Photos et vidéos marines

oui ça ressemble bien à un canote

cela en fait deux car il y a celui sur le travers bâbord également.

J'aimerai connaitre la mise à l'eau et le relevage de celui du beaupré.
Intéressant.

On dirait qu'il y a deux palans devant/derrière pour la mise à l'eau. Le beaupré sert de passerelle.
Par contre, en navigation, il ne doit pas rester là car il est particulièrement exposé.

C'était une façon courante de suspendre ces yoles de servitude rapide sous le beaupré, au mouillage.
Rapidité, efficacité, pour répondre à plusieurs demandes au même moment.

Un petit comparatif entre un projet de sculpture, ici Le Monarque 1745 et le relevé fait par les Anglais juste après sa capture.
On voit très bien que le dessin d'origine n'est pas vraiment respecté, il y a eu une certaine liberté dans l'exécution. Cette différence est surtout due à la configuration de la coque mais aussi au fait que le maître-sculpteur, en dessinant le projet, a une vision assez artistique du décor qu'il est souvent très difficile à faire géométriquement coïncider avec la réalité de la construction.

Les Dessous de l'Histoire -La Marine du Grand Siècle: Louis XIV & la Royale au combat(1669-1715)

https://www.youtube.com/watch?v=JCHkR2DNWfY

Thierry

Quelques photos de contre-torpilleurs de 300 tonnes en construction à Rochefort vers 1903.
Il est aussi intéressant de regarder les détails sur les cales de construction et ce qui les entourent.

Impressionnantes photographies ! Une autre époque et une autre histoire de la marine.

Superbes photos. Il est intéressant de voir aussi les petits détails des chaudières qui sont stockées en parallèle avec le chantier des torpilleurs.
Est-ce Rochefort qui construisait les chaudières ou bien étaient elles montées par un chantier prestataire comme le faisaient les chantiers Claparède qui assuraient le montage et des chaudières et des machines et leurs mises en route.
J-Pascal

Il s'en construisait à Brest aussi, mais Jacques en parlera plus savamment que moi.

Bonsoir ,
A quoi servent les" ailerons" à l’arrière bâbord et tribord ?
le gouvernail semble trés éloigné vers l'avant , y a t il une raison pratique?
Merci

Carrick a écrit:
Il s'en construisait à Brest aussi, mais Jacques en parlera plus savamment que moi.

Pour la Marine la propulsion c'est Indret, chaudières, turbines . Lignes d'arbre, Brest et Indret. safrans , aiguillots : Brest.
Bien sûr ce mode de propulsion très efficace était coûteux à la fabrication et en utilisation. Sur les grands bâtiments, 2 machines, 2 lignes d'arbre, 4 chaudières fonctionnant au fioul lourd.L'équipage de mécaniciens, une quarantaine pour assumer les quarts dans les 2 machines.
Aujourd'hui, c'est la grande mode des Propulseurs directionnels comme d’ailleurs est équipée l' Hermione, beaucoup plus simples , moins cher, mais moins performants. Reste encore le Charles De Gaule avec sa propulsion à vapeur d'origine nucléaire.Les sous-marins également.

Tout ceci est d'une époque révolue, le démantèlement des ateliers à Brest est intervenu en 2003. 19 ans ! Déja? !!!!!


Ici pour Brest quelques photos qui donnent une idée de la construction navale.

1 Tournage d'un aiguillot "mèche de safran"



Arbre du T.C.D Foudre, Ici essais d'un prototype à pas variable.Posé sur les taques.



Tournage arbre du Colbert sur tour SOMUA de 22mètres entres pointes.



Tronçon de l'arbre long d'un escorteur d'escadre.Tour SOMUA 22 mètres.



Safran de Frégate ,



Essayage de la portée conique: Arbre - Hélice  sur arbre neuf : Frégate.

Bonjour,

Merci pour ces belles images de la Francisque. Pour en savoir un peu plus sur le contre-torpilleur Francisque.
https://forum.pages14-18.com/viewtopic.php?f=29&t=43539

J'ai tout d'abord cru identifier un contre-torpilleur de la Classe Spahi... mais non, la Classe Spahi est plus récente et ce sont des CT de 450 t.



