Dégât collatéral

Plus de 76 ans après le débarquement en Normandie me voila victime d'un dégât collatéral un très petit morceau d'obus ou de bombe se trouvait inclus dans du poirier venant de l'Orne


Lame carbure Proxxon .

Pierre

Aïe, et vous avez gardé le shrapnel ?

Pas de chance Pierre. Remarque, il faut toujours que tu cherches les complications.

Ce n'est pas le premier que je trouve dans ce plateau, mais c'est le premier qui fait autant de dégâts .

Pierre

Oh Pierrot ! le bois que tu m'as fait parvenir vient-il du même endroit ?

Honnêtement je ne sais plus, c'est le second morceau sur plateau qui mesurait 45 x 380 x 70, le risque est faible.

Pierre

Tu dois pouvoir demander des dommages-intérêts à la Vermacht

A la Wehrmacht ou les troupes du débarquement, en droit c'est il me semble celui qui a fournit le verre ébréché qui est responsable si l'on se blesse avec or sur l'éclat il n'y a pas de signe distinctif



Pierre

Pas de chance Pierre
Apparemment les aciers de l'époque étaient nettement plus résistants que les carbures de maintenant.

JPB

C'était du matériel militaire ...

Dans le Calvados, la Manche et l'Orne après le 6 juin 1944 Alliés et Wehrmacht se sont battu avec chars et canons, lorsqu'un projectile venait à exploser des éclats ont eu la malencontreuse idée de se planter dans les arbres, dans deux de ces départements le poirier y était en grand nombre. J'ai acheté un plateau venant d'un poirier qui devait être jeune puisque cet éclat était près du cœur.

Pierre

Pierre le principal est que tu n'aies pas été blessé par la projection de la lame.

Ta bonne étoile veille toujours

Dans les scieries des Vosges, tous les fûts sont passés au détecteur de métaux avant d'être attaqués par la lame. Sans cette précaution, les éclats métalliques issus de la première guerre mondiale se transforment en véritables balles.

C'est ce qui a été fait également à Brest mais après la seconde guerre mondiale pour le bois qui était dans la Penfeld .

Pierre

Tu m'étonnes, Pierre.
Le bois de Penfeld n'a été utilisé qu'une fois pour réaliser une table qui, à l'air libre,
a vrillé en 8 en l'espace d'un mois, de plus ce bois était tellement siliceux
qu'il fallait reprendre les lames toutes les demi-heures de travail !
Et puis, comme il ne restait plus de plans des ensouillements
on ne savait pas à quelle ancienneté de bois on avait affaire.
Donc ... eh ben je ne sais pas ce qu'on en a fait !
J'en ai un petit 1,20m dans mon jardin.

Je ne le savais pas, c'est à St Malo en 2003 ou 2006 que je l'ai appris je ne saurais dire par qui, si tu en as un bout essaye de le couper tu verras s'il contient des éclats .

Pierre

Grüss Gott Olivier, surtout dans les scieries vers le collet du Linge...où les combats ont été très rudes.

Amitiés
J-P