Un canon en fer forgé de la Lomellina (16e siècle) au 1/24
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Un canon en fer forgé de la Lomellina (16e siècle) au 1/24
Le 15 septembre 1516, la Lomellina, nave génoise en carénage dans la rade de Villefranche-sur-mer avec en soute de l’artillerie terrestre sans doute destinée à des opérations en relation avec les guerres d’Italie, fait naufrage en rade de Villefranche-sur-mer. Elle est victime d'une formidable tempête qui balaie la côte de Fréjus à Vintimille, déracinant des arbres et causant de gros dommages aux maisons, églises, clochers, remparts.
L’épave de la Lomellina a été découverte en 1979, par 18 m de profondeur au milieu de la rade. La fouille de l'épave a été entreprise à partir de 1982.
Sous la direction de Max Guérout du Groupe de Recherche en Archéologie Navale (GRAN) et l’aide d' Eric Rieth et de Jean-Marie Gassend, archéologues du CNRS, neuf campagnes de fouille se sont succédées jusqu’en 1990 donnant lieu à plus de 4500 plongées.
Une première monographie a été publiée en 1989 : Le navire Génois de Villefranche, un naufrage de 1516 ?, ARCHAEONAUTICA, 9. On peut trouver cette publication sur Persée
C'est de cette dernière que j'ai tiré les plans de ce canon en fer forgé.
Je présente mes modèles de canon dans un décor : un bout de bastingage et un bout de pont. Pour celui-ci, j'avais improvisé un bout de bastingage, pas très satisfaisant. Dans une plus récente publication, Épave de la Lomellina (1516) – L'artillerie, publiée sur hal.archives-ouvertes.fr en 2021, est rapporté la découverte lors des fouilles de deux sabords, dont l'un encore en place. Une autre source est le site du GRAN Archéonavale.org
À partir des plans et des informations des textes, j'ai pu mettre en route un décor plus proche de la réalité.
Quelques éléments tirés des articles cités ci-dessus :
Deux mantelets de sabord ont été découverts pendant les fouilles. Ce sont, à ce jour, les plus anciens connus. L'un des deux était encore en place, calfaté par de l'étoupe.
Reconstitution de la mise en batterie du canon qui a fait l'objet du modèle.
La construction du décor :
La membrure est montée sur un gabarit : deux profils en medium de 10 mm et les serres. Une des caractéristiques de la structure de la Lomellina est son irrégularité : largeurs et écarts entre membres et entre barrotins sont très variables : de 10 à 60,5 cm pour les écarts entre barrotins, par exemple. On est loin de la belle régularité du Vaisseau de 74 canons....
Les deux paires d'allonges de part et d'autre du sabord ont été renforcées par des traits de Jupiter doubles. Ces assemblages sont simulés sur le modèle.
Reste à réaliser les parties métalliques. C'est pour un prochain post.
L’épave de la Lomellina a été découverte en 1979, par 18 m de profondeur au milieu de la rade. La fouille de l'épave a été entreprise à partir de 1982.
Sous la direction de Max Guérout du Groupe de Recherche en Archéologie Navale (GRAN) et l’aide d' Eric Rieth et de Jean-Marie Gassend, archéologues du CNRS, neuf campagnes de fouille se sont succédées jusqu’en 1990 donnant lieu à plus de 4500 plongées.
Une première monographie a été publiée en 1989 : Le navire Génois de Villefranche, un naufrage de 1516 ?, ARCHAEONAUTICA, 9. On peut trouver cette publication sur Persée
C'est de cette dernière que j'ai tiré les plans de ce canon en fer forgé.
Je présente mes modèles de canon dans un décor : un bout de bastingage et un bout de pont. Pour celui-ci, j'avais improvisé un bout de bastingage, pas très satisfaisant. Dans une plus récente publication, Épave de la Lomellina (1516) – L'artillerie, publiée sur hal.archives-ouvertes.fr en 2021, est rapporté la découverte lors des fouilles de deux sabords, dont l'un encore en place. Une autre source est le site du GRAN Archéonavale.org
À partir des plans et des informations des textes, j'ai pu mettre en route un décor plus proche de la réalité.
Quelques éléments tirés des articles cités ci-dessus :
Deux mantelets de sabord ont été découverts pendant les fouilles. Ce sont, à ce jour, les plus anciens connus. L'un des deux était encore en place, calfaté par de l'étoupe.
Reconstitution de la mise en batterie du canon qui a fait l'objet du modèle.
La construction du décor :
La membrure est montée sur un gabarit : deux profils en medium de 10 mm et les serres. Une des caractéristiques de la structure de la Lomellina est son irrégularité : largeurs et écarts entre membres et entre barrotins sont très variables : de 10 à 60,5 cm pour les écarts entre barrotins, par exemple. On est loin de la belle régularité du Vaisseau de 74 canons....
Les deux paires d'allonges de part et d'autre du sabord ont été renforcées par des traits de Jupiter doubles. Ces assemblages sont simulés sur le modèle.
Reste à réaliser les parties métalliques. C'est pour un prochain post.
Dernière édition par leon59 le Lun 25 Oct 2021 - 9:32, édité 1 fois
leon59- Messages : 145
Date d'inscription : 25/05/2010
Localisation : Villeneuve d'Ascq
Pierre Blanc, bicdan, laurent94, jean-paul.perraudin0079, D.Parigot et le Spahi aiment ce message
Re: Un canon en fer forgé de la Lomellina (16e siècle) au 1/24
Bonsoir,
Très intéressant !
Quelle est l'échelle de votre modèle ?
Thierry
Très intéressant !
Quelle est l'échelle de votre modèle ?
Thierry
Re: Un canon en fer forgé de la Lomellina (16e siècle) au 1/24
bonjour Thierry,
c'est le 1/24. Bonne remarque, je vais modifier le titre.
c'est le 1/24. Bonne remarque, je vais modifier le titre.
leon59- Messages : 145
Date d'inscription : 25/05/2010
Localisation : Villeneuve d'Ascq
le Spahi aime ce message
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