Le Dragon de L'Espine : du cotre corsaire de Guernesey à la corvette royale française 1779-1783.
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Marine et Modélisme d'Arsenal :: L'ARSENAL, Architecture Navale traditionnelle :: Mâture, gréement et voilure
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Re: Le Dragon de L'Espine : du cotre corsaire de Guernesey à la corvette royale française 1779-1783.
Attention, sur les dessins du Hussard, il s'agit de lest en fer. Pour le "Dragon", c'est plus probablement ou du moins majoritairement du lest en pierre.
Re: Le Dragon de L'Espine : du cotre corsaire de Guernesey à la corvette royale française 1779-1783.
Oui, pas de problème, j'avais bien vu la nature du lest du Hussard !
Sur le Dragon, le lestage a été effectué avec des pierres et des gueuses de fer (vers la proue). En 2007, le Muséum d'Histoire Naturelle de Paris a analysé des échantillons dont certains présentent après coupe le faciès des silex d'Etretat [et sans doute de Douvres, à mon avis !] . Par contre, pas de véritable calibrage... Les "galets-noix" réglementaires ne semblent pas avoir été utilisés, d'après ce que les premières campagnes de fouille ont révélé. Mais il reste beaucoup à faire et la pandémie a hélas bloqué les projets en cours.
Thierry
Sur le Dragon, le lestage a été effectué avec des pierres et des gueuses de fer (vers la proue). En 2007, le Muséum d'Histoire Naturelle de Paris a analysé des échantillons dont certains présentent après coupe le faciès des silex d'Etretat [et sans doute de Douvres, à mon avis !] . Par contre, pas de véritable calibrage... Les "galets-noix" réglementaires ne semblent pas avoir été utilisés, d'après ce que les premières campagnes de fouille ont révélé. Mais il reste beaucoup à faire et la pandémie a hélas bloqué les projets en cours.
Thierry
Re: Le Dragon de L'Espine : du cotre corsaire de Guernesey à la corvette royale française 1779-1783.
G. Delacroix a écrit:Attention, sur les dessins du Hussard, il s'agit de lest en fer. Pour le "Dragon", c'est plus probablement ou du moins majoritairement du lest en pierre.
Pour le Hussard (1807), n'y avait-il pas les deux, fer+pierre (qui n'est pas indiqué bien sûr sur les plans), rien que pour caler les fûts?
Guillaume- Messages : 388
Date d'inscription : 31/05/2010
Localisation : Avrigny 60190
Re: Le Dragon de L'Espine : du cotre corsaire de Guernesey à la corvette royale française 1779-1783.
Les fûts sont calés avec du bois d'arrimage.
cotre Dragon
Bonsoir ,
Etes-vous certain de la traduction de Dragon (eng.) vers De Braak (ne) ?
ce serait plutôt De Draak (néerlandais) , qui veut dire Dragon en anglais ; non ?
le verbe "braken braak " (néerlandais) veut dire : "vomir" !?
A vous de juger .
Sneel.
Etes-vous certain de la traduction de Dragon (eng.) vers De Braak (ne) ?
ce serait plutôt De Draak (néerlandais) , qui veut dire Dragon en anglais ; non ?
le verbe "braken braak " (néerlandais) veut dire : "vomir" !?
A vous de juger .
Sneel.
sneel3- Messages : 267
Date d'inscription : 26/05/2010
Re: Le Dragon de L'Espine : du cotre corsaire de Guernesey à la corvette royale française 1779-1783.
sneel3 a écrit:Bonsoir ,
Etes-vous certain de la traduction de Dragon (eng.) vers De Braak (ne) ?
ce serait plutôt De Draak (néerlandais) , qui veut dire Dragon en anglais ; non ?
le verbe "braken braak " (néerlandais) veut dire : "vomir" !?
A vous de juger .
Sneel.
Bonsoir Sneel,
Je pense qu'il y a un petit malentendu à la base...
Le Dragon de Guernesey, devenu français, est... le Dragon.
Le De Brak hollandais est devenu le De Braak après sa prise par les Anglais.
Ce sont deux navires différents. Personne n'a donc prétendu que Dragon aurait été traduit par De Braak.
Le nom initial hollandais De Brak veut dire Beagle (nom du chien) et pour une raison qui n'est pas parvenue jusqu'à nous, les Anglais l'ont appelé De Braak qui... ne veut rien dire !
Thierry
cotre Dragon
bonsoir ,
Pas sûr que "Brak" veut dire "Beagle" .
