Napoléon III au Mexique

Bonsoir/Bonjour tout le monde qui veille.

Je viens de voir un "Western" se passant en partie au Mexique.
Ce film m'a rappelé Fort Alamo et les Français qui y bataillaient là aussi.
Ce qu'on foutait là-bas m'importe peu, par contre, si quelqu'un avait des renseignements
sur la flotte qui a été nécessaire pour transporter ce corps expéditionnaire
de l'autre côté de l'Atlantique, ça ne manquerait pas d'intérêt.
Pourtant cet aller/retour s'est apparemment fait sans grand soucis,
car on n'en parle pas souvent, voire jamais.

Merci pour l'érudit qui a ça dans ses archives.

Bonjour André,  

J'avoue ne connaître de cet épisode que le chant militaire "Eugénie" que nous entonnions jadis en classe préparatoire à Cyr : "Nous partons pour le Mexique, nous partons la voile au vent... Adieu donc belle Eugénie..."
https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=&cad=rja&uact=8&ved=2ahUKEwiS76LXvPvzAhUjxIUKHZR0CZwQ3yx6BAgHEAI&url=https%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fwatch%3Fv%3D25HeTjDRQww&usg=AOvVaw14_ENCcmOQtZ9hOlbFsbDe

Mais la réponse à ta question devrait se trouver dans la thèse de Michèle Battesti, objet hier du billet d'Alain Degny :
https://5500.forumactif.org/t4096-la-marine-de-napoleon-iii

Sinon, entre autres choses, Revue des Deux Mondes 1881, La Marine au Mexique :
https://fr.wikisource.org/wiki/La_Marine_fran%C3%A7aise_au_Mexique/01

Thierry

Cher André,

Hier un message de de l'AAMM faisait part d'un livre sur la marine de Napoléon III. J'avoue ne pas l'avoir garder mais peut-être quelqu'un d'autre la conservé.

Peut-être aussi du côté de la Légion Étrangère puisqu’elle s'était ramassé une sévère dérouillée.

Michel

Cher André,

Voici le message que j'ai reçu: ils parlent de Madame Michèle Battesti qui a fait une thèse sur sur le sujet. Peut-être trouveras-tu le moyen de la contacter ? J'ai essayer le lien : il fonctionne

Amitiés,

Michel

contact@aamm.fr

12:08 (il y a 25 minutes)

À Contact, adh2020

Bonjour

Suite à de nombreux coups de téléphone, nous vous adressons ces précisions concernant le message ci-dessous.

Nos interlocutrices du service diffusion du SHD nous ont bien indiqué que le prix total des 2 volumes est fixé à 30€, en raison de couvertures légèrement abîmées.

Les frais de port pour deux ouvrages sont à 8€.

Vous trouverez ci-dessous le lien vers le bon de commande à télécharger, à compléter et à renvoyer à l'adresse indiquée sur le bon de commande.

https://www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr/ouvrages/marine-de-napoleon-iii-une-politique-navale-2-volumes

Cordialement

Secrétariat AAMM


Le mar. 2 nov. 2021 à 11:40, <contact@aamm.fr> a écrit :

Bonjour,

Pour votre information :

La marine de Napoléon III

Cet ouvrage en deux volumes est la thèse de doctorat d'histoire de Michèle Battesti publiée en 1997 par le Service historique de la Marine et jamais réédité. Il est désormais qualifié de "définitivement indisponible" par le circuit classique de distribution, Amazon, Abebooks et les libraires.

Il en reste moins d'une trentaine d'exemplaires au SHD. Le lien :

https://www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr/ouvrages/marine-de-napoleon-iii-une-politique-navale-2-volumes

Prix de vente (les deux volumes) 30 € + 8 € de frais d'envoi.

La jaquette de certains exemplaires peut être endommagée mais les livres sont en parfait état.

L'ouvrage de Michèle Battesti est considéré comme une source documentaire exceptionnelle par les spécialistes de cette période.
Cordialement
Secrétariat AAMM
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André Algrin

Salut André,

La division navale se composait de 14 bâtiments, tous à vapeur. Un vaisseau de 90 canons, le Masséna, 4 frégates à hélice, Ardente, Guerrière, Astrée, Foudre, une corvette Berthollet, 2 avisos Chaptal, Marceau, 2 canonnières de 1ère classe, Eclair, Grenade, une frégate à roues armée en transport Montezuma, 3 transports à hélice Aube, Meuse, Sèvre.

