Le Soleil Royal au 1/48 par Michel Saunier

Bonjour, Michel, quoi qut fasses comme équipement, un voile se garnit de tous ses accessoires, se monte à plat sur une vergue (placée dans un gabarit pour que ça ne bouge pas.
Les mats sont équipés a plat, avec toutes les poulies qui s'y attachent, les poulies sous les hunes, tu passes un bout de fil pour pouvoir tirer les manœuvres En un mot, tout ce que tu peux faire à plat, tu le fais.
Gérard

Pierre a écrit:Lorsque les voiles sont représentées carguées ou ferlées il est nécessaire de trouver un moyen pour réduire le volume du paquet de toile sinon l'ensemble devient inesthétique et non conforme à la réalité.

On ne prend que la moitié de la voile, que l'on roule, pour ajuster quelque chose de présentable.

C'est bien ce que j'ai déjà entendu dire. Mon tissu est très fin et léger et opaque, l'équivalent de la Migaline.
Mais bien sûr impossible d'être à l'échelle.

Dernier chuquet de l'artimon demain. Le SR reprend des couleurs.

Bas-mâts en place. Reste à les équiper. Je vais attaquer les mâts supérieurs avec leurs réas.
Le garde-corps de hune du grand-mât sera enlevé car c'est la place d'une lanterne.

Voilà une belle façon de prendre de la hauteur tout est parfaitement régulier.
Daniel.

Bonjour,
Michel, là, c'est pour te faire plaisir, mais tu peux tout démonter, et équiper tes mats de tous les accessoires, poulies ou autres. La même chose pour les hunes, avec toutes les poulies pendues au dessous.
Gérard

Bonjour,

Beau modèle et belle photo, Gérard à raison, c'est beaucoup plus facile et confortable d'équiper ces mats sur le plan de travail.

JPB

Merci à vous
Je voulais surtout vérifier les alignements

Michel Saunier a écrit:Bas-mâts en place. Reste à les équiper. Je vais attaquer les mâts supérieurs avec leurs réas.
Le garde-corps de hune du grand-mât sera enlevé car c'est la place d'une lanterne.

https://i.servimg.com/u/f67/15/24/95/84/img_5110.jpg

Ca avance bien on dirait, ces bas-mats sont pas mal.
Vous pouvez laisser le garde-corps en place pour installer le fanal, les deux peuvent très bien cohabiter.

Merci Gérard, je laisse le garde-corps.

Maintenant se pose la question du reste du gréement.
Or il se trouve que trois possibilités existent:
1- je possède un tableau qui indique les dimensions et caractéristiques principales des espars du SR, suivant un relevé sur chantier. Mais les différents composants accessoires n'y figurent pas.
2-le gréement de l'Ambitieux qui est très détaillé, même si, par manque de vocabulaire et connaissances des nombreux détails, j'aurais tendance à un peu y perdre mon latin.
3-le gréement de l'Artesien avec le pas à pas fabuleux de Gerard Chenivesse.
Et, complément préconise par Pierre Rouanne il y a longtemps , le gréement du Phénix.

Mon choix premier serait tout d'abord de respecter les dimensionnement jdu tableau du SR qui présente des différences notables, ce qui n'est pas étonnant . Ensuite de m'inspirer de celui de l'Ambitieux qui me semble assez précis, tout en copiant Le mode de travail de l'Artesien de GC.
De plus le petit guide de Francis peut m'aider à lever des interrogations sur les termes.
Enfin, bien sûr vous pilonner de questions naïves pendant probablement plusieurs années.

Comme je l'ai dis voici 12ans, pas question que ce modèle ne soit pas grée et voilé. Alors vos réactions sur ces choix ?

Bonsoir.
Il est vraiment imposant le SR vu de cette façon. Un détail, je trouve les roustures un peu claires

Et encore faut le voir en entier, c'est une grosse bête de 110 canons, trois ponts, etc. Avec ses décors somptueux ce vaisseau amiral est un must.
Mais tu as raison je dois réveiller le bois des mâts et les roustures. C'est un peu trop blanc ce sycomore.

