Coupe de l'America

Après avoir regardé à la télévision deux manche de la coupe de l'America, je n'arrive pas à comprendre
comment ces monstres virent aussi facilement et remontent aussi bien au vent .
Est ce que certains d'entre vous peuvent m'expliquer cela ?
Question subsidiaire comment font ils pour s’arrêter ?

Bonjour;

Des renseignement sur ce site: http://www.americascup.com/fr/



Mat aile + "grand-Voile" à deux pans Etc... poids du bateau environ 6 tonnes




Bruno

Ce ne sont plus des bateaux tel que nous l'entendons habituellement, ces trucs se manœuvrent et sont profilés* comme des avions.

* la voile est construite et articulée comme une aile d'avion.

Oui , mais comment virent ils et comment s’arrêtent ils ,il ne semble pas exister de gouvernail ni de pédale de frein .

sauf qu'une aile d'avion n'est pas articulée, sauf aux niveaux des volets, ils virent presque comme tout les voiliers, mais
beaucoup plus vite, et ils ont bien des safrans pour se diriger, mais par contre pas de pédale de frein, mais les autres non plus.
cdt. mt.

Une aile d'avion pas articulée !
Les bords d'attaque et leur becs, les volets de courbures, les ailerons, les aérofreins, sans parler de l'évolution de l'incidence du profil et du profil lui-même.
Une aile et une voile ont même fonction, s'occuper de pendre l'air. Tu ne crois pas ?

bonjour à tous
Pour virer, le barreur agit sur le "gouvernail" (appendice terminé par un foil orange derriere le 17 et le sigle Tag heuer ).Pour freiner ou s'arreter ,ils font comme tous les voiliers :choquer les voiles ou venir face au vent.
Pardon si quelqu'un a deja donné une reponse.
Cordialement Michel

ce n'est pas un gouvernail, mais un safran. nous voilà partis dans des discussions de spécialistes !
le bateau, qui n'est pas bien lourd (5à 6 tonnes, je crois), se lève sur l'eau grâce aux hydrofoils qui servent aussi de dérives, il y a un petit hydrofoil également au safran pour équilibrer le bateau. le mât-aile fait effet venturi pour accélérer le vent, à noter la surface importante de voilure en haut, là où le vent est le plus rentable.
le principe est qu'un bateau, pour aller vite, doit réduire au maximum sa traînée dans l'eau, c'est le genre du ski nautique, de la planche à voile,etc, qui déjaugent, ou partent au planing pour les anglais.

Bonsoir à tous ,
Eric ,j'ai fait expres d'ecrire gouvernail avec des guillemets pour ne pas perturber notre ami entre gouvernail et safran qui me paraissait plus technique.J'admire aussi les barreurs qui naviguent avec les nouveaux "MOTH" qui ont un foil sur la derive et un autre sur le safran ,les deux foils etant alors alignés donc sustentation vraiment reduite .
Cordialement Michel

non, une aile d'avion n'est pas articulée, elle est même solidement fixée à la carlingue (heureusement), ce sont certaines parties
qui sont mobiles. Là, un mat aile est monté sur un axe vertical, qui permet l'orientation pour prendre le vent, comme une voile
souple.
cdt.mt.

Le profil de la voile est inspiré de celui des ailes d'avion, intrados et extrados. Son placement dans le vent génère des aspirations fortes qui aspire pour ainsi dire le bateau en avant. Ce n'est pas le vent qui pousse la voile et le bateau mais il crée une dépression en avant de la voile qui propulse le bateau. Connu de tous s'pas  

Merci à tous pour ces orientations .
Il reste que c'est magnifique à voir .

Quelle soit rigide ou souple, une voile, sous la plupart des allures, fonctionne de la même manière qu'une aile d'avion. Mais attention le principe intrados/extrados et les phénomènes de surpression/dépression sont a priori très mineurs au sein des forces exercées sur la voilure.
Je vous invite d’ailleurs à visiter le site Foilers! de M. F. Monsonec qui est un excellent pédagogue sur les histoires de foils et de voiles. Je vous recommande l'article sur la portance qui viendra sans doute bousculer certaines idées recues sur la façon dont avance les bateaux et dont volent les avions: Partie 1 Partie 2 Partie 3