Un Brak c'est plutôt un chien d'arrêt , là où le beagle est plus chien de meute ...
Mais tout ça n'est pas très important !
Sneel.
Pas sûr que "Brak" veut dire "Beagle" .
Un Brak c'est plutôt un chien d'arrêt , là où le beagle est plus chien de meute ...
Mais tout ça n'est pas très important !
Sneel.
sneel3- Messages : 267
Date d'inscription : 26/05/2010
Re: Le Dragon de L'Espine : du cotre corsaire de Guernesey à la corvette royale française 1779-1783.
sneel3 a écrit:bonsoir ,
Pas sûr que "Brak" veut dire "Beagle" .
Un Brak c'est plutôt un chien d'arrêt , là où le beagle est plus chien de meute ...
Mais tout ça n'est pas très important !
Sneel.
Bonjour Sneel,
Au fond du fond ou au bout du bout, vous avez parfaitement raison. Mon imprécision en termes de "marque" de chien vient du fait que mes références relatives au cotre De Brak transformé en brick De Braak proviennent du court mémoire récent d'un officier de la Marine néerlandaise et de l'imposant ouvrage américain consacré audit navire dont l'épave a été sortie de l'eau dans le Delaware. Ces deux documents sont rédigés en anglais.
J'ai donc repris (sans vérifier, il est vrai) l'explication donnée à propos du nom initial du cotre hollandais :
De Brak (néerlandais)= Beagle (anglais), c'est ce que j'indiquais plus haut.
C'est comme si j'avais écrit : Sneel (néerlandais) = Fast (anglais).
Mais après avoir entré De Brak hond dans le traducteur... j'obtiens Beagle et non Braque...
J'en resterai donc à Beagle, un cotre de meute peut-être apte à chasser... votre cotre le Cerf !
Thierry
cotre Dragon
Attention mon cher ami , bientôt mon Cerf sera fini (ou presque) et il sera apte , vu son armement, de se retourner contre cette meute de normand-hollando-anglais ...
flibustiers sans âme et sans pavillon !
Sneel.
flibustiers sans âme et sans pavillon !
Sneel.
sneel3- Messages : 267
Date d'inscription : 26/05/2010
Re: Le Dragon de L'Espine : du cotre corsaire de Guernesey à la corvette royale française 1779-1783.
Bonjour,
Puisque je suis actuellement dans les cotes des cotres sur nos côtes, je signale à ceux qui s'intéressent à l'histoire de ces navires très particulier, l'ouvrage suivant (que je suis en train de lire et que j'aime beaucoup !) : Antonio Ferrandiz, Les voiles de la République, Corsaire Editions, 2017.
J'ai acquis également le second ouvrage du même talentueux auteur : Antonio Ferrandiz, Voiles sur l'Irlande, Corsaire Editions, 2019.
https://www.corsaire-editions.com/product/les-voiles-de-la-rEpublique-antonio-ferrandiz-3
Thierry
Puisque je suis actuellement dans les cotes des cotres sur nos côtes, je signale à ceux qui s'intéressent à l'histoire de ces navires très particulier, l'ouvrage suivant (que je suis en train de lire et que j'aime beaucoup !) : Antonio Ferrandiz, Les voiles de la République, Corsaire Editions, 2017.
J'ai acquis également le second ouvrage du même talentueux auteur : Antonio Ferrandiz, Voiles sur l'Irlande, Corsaire Editions, 2019.
https://www.corsaire-editions.com/product/les-voiles-de-la-rEpublique-antonio-ferrandiz-3
Thierry
Re: Le Dragon de L'Espine : du cotre corsaire de Guernesey à la corvette royale française 1779-1783.
jean pascal ducret aime ce message
Re: Le Dragon de L'Espine : du cotre corsaire de Guernesey à la corvette royale française 1779-1783.
J'ai un peu amélioré la planche...
Thierry
Thierry
Re: Le Dragon de L'Espine : du cotre corsaire de Guernesey à la corvette royale française 1779-1783.
Bonjour,
Quand on observe le dernier, on peut avoir des doutes quant à sa filiation, à part son nom, il n'a rien de commun avec les autres.
Quand on observe le dernier, on peut avoir des doutes quant à sa filiation, à part son nom, il n'a rien de commun avec les autres.
Re: Le Dragon de L'Espine : du cotre corsaire de Guernesey à la corvette royale française 1779-1783.
G. Delacroix a écrit:Bonjour,
Quand on observe le dernier, on peut avoir des doutes quant à sa filiation, à part son nom, il n'a rien de commun avec les autres.
