Modelage

cela n'a rien à voir avec l'arsenal, mais je suis tellement fier de ce modelage réalisé par ma petite fille Énora que je ne peux m'empêcher de vous le montrer.



Énora aura seize ans en fin d'année, elle suit des cours de menuiserie dans une école en région parisienne. Elle a fait ce modelage lors d'un stage chez un sculpteur.

Bravo a la demoiselle, il ne te reste plus qu'à le faire en buis
Pour lui faire un cadeau

C'est pas mal, surtout à 16 ans. 
J'imagine qu'elle a dû travailler à partir d'un modèle mais il me semble que les cornes sont trop lisses, elles manquent de présence.
Mais c'est bien.

bonsoir,

Si à 16 ans elle réalise ce modelage, elle est prête pour postuler à l' école Boule, en menuiserie ou en sculpture.Les compagnons peut être , !

mille fois bravo à Enora et je comprend la fierté du " papy"

Cordialement Félix

Bonsoir.
Elle a le sens artistique la petite fille. Que représente le pendentif?

On dirait une grappe de raisins.

Elle m'a dit qu'elle avait reproduit un modèle.
Quant à l'école Boule ce n'est pas encore dans ses objectifs et loin es possibilités de ses parents (et grands-parents !), les compagnons paraissent plus accessibles.
Mais, quid de l'avenir ?

Bonsoir Francis,

Joli coup de patte ta petite fille!

Une petite precision, L’école Boulle est une école publique, hormis le logement lorsque l’on habite pas Paris pas de coût prohibitif comme les écoles privées.
Ma fille y a passé 4ans sans que je me ruine  

C'est superbe, Françis !

Dessin bien tenu, importance des reliefs justes et mesurés,  et valeurs parfaitement rendues en définissant ici et en laissant là toute rusticité.

Pas du tout d'accord avec l'avis de Gérard. Plus de finition aux cornes aurait donné trop d'importance à çes attributs déjà très présents.

Je donne une note maximale :  17/18 sur 20  

PS Boulle n'est pas écrasante.

Elle est douée ta petite fille Francis, comme son grand-père !

Patrick

péji a écrit:Elle est douée ta petite fille Francis, comme son grand-père !

On va dire que c'est héréditaire; Bravo.

Isalbert

André, je ne suis pas spécialiste de bestiaire mais sur un grand nombre de représentations de tête de bélier visibles sur le net, les reliefs des cornes sont plus marqués.
Mais ça n'a aucune importance car on en trouve également quelques unes toutes lisses. Question de goût surement.

Si cela peut aider, j'en possède deux en bronze, allez une petite photo :



Comme c'est pour Francis, deux détourages (je laisse volontairement en grande taille) :





Bonne journée à tous !

Patrick

Bronze ou Régule ? magnifique

Bronze doré Michel.

Francis,

Ta petite fille va pouvoir t'aider pour ta figure de proue.

Pierre

Je transmettrai vos appréciations à Énora, et lui conseillerai d'envisager Boulle, j'ignorai que c'est une école publique... on apprend à chaque instant... tant que la sénilité n'est pas encore intervenue.
Merci à tous.

Voire aussi la Fondation Coubertin, Françis.

Le Compagnonnage n'est pas son monde.

Boule est tres bien , et gratuite
Bravo pour la petite

Re,

En réponse à Carrick, Il est toujours risqué de dire qu'une personne n'est pas d'un monde ( professionnel) En près de 30 années d'expériences dans l'orientation professionnelle jeunes et adultes, j'ai appris que que le choix d'une orientation réussie est souvent en contradiction avec les avis des uns et des autres. ( famille, enseignants...)
Le compagnonnage, Boule, ou tout autres choix ne devrais pas dépendre des autres, car autrement on aboutie souvent à ce que je nomme " une réussite par procuration" que l'on trouve souvent dans le sport et les études supérieures.
La fierté de la famille est souvent dans ce cas " comme je suis fière qu'il ou qu'elle aie put faire ce que je n'a pas réussi" et le plaisir des enfants est d'avoir satisfait leurs parents !
Mais je ne les critique surtout pas, ils aiment leurs enfants et veulent pour elle /lui le meilleur.

Combien de jeunes ingénieurs j'ai rencontré qui, après 2, 3 ou 4 années d'expériences avaient envie de tout laisser tomber, combien aujourd’hui de diplômés de l'enseignement supérieure partent à la campagne ou vers des métiers manuels.

C'est la limite de l'orientation, accompagner sans imposer !

En espérant ne pas avoir été trop long ,

Cdl

Une chose certaine, c'est elle qui choisira comme elle l'a fait pour son école de menuiserie.

André, tu parles de la fondation Coubertin à Saint-Rémy-Lès-Chevreuse, je connais pour y être aller plusieurs fois.

Salut Francis,

Je découvre le sujet à l'instant.
Un grand Bravo à ta petite fille!

Bonsoir,
Mais alors, comment faisaient-ils avant de si sublimes sculptures, herpes et autres frises quand ils n'avaient pas de fraiseuse, sculpture 3D, robots, etc...?
Entre parenthèses, les sculptures de l'époque ont une autre gueule artistique, à la fois pour la finition et la qualité des formes, que ce qui se produit ces derniers temps.
Amicalement,
Olivier.

Olivier, nous ne vivons pas à la même époque ni de la même manière.
J'ai toutes raisons de penser que bien des sculptures de l'époque étaient réalisées par des pros, rompus à cet art, et payés pour sur commande. Nous, petits retraités et artisans à nos heures n'avons ni la formation ni l'entraînement de ces arts. Il n'est que de regarder l'équipe de peintres attribués au SR (4) et celle de Regnault pour la sculpture pour se dire que nous faisons pâle figure devant ces compétences.
Je crois aussi qu'ils ne manquais pas de temps .
Nous ne sommes que de bien modestes modélistes avec nos forces et faiblesses devant ces ouvrages compliqués et délicats.
Ceci étant je sculpte pour ma part avec des outils comparables à ceux de l'époque, ni plus ni moins. Pas de robot ni de CNC le moins du monde. Leur seul emploi se trouve sur des petits détails que l'on ne trouve d'ailleurs pas sur les sculptures de l'épique.
Les sculptures du Tanneron que tous admirent sont le fait d'un sculpteur de père en fils, fonctionnaire appointé du Muse de la Marine. C'était son métier et etait paye pour.

Bien sûr que ces sculpteurs étaient des professionnels ! Quelle idée ?!

Tous avaient suivi les cours de dessin, de peinture, de dorure des écoles appointées de Paris

avant de venir occuper leur poste dans les ateliers de Brest, Toulon, Rochefort ...

Le roi ne les nommait pas et ne les appointait pas sans références vérifiées !