Planche d'une goélette du XVIIIe siècle du genre Colonial Schooner.
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Re: Planche d'une goélette du XVIIIe siècle du genre Colonial Schooner.
Bien vu Nick. Effectivement, je me suis trompé. Merci à toi.
Alain Degny- Messages : 209
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Planche d'une goélette du XVIIIe siècle du genre Colonial Schooner.
Bonsoir Thierry,
La figure de proue est de belle facture. Mais c'est sans doute une fantaisie artistique de Chapman.
Les colonial schooners achetées par la Royal Navy étaient au nombre de six. La Hannah, le Sir Edward Hawke et le Earl of Egmont n'ont pas de taille-mer, donc pas de figure de proue. Les petites Magdalen et Sultana ont une décoration minimaliste et de l'Halifax, on ne connait avec certitude que les deux sirènes appuyées contre les herpes. la combinaison avec le seahorse (photo page précédente) est une spéculation de Harold Hahn. Ce que l'on sait également par le livre de M V Brewington, The Ship Carvers of North America, c'est que le lion est passé de mode dans cette seconde moitié du XVIIIe siècle. Le dragon n'a pas non plus la cote et le Figureheads of the Royal Navy de David Pulvertaft mentionne qu'il n'apparaît qu'à la toute fin du XVIIIe.
Sur les quatre navires de la Royal Navy ayant porté le nom de Dragon (XIXe siècle), trois ont pour figure de proue cet animal fantastique (dragon ailé, dragon dressé, tête de dragon). Le quatrième est un buste de guerrier. Celui-ci est due au Figurehead Carver Edward Hallyer de Portsmouth. Le dragon dressé à Frederick Dickerson de Plymouth, deux dynasties familiales spécialisées dans la production de figures de proue et bénéficiant d’une « Prerogative » de l’Amirauté.
Est-ce que Chapman a été impressionné par le Fáfnir de la mythologie scandinave? Voila un autre sujet pouvant tourner au débat d'école talmudique.
La figure de proue est de belle facture. Mais c'est sans doute une fantaisie artistique de Chapman.
Les colonial schooners achetées par la Royal Navy étaient au nombre de six. La Hannah, le Sir Edward Hawke et le Earl of Egmont n'ont pas de taille-mer, donc pas de figure de proue. Les petites Magdalen et Sultana ont une décoration minimaliste et de l'Halifax, on ne connait avec certitude que les deux sirènes appuyées contre les herpes. la combinaison avec le seahorse (photo page précédente) est une spéculation de Harold Hahn. Ce que l'on sait également par le livre de M V Brewington, The Ship Carvers of North America, c'est que le lion est passé de mode dans cette seconde moitié du XVIIIe siècle. Le dragon n'a pas non plus la cote et le Figureheads of the Royal Navy de David Pulvertaft mentionne qu'il n'apparaît qu'à la toute fin du XVIIIe.
Sur les quatre navires de la Royal Navy ayant porté le nom de Dragon (XIXe siècle), trois ont pour figure de proue cet animal fantastique (dragon ailé, dragon dressé, tête de dragon). Le quatrième est un buste de guerrier. Celui-ci est due au Figurehead Carver Edward Hallyer de Portsmouth. Le dragon dressé à Frederick Dickerson de Plymouth, deux dynasties familiales spécialisées dans la production de figures de proue et bénéficiant d’une « Prerogative » de l’Amirauté.
Est-ce que Chapman a été impressionné par le Fáfnir de la mythologie scandinave? Voila un autre sujet pouvant tourner au débat d'école talmudique.
Alain Degny- Messages : 209
Date d'inscription : 30/11/2016
Localisation : Oise
Re: Planche d'une goélette du XVIIIe siècle du genre Colonial Schooner.
Bonsoir Alain,
Un grand merci pour toutes ces précisions !
Comme vous vous en doutez, ma recherche présente un lien certain avec une figure de proue "imaginée" qui, au mieux existe sous une forme à déterminer, au pire n'a jamais existé…
La couche de sédiments est telle au-dessus de la figure de proue "imaginée" du Dragon, que les fouilles de l'été dernier n'ont pas permis d'accéder à la profondeur requise. Des pannes successives de la suceuse ont fortement obéré le rendement escompté. Il semble toutefois que le directeur de plongée se prépare à retenter l'aventure avec un meilleur matériel, en juillet prochain. On croise les doigts !
Amicalement,
Thierry
Un grand merci pour toutes ces précisions !