Certes mais la recherche a mis au jour des archives d'époque qui ne laissent pas de doute : nous savons quel Dragon est arrivé en triste état à Boston le 16 mai 1782 et quel Dragon en est ressorti le 10 septembre 1782.
La coque et les mâts sont neufs, l'artillerie a été changée (plusieurs pièces ayant été jetées à la mer pendant la tempête lors du transit Brest-Boston, passant du 4-pder au 9-pder). Par contre le gréement est celui du Dragon III. Même le lestage "fixe" semble avoir été effectué avec les galets récupérés sur le Dragon III (analysés au Muséum d'Histoire Naturelle de Paris, ces galets présentent le faciès des silex noirs Lewes d'Etretat ou de Douvres). Le lestage "mobile" a été réalisé avec des gueuses de fonte de fer de deux longueurs dont la plus petite mesure exactement 1 pied de Roi. En outre, aux quelques déserteurs près, le rôle d'embarquement du Dragon III est similaire au rôle de débarquement à Brest du Dragon IV. Quant à la fiche de suivi du Dragon, elle précise que le Dragon 16 canons rallie Brest avec une coque neuve américaine. La carène du Dragon IV reçoit alors son revêtement de cuivre à Brest fin 1782 (de mémoire en octobre).
Re: Le Dragon de L'Espine : du cotre corsaire de Guernesey à la corvette royale française 1779-1783.
Bonjour à tous,
La semaine dernière, l'exploration d'un fonds d'archives du Centre des Archives Diplomatiques de Nantes (CADN) a permis d'avancer un peu dans la connaissance du Dragon IV dont la coque à franc-bord a été construite à Boston à l'été 1782 pour remplacer la coque à clin défaillante.
Les renseignements proviennent en majorité de la comptabilité du consulat français de Boston. Le consul de Létombe s'est beaucoup investi dans les travaux de remise à flot du Dragon du chevalier de L'Espine.
Les documents sélectionnés sont en cours d'analyse. Les informations qu'ils contiennent permettent d'ores et déjà de confirmer ou d'infirmer certaines hypothèses.
A titre d'exemple, on trouve dans la comptabilité le règlement financier de la mise en peinture de la figure de proue et des sculptures de la poupe...
Thierry
La semaine dernière, l'exploration d'un fonds d'archives du Centre des Archives Diplomatiques de Nantes (CADN) a permis d'avancer un peu dans la connaissance du Dragon IV dont la coque à franc-bord a été construite à Boston à l'été 1782 pour remplacer la coque à clin défaillante.
Les renseignements proviennent en majorité de la comptabilité du consulat français de Boston. Le consul de Létombe s'est beaucoup investi dans les travaux de remise à flot du Dragon du chevalier de L'Espine.
Les documents sélectionnés sont en cours d'analyse. Les informations qu'ils contiennent permettent d'ores et déjà de confirmer ou d'infirmer certaines hypothèses.
A titre d'exemple, on trouve dans la comptabilité le règlement financier de la mise en peinture de la figure de proue et des sculptures de la poupe...
Thierry
Dernière édition par le Spahi le Jeu 13 Jan 2022 - 10:56, édité 1 fois (Raison : Orthographe.)
Re: Le Dragon de L'Espine : du cotre corsaire de Guernesey à la corvette royale française 1779-1783.
Suite...
Dans les renseignements collectés, je bute sur deux expressions :
1. Peinture de la "Demy Bande", je suppose qu'il s'agit d'une partie de la coque mais laquelle ?
En fait, je crois avoir compris qu'il s'agit d'une moitié de coque.
2. "Cayage" des canons, "cayage" du brigantin, etc., dans le contexte il me semble que cela pourrait vouloir dire "déplacement" des canons, du brigantin, etc. ?
Eh bien, pas du tout puisque "Le cayage, Kaiage ou Quayage, était le droit perçu sur les marchandises débarquées dans un port". Je suppose qu'il s'agit de la déformation du mot anglais "quayage" qui se prononce "keyage"... sur le même principe, on trouvait le "wharfage" pour la taxe propre à l'utilisation d'un wharf
Thierry
Dans les renseignements collectés, je bute sur deux expressions :
1. Peinture de la "Demy Bande", je suppose qu'il s'agit d'une partie de la coque mais laquelle ?
En fait, je crois avoir compris qu'il s'agit d'une moitié de coque.
2. "Cayage" des canons, "cayage" du brigantin, etc., dans le contexte il me semble que cela pourrait vouloir dire "déplacement" des canons, du brigantin, etc. ?
