Antarctique

Ces deux voyages sont hors du commun ! C'est le second qui a ma préférence.

Bruno, tes photos sont tout simplement sublimes !

De tels paysages doivent effectivement procurer de grands moments de plaisir à celui qui les contemple.
Merci de nous les montrer.

Bernard

Photos extraordinaires !

La goélette sur laquelle tu navigues à son port d’attache où ? ( Pas le belge, le réel ?) Une astuce encore, la Hollande, c'est pas mal non plus comme pavillon, moi Belge, ai choisi le pavillon Batave, mais ne vais pas dans ce coin naturellement.
Lorsque j'avais 23 ans je naviguais avec mon père sur un Mikado en polyester sandwich balsa pour rigidifier la coque (CNSO) gréé en goélette qui faisait 18 mètres et 200 m² de voilure avec tout dessus. Ici sur un 24 m, combien de m² de voilure, avec quel équipage ?
Et la coque en acier quelle épaisseur, pout tenir à la glace ? Pour ma part sur " Isis ", à présent, 8mm en oeuvres vives et 6mm oeuvres mortes, construction hollandaise et classification A (Ocean Going).
Tu vas me trouver bien curieux , Bruno, mais j'en aurais encore bien des questions...

Un grand MERCI à Michel et Bruno pour ces magnifiques photos . Ce fut un régal pour les yeux. Encore merci. Ma compagne à fait un voyage au départ de Bruxelles jusqu'e Uhsouia ??? en passant par Buenos Aires , par Bariloche et Ushouia. Dans de la famille installée depuis 1937 dans la Patagonie. Ce fut également un très beau voyage, avec vue des glaciers et des manchots. J'ai révé aussi. Que de bons souvenirs . René et Jeannine.

Fantastique, superbes paysages, merci Bruno

Francis

Il n'y a pas à dire, vous avez vu quelque chose d'inoubliable !

maqars a écrit:Photos extraordinaires !

La goélette sur laquelle tu navigues à son port d’attache où ? ( Pas le belge, le réel ?) Une astuce encore, la Hollande, c'est pas mal non plus comme pavillon, moi Belge, ai choisi le pavillon Batave, mais ne vais pas dans ce coin naturellement.
Lorsque j'avais 23 ans je naviguais avec mon père sur un Mikado en polyester sandwich balsa pour rigidifier la coque (CNSO) gréé en goélette qui faisait 18 mètres et 200 m² de voilure avec tout dessus. Ici sur un 24 m, combien de m² de voilure, avec quel équipage ?
Et la coque en acier quelle épaisseur, pout tenir à la glace ? Pour ma part sur " Isis ", à présent, 8mm en oeuvres vives et 6mm oeuvres mortes, construction hollandaise et classification A (Ocean Going).
Tu vas me trouver bien curieux , Bruno, mais j'en aurais encore bien des questions...

Vaïhéré, est une goélette de 24m de long, pour une largeur au maître bau de 6,20 m.
Battant pavillon belge pour les raisons que j’ai expliquées, son port d’attache est Ushaïa en Argentine sur le canal de Beagle. A une  cinquantaine de kilomètres à vol d’oiseau du cap Horn.
L’équipage est composée de 3 marins professionnels et de 10 équipiers. Le skipper, très expérimenté, a aujourd’hui une soixantaines d’expéditions en Antarctique. La durée de ces croisières en voilier est de un mois au départ d’Ushaïa.

La surface de voile est de 320 m2 dans les conditions d’une navigation au prés.
La motorisation, 2 moteurs de 150 cv avec chacun un réservoir 150 l de fuel + 2000 l de réserve logés dans la quille.
La coque est en acier de 6mm (je crois) + renforcée d’une double épaisseurs au niveau de la flottaison allant de l’étrave jusqu’à environ le tiers de sa longueur. L’intérieur est compartimenté de 5 cloisons étanches avec un compartimentage spécial autour des sorties du safran et de l’arbre de l’hélice. Son tirant d’eau est de 3,20 m.

Il est équipé en outre de 2 groupes électrogène, d’une chaudière pour le chauffage central et de tous les équipements de navigation nécessaire pour naviguer dans ces régions du monde. Il y a également à bord du matériel et compresseur de plongée + poste de soudure pour des réparations éventuelle sous la coque.

Un congélateur pour la conservation des aliments congelés, mais pour le reste nul besoin de frigo, tout est gardé dans les fonds du navire, où la température doit avoisiner les 5°. Normal puisque la température de l’eau de mer, de l’autre côté de la tôle, est en cette saison de 1°. Le petit vin blanc garder sous le plancher est à la température idéale. Pour le glaçon de l’apéro, il suffit de sortir de la mer un bloc de glace ; de la glace de glacier, eau douce, et non pas de la glace de mer.

Pour l’eau douce, à l’époque il n’y avait pas de dessalinisateur, nous vivions sur la réserve, donc économie, ce qui est habituel sur un voilier. Une douche par semaine, vaisselle à économie d’eau etc. Lorsque les réservoirs sont vides, noria entre le bord et les glaciers pour récupérer de l’eau douce de fonte des glaciers. De l’eau qui a plusieurs milliers d’années. Comme au 18e siècle.