Comme vous vous en doutez, ma recherche présente un lien certain avec une figure de proue "imaginée" qui, au mieux existe sous une forme à déterminer, au pire n'a jamais existé…
La couche de sédiments est telle au-dessus de la figure de proue "imaginée" du Dragon, que les fouilles de l'été dernier n'ont pas permis d'accéder à la profondeur requise. Des pannes successives de la suceuse ont fortement obéré le rendement escompté. Il semble toutefois que le directeur de plongée se prépare à retenter l'aventure avec un meilleur matériel, en juillet prochain. On croise les doigts !
Amicalement,
Thierry
Re: Planche d'une goélette du XVIIIe siècle du genre Colonial Schooner.
Bonjour- J'ai été chargé par une association française de retrouver des plans d'une goélette construite sur l'île du Cap Breton, en Nouvelle-Écosse, dans les années 1740 (alors appelée Royal Island) avec l'intention de construire une réplique de la goélette.
Le nom du navire était la Françoise-du-Lac, construite en 1741 à Île Royale, de 30 tonneaux, 1 pont, tirant d'eau chargé : 8 pieds, et tirant d'eau non chargé : 5 pieds.
Malheureusement, ni Archives Canada ni les archives nationales de Paris n'ont pu localiser les plans de la Françoise-du-Lac.
Les Archives de la Nouvelle-Écosse m'ont conseillé de communiquer avec des associations qui détiennent des modèles de bateaux, la raison pour laquelle j'ai contacté l'Association des amis du Musée national de la marine, qui m'ont communiqué ce forum.
J'ai vue dans cette discussion que vous parlez de goélettes, et je me demandait si quelqu'un a des informations sur la Françoise-du-Lac ou d'un autre goéllette qui pourra s'approcher au détails de la Françoise-du-lac. Les plans du bateaux seront tres appreciés.
Merci
Le nom du navire était la Françoise-du-Lac, construite en 1741 à Île Royale, de 30 tonneaux, 1 pont, tirant d'eau chargé : 8 pieds, et tirant d'eau non chargé : 5 pieds.
Malheureusement, ni Archives Canada ni les archives nationales de Paris n'ont pu localiser les plans de la Françoise-du-Lac.
Les Archives de la Nouvelle-Écosse m'ont conseillé de communiquer avec des associations qui détiennent des modèles de bateaux, la raison pour laquelle j'ai contacté l'Association des amis du Musée national de la marine, qui m'ont communiqué ce forum.
J'ai vue dans cette discussion que vous parlez de goélettes, et je me demandait si quelqu'un a des informations sur la Françoise-du-Lac ou d'un autre goéllette qui pourra s'approcher au détails de la Françoise-du-lac. Les plans du bateaux seront tres appreciés.
Merci
Talia- Messages : 4
Date d'inscription : 18/12/2024
Localisation : Paris
Re: Planche d'une goélette du XVIIIe siècle du genre Colonial Schooner.
Bonjour Talia,
Si je comprends bien, ce navire corsaire a été pris par les Anglais dans le secteur d'Ouessant... Il serait sans doute judicieux de consulter le fonds des plans de Greenwich.
La Françoise-du-Lac, goélette construite en 1741 à Ile Royale, 30 tonneaux, 1 pont, tirant d'eau chargé : 8 pieds, tirant d'eau non chargé : 5 pieds. Après une campagne de pêche13 terminée en février 1744, la Françoise-du-Lac est armée14 par Gilles Vasse pour Le Pestour de la Garande, son propriétaire, pour faire la course aux ennemis du Roy avec 9 canons (de 3 et 2 livres), 50 fusils, 18 sabres, 67 hommes. Elle quitte Granville le 30 mai. Au large d'Ouessant, en juillet, le capitaine François Martin Poittevin poursuit une quinzaine de bâtiments anglais mais se laisse surprendre par deux senaus de 16 et 12 canonsNote 5. Le pavillon est baissé après six heures d’un très violent combat, au cours duquel une cinquantaine de marins français perdirent la vie et Georges René Le PelleyNote 6, la jambe droite.
« On me proposa la place de premier lieutenant sur deux corsaires. J’optais pour le plus petit, une goélette de six canons, soixante hommes, ‘’la Françoise-du-Lac’’, armateur Monsieur Vasse, capitaine Poittevin. Il fallut tout quitter. Nous partîmes en juin. Arrivés près d’Ouessant, nous vîmes une flotte de quinze petits bâtiments. Nous arrivâmes dessus. Elle étoit anglaise mais notre capitaine, croyant tout prendre, n’avoit pas distingué un senault, corsaire de seize canons et un bateau idem de douze. Nous nous trouvâmes à portée de faire feu quand nous les reconnûmes. Nous voulions fuir. Ils marchoient mieux que nous. il fallut se battre. Le combat commença à midi et ne finit qu’à six heures, que nous fûmes pris, avec perte de cinquante hommes, toujours de vergue à vergue.