Eh bien, pas du tout puisque "Le cayage, Kaiage ou Quayage, était le droit perçu sur les marchandises débarquées dans un port". Je suppose qu'il s'agit de la déformation du mot anglais "quayage" qui se prononce "keyage"... sur le même principe, on trouvait le "wharfage" pour la taxe propre à l'utilisation d'un wharf
Thierry
Dernière édition par le Spahi le Mer 25 Aoû 2021 - 16:36, édité 1 fois
Re: Le Dragon de L'Espine : du cotre corsaire de Guernesey à la corvette royale française 1779-1783.
Bonjour,
Je suis en train de comptabiliser les seaux de peinture achetés par le chevalier de l'Espine sur les fonds du consulat de France à Boston pour mettre en peinture son "nouveau Dragon". Ce n'est pas une mince affaire !
J'espère qu'avec l'aide des "pointus" du forum (de Landerneau ou d'ailleurs ), nous pourrons émettre une hypothèse relative à la "robe" du Dragon, en fonction des quantités appliquées (blanc, rouge, noir, gris, jaune...).
Thierry
Je suis en train de comptabiliser les seaux de peinture achetés par le chevalier de l'Espine sur les fonds du consulat de France à Boston pour mettre en peinture son "nouveau Dragon". Ce n'est pas une mince affaire !
J'espère qu'avec l'aide des "pointus" du forum (de Landerneau ou d'ailleurs ), nous pourrons émettre une hypothèse relative à la "robe" du Dragon, en fonction des quantités appliquées (blanc, rouge, noir, gris, jaune...).
Thierry
Re: Le Dragon de L'Espine : du cotre corsaire de Guernesey à la corvette royale française 1779-1783.
Bof, pas de quoi faire un drame de cette facture !
Il n'y a rien qui coûte cher dans le camion à peinture,
de la farine, de l'huile de lin, du savon noir ...
Tu ne mettras pas la cassette d'un Chevalier de Malte à sec avec ça !
Encore moins s'il réussit à se faire rembourser par le consulat.
Au sujet peintures, je vais vous faire un petit mémoire sur les connaissances
que j'ai pu glaner dans ma vie professionnelle des anciennes techniques de peinture.
Un jour je ferais ça ...
Il n'y a rien qui coûte cher dans le camion à peinture,
de la farine, de l'huile de lin, du savon noir ...
Tu ne mettras pas la cassette d'un Chevalier de Malte à sec avec ça !
Encore moins s'il réussit à se faire rembourser par le consulat.
Au sujet peintures, je vais vous faire un petit mémoire sur les connaissances
que j'ai pu glaner dans ma vie professionnelle des anciennes techniques de peinture.
Un jour je ferais ça ...
Carrick- Messages : 4254
Date d'inscription : 23/05/2010
Localisation : Plougastel
le Spahi et jean pascal ducret aiment ce message
Re: Le Dragon de L'Espine : du cotre corsaire de Guernesey à la corvette royale française 1779-1783.
Blanc de zingue huile de lin térébenthine et siccatif.
Pierre
Pierre
Re: Le Dragon de L'Espine : du cotre corsaire de Guernesey à la corvette royale française 1779-1783.
Ton mélange ne tiendrait pas bien longtemps sur une carène, Pierre.
Le seul solide était celui que j'ai donné plus haut,
Je le donnerai au complet avec le reste du peu que je sais.
Carrick- Messages : 4254
Date d'inscription : 23/05/2010
Localisation : Plougastel
Re: Le Dragon de L'Espine : du cotre corsaire de Guernesey à la corvette royale française 1779-1783.
Carrick a écrit:Bof, pas de quoi faire un drame de cette facture !
Il n'y a rien qui coûte cher dans le camion à peinture,
de la farine, de l'huile de lin, du savon noir ...
Tu ne mettras pas la cassette d'un Chevalier de Malte à sec avec ça !
Encore moins s'il réussit à se faire rembourser par le consulat.
Au sujet peintures, je vais vous faire un petit mémoire sur les connaissances
que j'ai pu glaner dans ma vie professionnelle des anciennes techniques de peinture.
Un jour je ferais ça ...
Bonjour André,
Ton idée d'un petit mémoire sur les peintures est excellente car on ne trouve pas grand-chose sur ce sujet pour le XVIIIe siècle dans la Marine (ou alors j'ai mal cherché, ce qui est également possible...).