Source : Michèle Battesti. Thèse, tome II, page 906.

Pour info, c'est moi qui ai informé l'AAMM. J'avais besoin de cet ouvrage pour un travail qu'elle m'a confié. Après maintes recherches infructueuses, j'ai découvert qu'il en restait une trentaine au SHD. Quand j'ai dit à mon interlocutrice du service publications que je pouvais relayer l'information, elle m'a répondu : surtout ne vous gênez pas.

Le stock est désormais épuisé.

Puisque tu fais allusion à Alamo, le seul Français présent était Louis Rose surnommé Moses. Ancien lieutenant de la Grande Armée ayant survécu à la campagne de Russie et à Waterloo, émigré aux USA, son expérience d'officier lui fit juger la situation désespérée et considérant que Houston avait plus besoin de combattants vivants que de héros morts, il quitta nuitamment le presidio. Plus tard, il lutta pour que le gouvernement texan tienne sa promesse d'octroi de terres aux familles des défenseurs. Oubliant cela, les Américains l'ont surnommé the coward of Alamo et quand Chirac a refusé de participer à la guerre en Irak, ils se sont empressés de le ressortir des oubliettes.

Voilà un sujet vaste et passionnant. Mais quelle coûteuse débâcle politique et militaire.
Comme à l’habitude ce qui reste de ces événements historiques sont relatés par des élites .
Sur le sujet, un Breton du bas peuple à pourtant laissé un témoignage de sa participation à ce conflit:
Notre Jean Marie Deguignet , sulfureux personnage, rebelle anticlérical, détonnant pour l’époque , à laissé des cahiers de mémoires retrouvés par hasard et publiés sous le titre de « Mémoire d’un paysan bas breton. »

J.Guydal a écrit:Voilà un sujet vaste et passionnant. Mais quelle coûteuse débâcle politique et militaire.
Comme à l’habitude ce qui reste de ces événements historiques sont relatés par des élites .
Sur le sujet, un Breton du bas peuple à pourtant laissé un témoignage de sa participation à ce conflit:
Notre Jean Marie Deguignet , sulfureux personnage, rebelle anticlérical, détonnant pour l’époque , à laissé des cahiers de mémoires retrouvés par hasard et publiés sous le titre de « Mémoire d’un paysan bas breton. »

Ce Monsieur Deguignet avait aussi de particulier est qu'il avait vite compris. alors qu'il était paysan, ancien soldat estropié à la suite d'une chute de charrette, qu'il fallait apprendre à lire et à écrire le français ce qui était rare encore à la campagne dans les années 1880. Comme ancien soldat, marié et père de 3 enfants, il obtient de tenir un bureau de tabac à côté de Quimper. Malheureusement la veille de la signature le boulanger - très proches des jésuites - renonce à lui louer la maison promise. On serait anticlérical pour moins...

Un livre que je trouve fort intéressant est "histoire populaire de la Bretagne" de Alain Croix, Thierry Guidet, Gwenaël Guillaume et Didier Guyvarc'h aux éditions PUR. Il part de - 600'000 à 2019 et raconte l'histoire du peuple et non l'histoire officielle des batailles, de la noblesse ou des grands fait historiques. Cela me permet de comparer et discuter avec des historiens suisses qui trouvent aussi qu'on ne parle pas assez de l'histoire des peuples, en Suisse aussi. Nous avons le mythe en Suisse du serment du Grütli: tel que le raconte la légende, il se déroula sur la prairie du Grütli, qui domine le lac des Quatre-Cantons, et rassembla les hommes libres des vallées d’Uri, de Schwytz et d’Unterwald, notamment représentés par les trois Confédérés Arnold de Melchtal, Walter Fürst et Werner Stauffacher.

Cet accord entre trois communautés situées dans ce qui forme de nos jours la Suisse primitive, a été considéré jusqu’au XIXe siècle comme l’acte fondateur de la Confédération des III cantons et reste de nos jours un élément important de l’imaginaire populaire. Imaginez trois paysans de l'époque, clamant et écrivant en latin le serment. Cela correspond peu à la situation des paysans de l'époque. C'est pour cela que des livres comme l'histoire populaire de la Bretagne permet de prendre du recul sur l'histoire officielle.

Michel