Au commencement du combat, je reçus une blessure d’une mitraille au bras gauche ; sur les trois heures, une balle de fusil dans la cuisse gauche. J’avois toujours resté sur le pont. Peu avant de nous rendre, le capitaine nous l’annonça. En passant de proue à poupe, un de mes camarades et moi trouvâmes sur notre passage deux fusils encore chargés. « Tirons-les dîmes-nous, nous tuerons peut-être encore deux Anglais. »
Aussitôt dit que fait, je mets mon pied gauche sur la lisse pour mieux découvrir. Mon camarade mit le genouil sur le tillac et fait feu avec moi sous mon bras. Un boulet ramé nous arrive, me coupe la jambe droite et coupe mon camarade en deux. Le pavillon fut baissé, et les vainqueurs vinrent s’emparer de leur proie. Nous nous étions battus en chemise. La mienne, teintée de sang et de poudre, fut trouvée fine par les Anglais et enlevée. On m’en donna une de serpillière à la place. J’étois pourtant étendu sur le tillac et la jambe emportée. »
(in Georges-René Pléville Le Pelley, Mémoires d'un Granvillais, p. 35-36).
Source : "https://fr.wikipedia.org/wiki/Corsaires_granvillais
Voir aussi : https://threedecks.org/index.php?display_type=show_ship&id=27946
Thierry
Si je comprends bien, ce navire corsaire a été pris par les Anglais dans le secteur d'Ouessant... Il serait sans doute judicieux de consulter le fonds des plans de Greenwich.
La Françoise-du-Lac, goélette construite en 1741 à Ile Royale, 30 tonneaux, 1 pont, tirant d'eau chargé : 8 pieds, tirant d'eau non chargé : 5 pieds. Après une campagne de pêche13 terminée en février 1744, la Françoise-du-Lac est armée14 par Gilles Vasse pour Le Pestour de la Garande, son propriétaire, pour faire la course aux ennemis du Roy avec 9 canons (de 3 et 2 livres), 50 fusils, 18 sabres, 67 hommes. Elle quitte Granville le 30 mai. Au large d'Ouessant, en juillet, le capitaine François Martin Poittevin poursuit une quinzaine de bâtiments anglais mais se laisse surprendre par deux senaus de 16 et 12 canonsNote 5. Le pavillon est baissé après six heures d’un très violent combat, au cours duquel une cinquantaine de marins français perdirent la vie et Georges René Le PelleyNote 6, la jambe droite.
« On me proposa la place de premier lieutenant sur deux corsaires. J’optais pour le plus petit, une goélette de six canons, soixante hommes, ‘’la Françoise-du-Lac’’, armateur Monsieur Vasse, capitaine Poittevin. Il fallut tout quitter. Nous partîmes en juin. Arrivés près d’Ouessant, nous vîmes une flotte de quinze petits bâtiments. Nous arrivâmes dessus. Elle étoit anglaise mais notre capitaine, croyant tout prendre, n’avoit pas distingué un senault, corsaire de seize canons et un bateau idem de douze. Nous nous trouvâmes à portée de faire feu quand nous les reconnûmes. Nous voulions fuir. Ils marchoient mieux que nous. il fallut se battre. Le combat commença à midi et ne finit qu’à six heures, que nous fûmes pris, avec perte de cinquante hommes, toujours de vergue à vergue.
Au commencement du combat, je reçus une blessure d’une mitraille au bras gauche ; sur les trois heures, une balle de fusil dans la cuisse gauche. J’avois toujours resté sur le pont. Peu avant de nous rendre, le capitaine nous l’annonça. En passant de proue à poupe, un de mes camarades et moi trouvâmes sur notre passage deux fusils encore chargés. « Tirons-les dîmes-nous, nous tuerons peut-être encore deux Anglais. »
Aussitôt dit que fait, je mets mon pied gauche sur la lisse pour mieux découvrir. Mon camarade mit le genouil sur le tillac et fait feu avec moi sous mon bras. Un boulet ramé nous arrive, me coupe la jambe droite et coupe mon camarade en deux. Le pavillon fut baissé, et les vainqueurs vinrent s’emparer de leur proie. Nous nous étions battus en chemise. La mienne, teintée de sang et de poudre, fut trouvée fine par les Anglais et enlevée. On m’en donna une de serpillière à la place. J’étois pourtant étendu sur le tillac et la jambe emportée. »
(in Georges-René Pléville Le Pelley, Mémoires d'un Granvillais, p. 35-36).