Appliquez les explications du gréement de L'Ambitieux, c'est la meilleure source que vous pourrez trouver pour cette époque.
Ayez une approche logique et réfléchie du gréement, ce n'est pas si compliqué.

OK donc l'Ambitieux, mais rapporte aux dimensions du SR. Il faut dire que les indications de JB sont de l' Hébreu pour moi. Cargues fonts, etc je parles français, un chouïa allemand, très peu italien.

Le calcul du gréement est basé sur la largeur au maître-bau, il suffit de l'adapter sachant que les circonférences des cordages sont disponibles en quart de pouce. Un tableau Excel fait ça très bien avec le diamètre au 1/48 en résultat final.



Cargue fond : c'est un cordage qui sert à carguer la voile, elle est amarrée au fond (au bas) de la voile d'où son nom.

Michel,
Le tome III du 74 de J.B. donne toutes explications sur le gréement et les termes employés. Si tu as tout lu de cet ouvrage, je ne comprends pas que tu te perdes dans ses indications.
Quant à mon "petit guide", je suis vexé que tu nommes ainsi un livre de haute qualité, bientôt connu mondialement... Un bouquin parfait... malgré une ponctuation plus qu'aléatoire*  

* Récemment, je me suis relu en totalité.

B.Frölich lorsqu'il a construit l'Ambitieux disait que J.B n'a pas toujours indiqué l'aboutissement des manœuvres, le petit fascicule joint au Phénix permet de retrouver ces aboutissements.
Si l'on veut avoir dans sa bibliothèque le 74 en bon état il est nécessaire d'en avoir deux, un pour la bibliothèque et un pour la consultation.

Pierre

Pierre Rouanne a écrit:... Si l'on veut avoir dans sa bibliothèque le 74  en bon état il est nécessaire d'en avoir deux, un pour la bibliothèque et un pour la consultation.
Pierre

C'est pour ça que je me suis muni de deux exemplaires du tome III.

Bonjour,
le "petit" fascicule de l'Artésien est vraiment complet, et chaque manœuvre est décrite complètement : son départ, son cheminement, son aboutissement, la grosseur de la manœuvre, les dimensions des poulies. Les plans indiquent les aboutissants des manœuvres. Normalement, on ne peut pas se tromper.
Une petite chose que je conseillerais, car ça m'a bien manqué : passer des fils noués dans les poulies, et que l'on coupe au fur et à mesure des besoins, et auquel on attache les manœuvres à mettre en place. Ça éviter de loucher entre tout le reste.
Gérard

Bonjour,

L'Artésien est un exemple mais, normalement, toutes les bonnes (!) monographies comportent un descriptif complet du gréement avec un plan d'aboutissement des manœuvres.

Je vous dirais ça quand je plongerais dedans. Pour l’instant j’entame la lecture du chapitre gréement.l
En parallèle je finis l'usinage du mat de hunier du grand mat. Un peu complexe avec son "sabot" inférieur et ses fraisages inclinés portant des réas. Mais la fraiseuse en a vu d'autres. Il me reste de la marge avec le plafond, j'ai trouvé une table élévatrice pour peu de frais qui devrait me permettre d'éviter des acrobaties indignes de mon age.tout se présente bien.

Bonus du moment, mon ordinateur récent me lâché. Refus d'ouverture, un problème semble-t-il récent du à des mises à jour automatique. Je ne serais pas le seul !

Je suis en ce moment sur la réalisation du grand mat. Les différents composants ( quatre étages) qui se montent les uns dans les autres présentent si on en fini la fabrication une impossibilité de montage, sauf à réaliser des chuquets en deux parties. Et même dans ce cas ce n'est pas gagner.
Faut-il donc opter pour un montage complet du mat et de ses différents degrés se réservant les équipements sur tables par la suite ou bien procéder autrement?

J'ai toujours monté mes mâts comme dans la réalité, étage par étage, je pense que c'est la meilleure solution.

Si vous avez respecté les dimensions des éléments de la mâture à la lettre, ils doivent s'intégrer les uns dans les autres sans aucun problème.
Petit rappel, les mâts s'enfilent dans les chuquets par dessous