Le Dragon de L'Espine : du cotre corsaire de Guernesey à la corvette royale française 1779-1783.
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Marine et Modélisme d'Arsenal :: L'ARSENAL, Architecture Navale traditionnelle :: Mâture, gréement et voilure
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Re: Le Dragon de L'Espine : du cotre corsaire de Guernesey à la corvette royale française 1779-1783.
Je dirais que c'est pas loin d'une piece de 4.
Yoann gui- Messages : 508
Date d'inscription : 13/07/2021
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Re: Le Dragon de L'Espine : du cotre corsaire de Guernesey à la corvette royale française 1779-1783.
_______________________________________________
Ils ne savaient pas que c’était impossible alors ils l’ont fait.
(Mark Twain)
laurent94- Modérateur
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Re: Le Dragon de L'Espine : du cotre corsaire de Guernesey à la corvette royale française 1779-1783.
Une pièce de 4 mesure 1.49 m de longueur sur 1.08 de diamètre. Ce n'est donc pas une pièce de 4 française.
Peut-être anglaise dont je n'ai pas les dimensions.

Peut-être anglaise dont je n'ai pas les dimensions.

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Re: Le Dragon de L'Espine : du cotre corsaire de Guernesey à la corvette royale française 1779-1783.
Merci beaucoup à tous les trois pour ces utiles éléments !
Thierry

Thierry
Re: Le Dragon de L'Espine : du cotre corsaire de Guernesey à la corvette royale française 1779-1783.
Ça dépend de la marge du "environ"
Apparemment l'équivalent anglois se serait 4ft 6in long et diamètre 3ft.

Apparemment l'équivalent anglois se serait 4ft 6in long et diamètre 3ft.
Yoann gui- Messages : 508
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Re: Le Dragon de L'Espine : du cotre corsaire de Guernesey à la corvette royale française 1779-1783.
Yoann gui a écrit:Ça dépend de la marge du "environ"![]()
Apparemment l'équivalent anglois se serait 4ft 6in long et diamètre 3ft.
Bonjour Yoann,
Tu as trouvé le dernier renseignement dans un ouvrage américain ou britannique ?
Thierry
Re: Le Dragon de L'Espine : du cotre corsaire de Guernesey à la corvette royale française 1779-1783.
Yoann gui- Messages : 508
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Re: Le Dragon de L'Espine : du cotre corsaire de Guernesey à la corvette royale française 1779-1783.
_______________________________________________
Ils ne savaient pas que c’était impossible alors ils l’ont fait.
(Mark Twain)
laurent94- Modérateur
- Messages : 821
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Re: Le Dragon de L'Espine : du cotre corsaire de Guernesey à la corvette royale française 1779-1783.
Bonjour à tous,
J'ai peut-être déjà posé la question par le passé mais je n'en trouve plus la réponse...
Dans la phrase suivante "une voie d’eau peu considérable dans les commencements", que faut-il entendre par "les commencements" ?
Thierry
J'ai peut-être déjà posé la question par le passé mais je n'en trouve plus la réponse...
Dans la phrase suivante "une voie d’eau peu considérable dans les commencements", que faut-il entendre par "les commencements" ?
Thierry
Re: Le Dragon de L'Espine : du cotre corsaire de Guernesey à la corvette royale française 1779-1783.
Je cherchais un terme ancien d'architecture navale... mais je pense à présent que "dans les commencement" signifie tout simplement "au début" !
Thierry

Thierry
Re: Le Dragon de L'Espine : du cotre corsaire de Guernesey à la corvette royale française 1779-1783.
J'étais en train de l'écrire