Source : "https://fr.wikipedia.org/wiki/Corsaires_granvillais
Voir aussi : https://threedecks.org/index.php?display_type=show_ship&id=27946
Thierry
Dernière édition par le Spahi le Sam 21 Déc 2024 - 11:26, édité 1 fois
bicdan et Talia aiment ce message
Re: Planche d'une goélette du XVIIIe siècle du genre Colonial Schooner.
Bonjour Thierry- merci pour votre réponse vite! Oui c'est effectivement le bateau en question!
J'ai déjà communiqué avec le 'National Maritime Museum - Royal Museums Greenwich', mais malheureusement ils n'ont pas pu trouver les plans de la Francoise-du-Lac. J'ai aussi communiqué avec plusieurs archives au Canada, Archives National, ainsi que les archives en Nouvelle-écosse et Louisbourg sans succès.
Apres plusieurs jours de recherches au Archives National de Paris, j'ai pu trouver des informations generales sur l'art maritime utilisé pendant cette époque, mais rien de précis sur la Françoise... Il me reste a chercher un livre de référence des Archives National qui a été envoyé aux Archives de la Défense à Versailles pour compléter mes recherches de tous ce qui est disponible dans les Archives de Paris.
Ce qui peut maider c'est les plans de goélette sur les pages qu'Albatros a presenté dans ce forum: les references à deux goélettes, un au figure 1003 et l'autre à 1011 dans ses livres.
Aussi, si vous avez d'autre idées, je serai reconnaissante...merci
J'ai déjà communiqué avec le 'National Maritime Museum - Royal Museums Greenwich', mais malheureusement ils n'ont pas pu trouver les plans de la Francoise-du-Lac. J'ai aussi communiqué avec plusieurs archives au Canada, Archives National, ainsi que les archives en Nouvelle-écosse et Louisbourg sans succès.
Apres plusieurs jours de recherches au Archives National de Paris, j'ai pu trouver des informations generales sur l'art maritime utilisé pendant cette époque, mais rien de précis sur la Françoise... Il me reste a chercher un livre de référence des Archives National qui a été envoyé aux Archives de la Défense à Versailles pour compléter mes recherches de tous ce qui est disponible dans les Archives de Paris.
Ce qui peut maider c'est les plans de goélette sur les pages qu'Albatros a presenté dans ce forum: les references à deux goélettes, un au figure 1003 et l'autre à 1011 dans ses livres.
Aussi, si vous avez d'autre idées, je serai reconnaissante...merci
Talia- Messages : 4
Date d'inscription : 18/12/2024
Localisation : Paris
le Spahi aime ce message
Re: Planche d'une goélette du XVIIIe siècle du genre Colonial Schooner.
Bonjour,
Rien n'indique que cette goélette, civile, ait été bâtie à partir d'un plan. A cette époque, les navires civils de petit tonnage étaient construits "à l'habitude" càd avec, comme seules références, les dimensions données par la commande. Les charpentiers, connaissant parfaitement leur métier, n'utilisaient que des gabarits basés sur la pratique. Quand bien même un plan aurait existé, ce qui est peu probable, il se sera perdu au fil du temps et des évènements de ces périodes troublées. Il est déjà compliqué de retrouver un plan de petites unités militaires dans les archives institutionnelles comme celles de la Marine royale par exemple alors le plan d'une goélette civile et de plus étrangère...
Vous aurez plus de chances dans les recueils d'époque comme celui déjà cité de Chapman où les plans sont succincts certes mais suffisants. En connaissant bien les pratiques des constructeurs locaux de l'époque, on peut peut-être envisager un semblant de reconstitution.
Dans tous les cas, bon courage pour cette entreprise.
Rien n'indique que cette goélette, civile, ait été bâtie à partir d'un plan. A cette époque, les navires civils de petit tonnage étaient construits "à l'habitude" càd avec, comme seules références, les dimensions données par la commande. Les charpentiers, connaissant parfaitement leur métier, n'utilisaient que des gabarits basés sur la pratique. Quand bien même un plan aurait existé, ce qui est peu probable, il se sera perdu au fil du temps et des évènements de ces périodes troublées. Il est déjà compliqué de retrouver un plan de petites unités militaires dans les archives institutionnelles comme celles de la Marine royale par exemple alors le plan d'une goélette civile et de plus étrangère...
