà lors du grand carénage de celle-ci à Hellevoetsluis en Hollande, elle paraît avoir nettement mieux résisté aux années. Construite dans les années 90 et mise à l'eau en 1999, le chêne russe paraît de meilleure qualité.
Maintenant, je ne sais pas quelles sont les normes de sécurité qui lui sont imposées, avec son pavillon russe (?) Et son capitaine moitié Russe, moitié Ukrainien.

Les bois de pays froid poussent avec plus de difficultés, et quand ils dominent le climat, leur bois est plus serré et dense.
Ce n'est pas pour rien que Français et Anglais maintenaient une "route" de la Baltique au XVIIIème et début XIXème.

J'ai revisité le Gotheborg à Nice il y a 3 semaines.
Il a été mis à l'eau en 2004. Il repartait pour un voyage en Asie.
Comme quoi tout le monde n'est pas égal face à la maladie ...




Bernard

Le temps de construction ne pourrait-il pas être également en cause ?

Pierre

Carrick a écrit:
Les bois de pays froid poussent avec plus de difficultés, et quand ils dominent le climat, leur bois est plus serré et dense.
Ce n'est pas pour rien que Français et Anglais maintenaient une "route" de la Baltique au XVIIIème et début XIXème.

C'était surtout du bois de mâture.

Pour L'Hermione, il me semble que le bois d'oeuvre n'était pas franchement sec-sec, du moins pas assez pour ce type de construction.

C'est vrai, Chef, mais ça ne contredit pas ce que j'ai écrit.
De plus je n'ai, pour mon compte, jamais lu le débit d'un chargement de bois venant de la Baltique
Seulement du résineux de mâture ?

Peut-être pas que des résineux mais dans tout ce que j'ai lu à ce sujet, c'était à chaque fois des chargements de pins.