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Re: Le Dragon de L'Espine : du cotre corsaire de Guernesey à la corvette royale française 1779-1783.
Bonjour à tous,
Je reviens d'une réunion organisée ce matin chez l'éditeur d'un ouvrage écrit par Florence Prudhomme et votre serviteur.
Il s'agit d'un ouvrage illustré noir et blanc, le plus souvent au trait, relatif aux services à la mer du chevalier Joseph de L'Espine sous la royauté de Louis XVI, sur fond de la guerre de l'Indépendance américaine. Le récit historique s'inscrit dans le créneau 1778-1783.
La maquette a été rendue le 15 avril dernier (820 heures de travail sur cinq mois et demi) et bientôt vont débuter les navettes entre auteurs et éditeur pour des modifications diverses et variées.
L'ouvrage devrait sortir de l'impression le 22 septembre prochain et devrait être disponible en librairie le 6 octobre. Encore pas mal de boulot en perspective mais on voit un peu mieux le bout du tunnel.
Thierry
Je reviens d'une réunion organisée ce matin chez l'éditeur d'un ouvrage écrit par Florence Prudhomme et votre serviteur.
Il s'agit d'un ouvrage illustré noir et blanc, le plus souvent au trait, relatif aux services à la mer du chevalier Joseph de L'Espine sous la royauté de Louis XVI, sur fond de la guerre de l'Indépendance américaine. Le récit historique s'inscrit dans le créneau 1778-1783.
La maquette a été rendue le 15 avril dernier (820 heures de travail sur cinq mois et demi) et bientôt vont débuter les navettes entre auteurs et éditeur pour des modifications diverses et variées.
L'ouvrage devrait sortir de l'impression le 22 septembre prochain et devrait être disponible en librairie le 6 octobre. Encore pas mal de boulot en perspective mais on voit un peu mieux le bout du tunnel.

Thierry
maqars et Yoann gui aiment ce message
Re: Le Dragon de L'Espine : du cotre corsaire de Guernesey à la corvette royale française 1779-1783.


Encore un peu de patience

Yoann gui- Messages : 508
Date d'inscription : 13/07/2021
Localisation : Metz
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Re: Le Dragon de L'Espine : du cotre corsaire de Guernesey à la corvette royale française 1779-1783.
Bonjour à tous,
Je suis en train d'exploiter un rapport "d'espionnage" naval et terrestre rédigé par le lieutenant de vaisseau Joseph de L'Espine en 1787. Il s'agit du résultat d'une mission spéciale de renseignement donnée personnellement par le secrétaire d'Etat à la Marine - le comte de La Luzerne - à L'Espine. Effectuée en temps de paix, cette mission est relative aux facilités anglaises de la Jamaïque et à la défense de l'île (fortifications, troupes à terre, etc.).
Du fait de la "saison des ouragans", la Royal Navy, non seulement passe d'un mouillage à un autre au moment de l'hivernage (15 juillet), mais démonte en plus tous les mâts de hune de ses bâtiments. A la fin de l'hivernage, la première opération consiste donc logiquement à remonter tous les mâts de hune.
Cette opération était-elle courante et était-elle pratiquée également dans la Marine royale française de cette époque ?
Thierry
Je suis en train d'exploiter un rapport "d'espionnage" naval et terrestre rédigé par le lieutenant de vaisseau Joseph de L'Espine en 1787. Il s'agit du résultat d'une mission spéciale de renseignement donnée personnellement par le secrétaire d'Etat à la Marine - le comte de La Luzerne - à L'Espine. Effectuée en temps de paix, cette mission est relative aux facilités anglaises de la Jamaïque et à la défense de l'île (fortifications, troupes à terre, etc.).
Du fait de la "saison des ouragans", la Royal Navy, non seulement passe d'un mouillage à un autre au moment de l'hivernage (15 juillet), mais démonte en plus tous les mâts de hune de ses bâtiments. A la fin de l'hivernage, la première opération consiste donc logiquement à remonter tous les mâts de hune.
Cette opération était-elle courante et était-elle pratiquée également dans la Marine royale française de cette époque ?
Thierry
Re: Le Dragon de L'Espine : du cotre corsaire de Guernesey à la corvette royale française 1779-1783.
Bonjour,
C'est aussi courant dans la marine française, peu de navires sont en mer en hiver.
Les autres restent donc au port et sont mis "en hivernage" opération qui consiste au démontage complet du gréement et de la mâture sauf les bas mâts, retraits des poudres et des vivres restants, de toutes les futailles, souvent d'une grande partie du lest pour lavage, de l'artillerie (canons, boulets, etc.), démontage des literies, des meubles et autres équipements, etc.
Tous ces objets sont stockés dans des entrepots spécifiques à chaque vaisseau pour un réarmement au printemps. Les navires sont alors mis en rade amarrés à un corps mort et confiés à un gardien. Celui du Fleuron par exemple y mettra accidentellement le feu en 1745 ce qui entrainera sa destruction totale.