Vous aurez plus de chances dans les recueils d'époque comme celui déjà cité de Chapman où les plans sont succincts certes mais suffisants. En connaissant bien les pratiques des constructeurs locaux de l'époque, on peut peut-être envisager un semblant de reconstitution.
Dans tous les cas, bon courage pour cette entreprise.
Talia aime ce message
Re: Planche d'une goélette du XVIIIe siècle du genre Colonial Schooner.
Bonjour G. Delacroix- merci beaucoup pour votre réponse! Les Archives de la Nouvelle-Écosse m'ont bien confirmer la même chose; que la tradition de la construction navale dans la région à cette époque, etait d'utiliser des demi-modèle dans lequel un constructeur commence, non pas avec des plans, mais avec une échelle modèle de la coque, puis exécute des lignes à partir de celui-ci. Mais je voulais quand même essayer de trouver des plans si possible.
Pourriez-vous SVP m'aider avec la reference que vous avez fait dans votre message, soit les recueils d'époque comme celui déjà cité de Chapman?
Bien à vous,
Pourriez-vous SVP m'aider avec la reference que vous avez fait dans votre message, soit les recueils d'époque comme celui déjà cité de Chapman?
Bien à vous,
Talia- Messages : 4
Date d'inscription : 18/12/2024
Localisation : Paris
Re: Planche d'une goélette du XVIIIe siècle du genre Colonial Schooner.
Surement le "architectura navalis mercatoria"
Il y a des plans de ce livre au archive suédoise
https://www.sjohistoriska.se/en/explore/collections/digitaltmuseum
Peut-être voir du côté des archives Danoise aussi.
A quoi ressemble une goélette de 1740 ? Est ce que l'on a des exemples ?
Il y a des plans de ce livre au archive suédoise
https://www.sjohistoriska.se/en/explore/collections/digitaltmuseum
Peut-être voir du côté des archives Danoise aussi.
A quoi ressemble une goélette de 1740 ? Est ce que l'on a des exemples ?
Yoann gui- Messages : 1320
Date d'inscription : 13/07/2021
Localisation : Metz
Re: Planche d'une goélette du XVIIIe siècle du genre Colonial Schooner.
Je ne vois que le Chapman (Architectura Navalis Mercatoria) cité par Yoann avec le lien pour consulter.
Dans les recueils de plans il y a aussi Pâris mais je ne suis pas sûr qu'il ait traité le sujet et en plus ses plans sont quelques fois discutables.
Dans les collections françaises, peu de chances, le concept des goélettes n'est arrivé en France qu'à la fin du XVIIIe siècle (du moins dans la marine du roi).
Dans les recueils de plans il y a aussi Pâris mais je ne suis pas sûr qu'il ait traité le sujet et en plus ses plans sont quelques fois discutables.
Dans les collections françaises, peu de chances, le concept des goélettes n'est arrivé en France qu'à la fin du XVIIIe siècle (du moins dans la marine du roi).
Yoann gui- Messages : 1320
Date d'inscription : 13/07/2021
Localisation : Metz
Re: Planche d'une goélette du XVIIIe siècle du genre Colonial Schooner.
Il y a cette construction privé de St Malo en 1744, c'est vrai que c'est un peu plus gros
Avec le lien vers les archives suédoises
https://digitaltmuseum.se/011024827398/ritning
Avec le lien vers les archives suédoises
https://digitaltmuseum.se/011024827398/ritning
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Ils ne savaient pas que c’était impossible alors ils l’ont fait.
(Mark Twain)
laurent94- Modérateur
- Messages : 1004
Date d'inscription : 31/05/2010
Localisation : Arles sur Tech
le Spahi aime ce message
Yoann gui- Messages : 1320
Date d'inscription : 13/07/2021
Localisation : Metz
Re: Planche d'une goélette du XVIIIe siècle du genre Colonial Schooner.
Un peu plus grosse que voulue mais on s'approche.
Re: Planche d'une goélette du XVIIIe siècle du genre Colonial Schooner.
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Ils ne savaient pas que c’était impossible alors ils l’ont fait.
(Mark Twain)
laurent94- Modérateur
- Messages : 1004
Date d'inscription : 31/05/2010
Localisation : Arles sur Tech
Re: Planche d'une goélette du XVIIIe siècle du genre Colonial Schooner.
Merci beacoup à vous tous! Je communique ces plans à l'architecte naval, ils vont surement l'aider.
Talia- Messages : 4
Date d'inscription : 18/12/2024
Localisation : Paris
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