Le modèle au 24ème par Jacques Maillière

Après la grosse cloche tournée par Bruno, voila la petite cloche tournée par Gérard. Je me suis contenté de mettre le battant et le mouton. Merci à mes deux fondeurs de cloches!

 



 

 

 
 

Les photos donne une vraie impression d'être à bord !
Cette cloche a bien sa place

C'est une réalisation unique d'une grande justesse de construction. Tout semble proche de la perfection. Au point de donner l'impression d'être à bord d'un vaisseau dans son neuvage. Bravo Jacques.

PS: recolle la lisse bâbord du fronteau, ah les colles !

Merci Michel, je n'avais pas vu que la lisse tribord était levé. Je vais tacher d'y remédier, un clou s'impose.

Sur ces modèles nous ne sommes pas à l'abri du bois quî travaille. Récemment le SR m'a réservé une surprise de taille, un caillebotis a littéralement sauté de son logement. Défaut d'ajustement ou collage raté ?
J'ai beau essayer de maintenir une hygrométrie constante, basta !

Bonsoir.
C'est sublimement beau. Si ce n'était le casier à l'arrière plan on aurait l'impression d'y être.

Chapeau bas! Patrick.

Elle est très bien maintenant qu'elle est en place.
Comment as-tu fixé le battant ?

J'ai d'abord percé le fond de la cloche avec un foret de 1mm. Puis j' ai vissé une tige de 1.2mm préalablement percée afin de recevoir le battant.
Le battant est réalisé avec un clou de 1.3mm dont j'ai gardé la tête au bout de laquelle j'ai soudé une petite longueur percée à 0.8mm pour passer la corde. La partie interne du battant est trouée et liée à la vis

 

Ok, ça rend très bien.

Cet extraordinaire travail laisse rêveur, l'art de maîtriser chaque matériaux constituant ce fabuleux vaisseau.
Qui a dit que la perfection n'est pas de ce monde? Moi je trouve tout cela sublime .
Alain

trés intéressant, la lutte est acharnée sur le choix avec Rekon...

Bonjour,
Je profite de quelques cm de neige pour me mettre à l'atelier. Je travaille sur les enfléchures. J'ai mis Tintin en situation pour tester la solidité des œillets qui sont  aux extrémités.

Oh ben dis Jacques, ton Tintin, il n'a pas son harnais là !!! C'est dangereux bon sang !!!

C'est magnifiquement fait et très empreint de réalisme !

Chapeau Jaques ! Ça, c'est un truc que je ne fais pas à mon échelle.

C'est toujours un plaisir de suivre l'avancement.
Alain

Bonsoir.
Avec un peu de colle aux endroits fragiles ça devrait tenir, Tintin n'est pas si lourd.

Bonsoir,
Quelques nouvelles du FLEURON toujours pas terminé! Je m'attache à compléter tout ce que j'avais laissé de côté. Il y a de quoi faire...
Le gréement du gouvernail et le mantelet du sabord de chasse sont terminés.
Pour la sauvegarde de gouvernail, j'ai adopté en concertation avec Gérard cette disposition que l'on retrouve sur certains modèles historiques. La chaine est fixée sur le safran, puis reprise par un cordage qui fait le tour de la bouteille, après être passé dans une crampe en bois et des pitons à œillet. Il fini sur la dunette où il est amarré à un taquet.
La brague traverse le safran et rejoint les boucles de chaque côté de l'étambot.
Pour le mantelet, afin qu'il puisse s'ouvrir, un talutage est pratiqué sur la lisse, détail que l'on peut voir sur l'ARTESIEN.
Jacques

Spoiler:

Tu n'aurais pas oublié les images ?

C'est rectifié

En guise de sauvegarde du gouvernail, la chaînette ne me paraît pas faire autre chose que se rompre face au colosse de bois et ferrures du gouvernail si celui-ci vient à déchausser.
N'est-ce pas sous-dimensionné ?

La sauvegarde du gouvernail concerne la capacité à continuer la fonction de "gouverne" en cas de rupture de la barre.
C'est la brague (le cordage fixé sur l'étambot) qui sert de retenue au gouvernail s'il sortait de ses gonds.

Et tu pense que ce circuit de chaînettes et câbles très complexe est en mesure d'assurer cette fonction ?

C'est certainement plus pour "stabiliser' un angle de barre pour permettre une intervention de réparation de fortune.

Il faut mettre le bâtiment dans la meilleur configuration pour ne pas forcer sur le safran. Sans barre on peut gouverner en jouant entre l'équilibre focs/artimon. Ce n'est pas très compliquer. On peut s'amuser à le faire aussi sur des bateaux moderne en se déplaçant dans le bateau pour faire bouger le centre de gravité.

Une fois la barre fixée dans un angle (barre à zéro étant le mieux) et un cap ad hoc maintenue par les voiles, l'intervention est bien plus aisée.
Je pense que c'est plus en ce sens qu'il faut comprendre le système.

j.mail. a écrit:

Jacques,

J'imagine que le taquet cœur correspond au bras de grand-vergue.
Dans la pratique il faut au moins trois tours en 8 pour que la bras ne file pas sous la tension.

Comme d'habitude, une beauté de modèle !!!

Par grosse mer, mouais ! Vous êtes optimistes pour le moins. Mais faut y croire.