La poupe au 1/36 par B.Huc

Bonsoir

Je ne vois pas dans la mono de planches genre lambris qui pourraient s'appuyer contre les jambettes de voûte (en vert). Histoire de boucher un peu les espaces entre ces jambettes et cacher le bordage extérieur ?



Bernard

Bonjour,

Et bien tu ne vois pas de revêtement parce qu'il n'y en a pas.

Deux vues du Victory mais c'est exactement pareil chez nous :

C'est une bonne raison, effectivement.

Bonjour,

je ne trouve pas de dessin montrant les chevilles sur le marsouin arrière et les courbes d'écusson.
JB donne leur nombre, leur espacement mais j'ai un doute sur leur positionnement en quinconce comme sur beaucoup d'autres courbes ou bien dans l'axe de la pièce de bois .

Merci de vos réponses.

Bernard

Pas sur même axe les perçages afin de ne pas faciliter la fente du bois.

Pierre

Sur le marsouin j'ai des gros doutes. Les chevilles traversent l'étambot qui présente en section un fort retrecissement du aux râblures bâbord et tribord. Si on place les chevilles en quinconce, elles vont rencontrer ces râblures.

Bernard,

à l'époque on percait peut-être légèrement en biais , de dehors vers l'intérieur.
En respectant les rablures (au plus près) il est encore possible de percer en quinconce.

à l'époque on percait peut-être légèrement en biais , de dehors vers l'intérieur.

C'est une hypothèse intéressante. Je viens de vérifier en 3D, Ça passe, juste mais ça passe.



Est-ce que les perçeurs prenaient le risque. C'est une autre question.

Merci

Bernard

Je le pense, B.O nous dit :
"Lorsqu'en perçant on trouve du fer empêchant de continuer le trou, on dévoie la tarière, on change sa direction mais au paravent on met une gournable dans le trou qui s'appelle faux trou.on a une attention particulière en perçant pour les chevilles qui passent au travers du bordage de franc-bord de les faire rencontrer un membre sans cela elle sont inutiles à la liaison du vaisseau."

Ce texte nous montre qu'il pouvait y avoir des erreurs dans le perçage et J.B nous dit la même chose en précisant que les perceurs étaient des ouvriers qualifiés.

Pierre.

Le chevillage de l'allonge du marsouin arrière s'effectue dans l'axe et compte autant de chevilles qu'il y a de barres d'écusson, elles sont donc moins nombreuses et plus espacées que sur le dessin de Bernard.

Merci Gérard.

Ça me chagrinait cette histoire de marsouin.

Bernard

Bonjour

quelques vues de la cale et du premier pont :









Bernard

Ciao, non ho parole

Pourquoi une partie peinte en blanc ?

Pierre

Pourquoi une partie peinte en blanc

La cale était peinte à la chaux.
J'ai fait le choix de représenter les diverses peintures mais partiellement de façon à voir toujours le travail du bois.

Les ponts supérieurs (à tribord) seront rouge, rouge et gris.

Bernard

Et bien c'est beau !

Très judicieux.

Pierre

Bonjour.
Joli travail. Les chevilles sont-elles réellement traversantes?

Les chevilles sont-elles réellement traversantes?

Non.
J'en ai fait 2 par éléments qui servent de clous. Les autres sont factices ,mesurent 7 mm et sont rentrés en force dans le bois.

J'ai essayé de percer pour traverser, mais je ne tombais pas au bon endroit. Les perceurs de l'époque étaient plus doués.

Bernard

Bravo

Intéressant cette reproduction de la cale enduite de chaux !
j'ai appris quelque chose et semble ne pas être le seul dans le cas !

On n'en a jamais trop discuté* en effet pourtant c'est indiqué dans le V74, T2, page 88.



* On en avait parlé là : https://5500.forumactif.org/t796-modele-du-v118-par-gerard-rubat#14883

Oh si, on en a parlé au moins deux fois, mais je ne saurais pas dire où, bien sûr ! J'ai un sens inné du rangement.

Il a bien travaillé notre ami Bernard.
Personnellement j'aurai tout peint, question de goût. Mais c'est bien aussi ainsi.

Bernard m'aura appris au moins cela, les fonds passés à la chaux!
Cela parait en soi assez logique, clarté et sécurité des bois. C'est bien la première fois que j'entends ça. Pratique du 18ème et/ou celle aussi du 17ème ?

Depuis des siècles...