Source : Thierry et Mary Moné, Les Burnous bleus dans les Balkans, les Spahis du 1er Marocains de 1917 à 1920 et de 1993 à nos jours, La Gandoura & CRCL, 2008, 205 p., p. 22.

Thierry

Jacques,
Toi aussi tu as changé d'univers. Ce n'est plus l'homme qui est minuscule entre ces arbres, c'est l'inverse !

Merci pour ces photos Jacques qui nous montre ton univers professionnel

Michael Gloaguen a écrit:Bonsoir ,
A quoi servent les" ailerons" à l’arrière bâbord et tribord  ?

Merci

Ce sont des pare-hélices.

Bonjour à tous,
Petite rectification tout de même,
Pour les canonnières Sagittaire et Vipère ainsi que certains de leurs 11 "sister-ships" les machines et chaudières étaient construites par Claparède à Saint-Denis ( 93) et montées par des équipes Claparède qui se déplaçaient qui à Cherbourg qui à Rochefort.
L'histoire d'Indret et surtout les incompétences et/ou autres luttes intestines ont obligé les autorités de la Marine à passer des contrats avec des prestataires pour faire aboutir rapidement l'objectif des constructions des canonnières de Bertin en temps en en heur mais aussi pour assurer le renouveau de la Royale demandé par Napoléon III
De même pour la construction de certaines par les chantiers Normand , ce qui fut aussi le cas pour les torpilleurs chers à Bruno.

J-Pascal

Michael Gloaguen a écrit:
le gouvernail semble trés éloigné vers l'avant , y a t il une raison pratique?
Merci

Effectivement, le safran est situé en avant des hélices...ça ne devait pas faciliter les manoeuvres à vitesse lente, en rendant inopérant l'effet des hélices sur le safran...(on peut ainsi faire pivoter l'arrière du navire sans erre)

Merci Monsieur Orsel pour votre réponse.
Mais je dois avouer que je ne vois pas trop la fonction de pare hélice .
est ce pour protéger les hélices d'un objet qui pourrait tomber du pont? auquel cas elles semblent un peu trop ajourées.

Bonjour,
Les hélices sont quasiment à l'aplomb de la coque et il existe un risque que les aussières, toulines ou autres bouts se prennent dans les hélices pendant les manœuvres d'accostage ou d'appareillage.

jean pascal ducret a écrit:Superbes photos. Il est intéressant de voir aussi les petits détails des chaudières qui sont stockées en parallèle avec le chantier des torpilleurs.
Est-ce Rochefort qui construisait les chaudières ou bien étaient elles montées par un chantier  prestataire comme le faisaient  les chantiers Claparède qui assuraient le montage et des chaudières et des machines et leurs mises en route.
J-Pascal

Les machines des 4 premiers contre-torpilleurs dit les « rochefortais » sortaient des ateliers Schneider. Celles des 20 suivants, dit du type «Arquebuse » construits dans divers chantiers avaient leurs machines de chez Normand et de chez du Temple.

Pour ceux qui s’intéresseraient à ce type de navires, je vous conseille le livre, qui est la référence en la matière, « Histoire du Torpilleur en France ». Remarquable et incontournable étude de Henri Le Masson, de l’académie de Marine. Elle couvre la période des premiers torpilleurs vers 1875 à l'entre-deux guerres. Ce livre ne se trouve qu’en occasion.

Je crois que je vais rechercher cet ouvrage , mon grand pére Jean Marie Gloaguen fut affecté sur le torpilleur "Touareg".
je suis curieux de connaitre les capacités de ces batiments.
Merci Monsieur Orsel pour la référence du livre et merci a Breton pour les pare hélices.

Michael Gloaguen a écrit:Je crois que je vais rechercher cet ouvrage , mon grand pére Jean Marie Gloaguen fut affecté sur le torpilleur "Touareg".
je suis curieux de connaitre les capacités de ces batiments.
Merci Monsieur Orsel pour la référence du livre et merci a Breton pour les pare hélices.

Le Touareg fait partie d'une série de 12 torpilleurs construits au Japon pour la marine français en 1917.

Bonsoir,
Des belles photos....et des moins belles
https://www.facebook.com/groups/717402441729325/

Que de vie dans ce dessin à l'ancre !.