Je viens de terminer mes additions des seaux de peinture achetés aux fournisseurs américains de Boston pour la mise en peinture du Dragon IV. Ces achats sont effectués en juin, juillet et août 1782. A ces seaux de peinture, il faut ajouter l'acquisition de 27 gallons d'huile à peinture. En admettant qu'à cette époque il s'agit encore du gallon imperial anglais (4,54609 l), cela représente 123 litres d'huile à peinture.
117 seaux de peinture sont acquis pendant ces trois mois, avec la répartition suivante :
- 40 seaux en juin (34%),
- 7 seaux en juillet (6%),
- 70 seaux en août (60%).
Ces 117 seaux sont ainsi répartis en 6 couleurs, de la plus employée à la moins employée) :
- blanche, 60%,
- rouge, 21%,
- grise, 6%,
- olive, 5%,
- noire, 4%,
- jaune, 4%.
La répartition des achats de seaux par couleur et par mois (juin-juillet-août) peut nous renseigner sur l'agencement de la mise en peinture :
- blanche, juin 12 - juillet 0 - août 58 (17% en juin et 83% en août c'est-à-dire quand les deux "demy bandes" sont terminées),
- rouge, juin 22 - juillet 0 - août 2 (92% en juin, dont probablement les 16 affûts des 9-pounder guns et les parties habituelles des bâtiments de guerre français ; les 2 seaux [8%] d'août semblent coïncider avec la livraison de 4 affûts neufs destinés aux "aubusiers"),
- grise, juin 0 - juillet 1 - août 6 (86% en août, probablement pour des parties de la coque terminée, hors carène.),
- olive, juin 6 - juillet 0 - août 0 (100% en juin, donc pas pour la coque mais peut-être pour les vergues ?),
- noire, juin 0 - juillet 3 - août 2 (peut-être pour les canons , ancres, etc.),
- jaune, juin 0 - juillet 3 - août 2 (sans doute en rapport avec la figure de proue, les sculptures de poupe, la chaloupe et les avirons).
Au bilan, en première approche, il me semble que l'on peut raisonnablement en déduire que la carène était blanche, que la figure de proue et les sculptures de poupe étaient jaunes. Pour le reste, je n'ose pas m'aventurer... Qu'en pensent les "pointus" du forum ?
Thierry
Dernière édition par le Spahi le Jeu 13 Jan 2022 - 10:55, édité 1 fois (Raison : Chiffres.)
Re: Le Dragon de L'Espine : du cotre corsaire de Guernesey à la corvette royale française 1779-1783.
Bonjour,
Dans la comptabilité, je trouve "payé au menuisier pour une cage de fronton"... Faut-il comprendre qu'il s'agit d'une cage à poules ?
Thierry
Dans la comptabilité, je trouve "payé au menuisier pour une cage de fronton"... Faut-il comprendre qu'il s'agit d'une cage à poules ?
Thierry
Re: Le Dragon de L'Espine : du cotre corsaire de Guernesey à la corvette royale française 1779-1783.
Bonjour André,
Dans les achats divers et variés, je trouve de la "rozine" (sic), c'est-à-dire de la colophane...
A l'époque, savait-on déjà l'utiliser dans la peinture des carènes comme antifouling ? Je ne pense pas mais sait-on jamais.
J'ai plutôt l'impression que cela entrait dans la fabrication du savon car je ne pense pas que le nombre de violons à bord justifiait l'achat de plusieurs boîtes...
Thierry
Dans les achats divers et variés, je trouve de la "rozine" (sic), c'est-à-dire de la colophane...
A l'époque, savait-on déjà l'utiliser dans la peinture des carènes comme antifouling ? Je ne pense pas mais sait-on jamais.
J'ai plutôt l'impression que cela entrait dans la fabrication du savon car je ne pense pas que le nombre de violons à bord justifiait l'achat de plusieurs boîtes...
Thierry
Vétéran aime ce message
Re: Le Dragon de L'Espine : du cotre corsaire de Guernesey à la corvette royale française 1779-1783.
C'est une des sortes de brai.
Carrick- Messages : 4254
Date d'inscription : 23/05/2010
Localisation : Plougastel
Re: Le Dragon de L'Espine : du cotre corsaire de Guernesey à la corvette royale française 1779-1783.
Bonjour le Spahi. Peux-tu communiquer le nom de "la prise américaine à bon prix" que le consul Létombe de Boston proposa d'emblée à de l'Espine pour remplacer sa corvette en piteux état? Merci d'avance, amitiés,
Freddy/Vétéran
Freddy/Vétéran
Vétéran- Messages : 58
Date d'inscription : 03/05/2020
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