Le Soleil Royal au 1/48 par Michel Saunier

Ton moment opportun Francis me fait penser au temps de refroidissement du canon dans un sketch de Fernand Raynaud.

Pierre

Fernand était un grand humoriste.

Merci, je me doutais

Après les vacances reprise sur le SR. Les portes-haubans resteront en buis. Suite de leur équipement.

Pour moi, tout ce qui peut être monté avant est le bienvenu.

- 1 parce que l'accessibilité est totale (en principe)
- 2 Le gréement n'est pas mon fort
- 3 Les joie de la table ont alourdi mon bras (et pas que) mais pas du fait des muscles.
- 4 Comme je fabrique des machines pour tout, j'envisage un support de bras, genre prie-dieu évolutif sur tiges filetées (sans la croix ).

Donc tout ce que je fait à l'établi est parfait.

Maintenant c'est comme vous voulez

Jean-Jacques

Je vais m'efforcer de suivre dans l'esprit ce que Gérard Chenivesse a fait pour le gréement de son vaisseau. A savoir équiper le maximum sur table en souhaitant ne pas en oublier, car après ce serait la galère, le travail à l'escabeau et les équilibres instables, sans compter les bras en l'air. Avec 80 piges, 200 livres hiver comme été ça promet bien du plaisir.

Il y a aussi la solution de la table de camping. De qualité elles sont stables et certaines sont équipées de pieds réglables en hauteur. J'ai trouvé cela très pratique pour le gréement.

Si le SR est au sol, le sommet du gréement sera à hauteur de mon visage. J'envisage donc une table élévatrice de près d'un mètre de débattement. Le SR pese un peu plus de 35 kg. Il faut impérativement que cela soit stable. Certains équipements hospitaliers pourraient faire le top.

Bonsoir.
Vas-tu mettre les voiles (au sens propre)?

Ah, celle-là je l'attendais. Eh bien oui bien sûr. Alors déployées, carguées, je ne sais encore pas. J'avais dis "un vaisseau sans voiles c'est comme un homme sans couilles". Donc faut y aller. J'ai le tissu miracle d'origine d'Albatros qui devrait faire l'affaire. Mais je sais que je me lance dans un chantier pas simple. Je compte sur vous tous pour m'aider à le mener à bien.

Bonjour,
Michel, tu commences par t'acheter une machine à coudre toute simple rien que pour toi. Quand tu auras trouvé le bon fil, tu règles haut et bas aux petits oignons (tu as des tutos pour ça).
Je pense que tu trouveras ici plein de façons de faire pour coudre tes voiles. Pour moi, les explications de Francis seraient (je ne veux me mettre personne à dos) les meilleurs ; je m'en suis inspiré.
Après, yaka
Gérard

Bonjour Gerard
J'ai déja une très bonne machine, celle de Madame, et une couturière très expérimentée. Et tous les avis seront les bienvenus. Mais je n'en suis pas encore la.
Merci de ton intérêt.

Non, justement, pas celle de Madame, qui règle sa machine à chaque utilisation en fonction du fil, du tissu. Tu trouves des machines d'occasions pour quelques dizaines d'euros. Et une fois qu'elle est réglée, plus personne n'y touche. Sur la mienne, j'ai fraisé un pied de biche pour pouvoir faire les doubles coutures à l'aide d'un gabarit en plexi maintenu par du double-face, appuyant sur la gauche, puis la droite du pied de biche. Fais ça sur la machine de Madame, et tu vas entendre parler du pays.
Gérard

Sur la Pfaf. Il existe de quoi faire une double Couture directement. Et l'experte se fera un plaisir de m'aider.

Oui, tu as une couture double devant, mais il ne faut pas regarder derrière !!! et la largeur, c'est celle de l'aiguille double qui ne peut être changée. Mais c'est surtout l'aspect arrière qui est affreux.
Gérard

Bonjour.
Concernant les voiles, outre l'aspect fabrication il faut aussi gérer leur installation. Je peux te dire que pour un trois mâts c'est un travail assez long et complexe. Bien sûr il est possible de faire une partie du travail à plat sur une table mais tôt ou tard il faudra lever les bras.

Je sais que c'est un chantier important en soi, mais je n'ai pas choisi un sloop. Alors faudra faire face quelques années et ne pas se décourager. J'ai encore quelques sculptures devant moi pour changer d'air !
Pour les voiles, carguées ou non, en partie ferlées, vos avis m'aideront dans ce choix.

Si tu prends les deux tomes des Modèles Historiques la plus part des modèles présentés sont à sec de toiles.

Pierre

Merci Pierre, c'est aussi une option plus commode et qui souligne mieux les détails du gréement .
A sec, c'est tout cargue ou pas de voiles du tout.
J'ai à apprendre.
Amities

"Sous les deux huniers et le perroquet de fougue,..."
C'est ainsi que Louis de Saint Aloüarn commandant le Gros Ventre cherchait à accoster la Nouvelle Hollande.
En petite navigation ou par mauvais temps, c'est souvent ainsi gréés qu'allaient ces navires.
Peu de voiles, réaliste et rien de caché de l'ensemble.
Daniel.

Certes, voila une pratique interessante proche de la réalité.
En ligne de bataille quel pouvait être la "toile"que le SR portait ?

Bonsoir.
Je crois savoir que pendant le combat les voiles basses étaient relevées (carguées ou ferlées) pour des raisons de visibilité et de gêne qu'elles pouvaient occasionner .

Cela semble raisonnable et de plus intéressant pour la visibilité des ponts du modèle. En plus cela préservait les voiles basses.
Merci Pierre

A sec c'est sans voiles, voiles carguées c'est difficile dans la mesure où malgré sa finesse je ne pense pas que ta toile soit à l'échelle.
L'Hermione à quai est à sec de voiles.

Pierre

Bonjour.
Que les voiles soient représentées établies, carguées ou ferlées la somme de travail à effectuer est sensiblement la même, il y a toujours autant de manœuvres à représenter. Lorsque les voiles sont représentées carguées ou ferlées il est nécessaire de trouver un moyen pour réduire le volume du paquet de toile sinon l'ensemble devient inesthétique et non conforme à la réalité.

Bonjour, Michel, quoi qut fasses comme équipement, un voile se garnit de tous ses accessoires, se monte à plat sur une vergue (placée dans un gabarit pour que ça ne bouge pas.
Les mats sont équipés a plat, avec toutes les poulies qui s'y attachent, les poulies sous les hunes, tu passes un bout de fil pour pouvoir tirer les manœuvres En un mot, tout ce que tu peux faire à plat, tu le fais.
Gérard