C'est aussi courant dans la marine française, peu de navires sont en mer en hiver.
Les autres restent donc au port et sont mis "en hivernage" opération qui consiste au démontage complet du gréement et de la mâture sauf les bas mâts, retraits des poudres et des vivres restants, de toutes les futailles, souvent d'une grande partie du lest pour lavage, de l'artillerie (canons, boulets, etc.), démontage des literies, des meubles et autres équipements, etc.
Tous ces objets sont stockés dans des entrepots spécifiques à chaque vaisseau pour un réarmement au printemps. Les navires sont alors mis en rade amarrés à un corps mort et confiés à un gardien. Celui du Fleuron par exemple y mettra accidentellement le feu en 1745 ce qui entrainera sa destruction totale.

a.piot, le Spahi et jean pascal ducret aiment ce message
Re: Le Dragon de L'Espine : du cotre corsaire de Guernesey à la corvette royale française 1779-1783.
Bonjour Monsieur Delacroix,
Merci beaucoup pour ces explications très claires ! Au niveau de la Royal Navy en station à la Jamaïque, il semble que seules les hunes étaient démontées après avoir fait passer les bâtiments (5 ou 6 en 1787) du mouillage de Port Royal à celui plus sécurisé de Kingston, surtout du fait de la nature du fond de la rade assurant une bonne prise aux ancres.
PS. Je me demande si ce ne serait pas un descendant du gardien du Fleuron qui gardait Notre-Dame de Paris à la mi-avril 2019...
Thierry

Merci beaucoup pour ces explications très claires ! Au niveau de la Royal Navy en station à la Jamaïque, il semble que seules les hunes étaient démontées après avoir fait passer les bâtiments (5 ou 6 en 1787) du mouillage de Port Royal à celui plus sécurisé de Kingston, surtout du fait de la nature du fond de la rade assurant une bonne prise aux ancres.
PS. Je me demande si ce ne serait pas un descendant du gardien du Fleuron qui gardait Notre-Dame de Paris à la mi-avril 2019...
Thierry
G. Delacroix aime ce message
Re: Le Dragon de L'Espine : du cotre corsaire de Guernesey à la corvette royale française 1779-1783.
Démonter seulement les hunes ?! C'est bizarre
Yoann gui- Messages : 508
Date d'inscription : 13/07/2021
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Re: Le Dragon de L'Espine : du cotre corsaire de Guernesey à la corvette royale française 1779-1783.
Démonter les hunes implique une mise en bas de toute la mature haute donc bien plus que les hunes. Ca peut se comprendre à la Jamaïque avec les ouragans.
En station, on effectue pas un hivernage suivant les règles pratiquées dans les arsenaux, on s'adapte.

En station, on effectue pas un hivernage suivant les règles pratiquées dans les arsenaux, on s'adapte.

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Re: Le Dragon de L'Espine : du cotre corsaire de Guernesey à la corvette royale française 1779-1783.
On peut voir l'opération en ce moment sur l'Hermione sur youtube

Yoann gui- Messages : 508
Date d'inscription : 13/07/2021
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