Les conditions de ce voyage peuvent être rudes, mais quelle magnifique aventure.

Merci pour ces photos .

Toutes ces photos sont superbes, mais combien de temps encore pourra-t-on en faire d'aussi belles? Ce qui est arrivé à Mike Horn, :banquise trop fine pour supporter le poids d'un homme, ce n'est que le début, il est vrai qu'en Antarctique il y a la roche sous.la glace.

Pierre

Merci Bruno.
2300 lts de fuel pour la bête me semblent étonnamment peu.
Je suis à 5.500lts pour une vitesse de croisière de 8 knts et un seul groupe électrogène, avec chauffage central Kabola, etc.
Quelques années de moins et santé meilleure, je suis partant ! De plus, je détiens tous les brevets sauf pour transport de passagers, mais tu ne m'aura plus sous l'eau vu la température, pourtant bon soudeur pour boucher les trous !
Sinon désalinisateur, oui, s'il tourne régulièrement pour rincer les membranes, sinon que des em.., avec bactéries et autres qui " bouchent " les membranes. Pour moi, un peu moins de 2000 lts d'eau douce.
Tiens, le grand problème des eaux grises et noires, comment sont-ils résolus dans ces contrées ? Pas de stations de vidange dans chaque marina

Merci à tous les deux pour ces magnifiques photos
Patrick

C'est vrai que ces contrées peu connues sont inoubliables, grandioses, en un mot magiques.
Pour Bruno plus en solitaires (13 quand même ! Bannette chaude ?) et terre Adelie en un mois.
Pour nous plus en groupe (180 cabine tres grand comfort) et Malouines, Géorgie et Orcades en 17 jours. Il est étonnant d'ailleurs que la vie à bord ne fasse jamais ressentir aucune promixcuite gênante. Au contraire de belles rencontres.
Je ne saurais suggérer à chacun, dans une hypothèse du possible, de faire ce voyage unique.

Superbes photos !!! Quelles couleurs ! J'ai beaucoup aimé, cela va sans dire, la photo "arrivée à Neko"...
Merci pour le partage !

Je vous emmène pour un nouveau voyage dans les mers australes, en Géorgie du Sud. Embarquement depuis Port Stanley aux Malouines.

Toujours en voilier, un sloop de 20 m à gréement marconi, déplacement de 30 tonnes. 3 membres d’équipage et 5 passagers.

Départ de Port Stanley aux Malouines en direction de la Géorgie du Sud. Cap au 110° et c’est parti pour 850 miles nautiques  (1575 km) de traversée en Atlantique sud dans la zone appelée communément les 50e hurlants. (voir carte jointe).

La Géorgie se mérite, mers et territoire hostiles où les éléments règnent en maître sur une nature restée intacte et insoumise. Un ultime rempart fait de roc avant un monde érigé uniquement par les glaces. Étrange sensation aussi que de se retrouver en quelque sorte au bout de la terre.


Après les massacres de la période baleinière, et territoire déclaré réserve naturelle depuis une cinquantaine d’années, en Géorgie du Sud la vie sauvage reprend doucement ses droits, la faune se repeuple, confiante, la peur de l’homme s’est dissipée. Chasse et pêche sont interdites. Le contact avec les animaux se fait sans aucune crainte ni hostilité, chacun respectueux de l’autre.

Le jour du départ, les conditions météo n’étant pas propice, 70 nœuds au large, nous différons l’appareillage. Le mauvais temps s’installant durablement,  nous décidons alors de contourner l’îles par le nord, pour nous mettre à l’abri et en profiter pour quelques randonnées à terre. Cet intermède forcé va nous permettre de découvrir des paysages  et une nature rude austère mais pour celui qui sait la regarder, d’une infinie poésie.
L’archipel est composé d’un ensemble de 750 îles ou îlots représentant 12 000km2, une population d’environ 3000 habitants pour 600 000 moutons. 1700 militaires britanniques  y stationnent depuis la guerre avec l’Argentine il y a déjà 40 ans.

De crainte d’être trop long, je vais dans un premiers vous présenter quelques photos sur les Malouines où le sujet est, comme vous le verrez, très animalier.







Port Stanley la capitale









Ouettes de magellan,
les blanches sont les adultes, les brunes les juvéniles.











Manchots magellan
Les jeunes sont en train de muer.















Manchots Gorfous sauteurs











Manchots papou





Dauphin de Commerson



Albatros à sourcils noirs



















Cormorans impériaux







Caracara austral





Urubu de magellan







Manchots papou

























Départ pour la Géorgie très prochainement.

Magnifiques photos 

Sûr ! Il y a des doués du diaphragme

Vraiment beau merci ! Plus particulièrement parce que cela me laisse un peu nostalgique : la guerre des Malouines avait été ma première mission au Comité International de la Croix-Rouge. Port-Stanley semble avoir bien changé !


Michel

comme d'hab

Superbes images !