la survie du BUIS est elle encore possible?
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la survie du BUIS est elle encore possible?
Je viens ici un peu dépité relater une réalité: l'éventuelle survie du buis.
Amis modélistes, les arbres de cette noble variété qui nous est chère se dirigent vers une mort quasi certaine.
Ceci est avéré dans ma région mais pas seulement si j'en crois d'autres sources.
Le phénomène s'accélère avec la prolifération de la pyrale du buis qui s’installe définitivement dans les sols.
Cette horrible chenille verte, apparait et en dévorant entièrement le feuillage, détruit en quelques jours des haies entières.
La pyrale du buis est une espèce classée invasive, présente sur le territoire depuis les années 2000.
Ces dernières années, la situation a fortement évolué: les populations de pyrales du buis ont augmenté de façon exponentielle. C’est une véritable invasion dans certaines régions. Les papillons ont en effet conquis les forêts naturelles de buis, depuis lesquelles ils se répandent en force dans les jardins.
Malheureusement les chances d'éradiquer par traitement ce terrible fléau sont très, très minces.
Personnellement , la mort dans l'âme j'ai dû arracher une superbe mini haie en buis que j'entretenais amoureusement depuis
une vingtaine d'années.Mon cas est loin d'être isolé hélas, aux alentours on opère de même.
Comme les ormes, les frênes, les châtaigniers etc.. ces parasites venus d’Asie ( comme d'ailleurs le "covid") se multiplient,
Les changements avérés du climat ne seront pas là pour améliorer la situation.
Résultat probable:
Le cours du buis qui aura échappé à la cheminée verra dans un premier temps son prix à la baisse avant certainement
de "flamber" et là pour son prix qui pourrait atteindre des sommets en fonction de sa rareté.
Pyrale du buis:
Amis modélistes, les arbres de cette noble variété qui nous est chère se dirigent vers une mort quasi certaine.
Ceci est avéré dans ma région mais pas seulement si j'en crois d'autres sources.
Le phénomène s'accélère avec la prolifération de la pyrale du buis qui s’installe définitivement dans les sols.
Cette horrible chenille verte, apparait et en dévorant entièrement le feuillage, détruit en quelques jours des haies entières.
La pyrale du buis est une espèce classée invasive, présente sur le territoire depuis les années 2000.
Ces dernières années, la situation a fortement évolué: les populations de pyrales du buis ont augmenté de façon exponentielle. C’est une véritable invasion dans certaines régions. Les papillons ont en effet conquis les forêts naturelles de buis, depuis lesquelles ils se répandent en force dans les jardins.
Malheureusement les chances d'éradiquer par traitement ce terrible fléau sont très, très minces.
Personnellement , la mort dans l'âme j'ai dû arracher une superbe mini haie en buis que j'entretenais amoureusement depuis
une vingtaine d'années.Mon cas est loin d'être isolé hélas, aux alentours on opère de même.
Comme les ormes, les frênes, les châtaigniers etc.. ces parasites venus d’Asie ( comme d'ailleurs le "covid") se multiplient,
Les changements avérés du climat ne seront pas là pour améliorer la situation.
Résultat probable:
Le cours du buis qui aura échappé à la cheminée verra dans un premier temps son prix à la baisse avant certainement
de "flamber" et là pour son prix qui pourrait atteindre des sommets en fonction de sa rareté.
Pyrale du buis:
J.Guydal- Messages : 1117
Date d'inscription : 06/04/2018
Localisation : Brest
dusuaum, Bern, bernardw, Patrick GIROD, Jean-Pierre Ernoux et le Spahi aiment ce message
Re: la survie du BUIS est elle encore possible?
C'est dommage d'avoir arraché cette haie. J'ai des très gros buis qui eux aussi ont été attaqués 2 années de suite par la pyrale.
Sur les conseils de mon fiston ( Ingénieur Agro)je n'ai pas touché à cette masse tristounette de rameaux déchiquetés attendu, tout en posant des pièges pour attraper les papillons maudits et en arrosant avec différents purins de prêle, d'ortie et de consoude .Bien m'en a pris car mes beaux buis se sont requinqués et de nouveau j'ai de très beaux buis, avec quelques endroits encore un peu attaqués par la chenille.
Un traitement par savon noir dilué en pulvérisation a été des plus efficaces, en tout cas pour le moment.
Courage .
Bien à vous tous.
J-Pascal
Sur les conseils de mon fiston ( Ingénieur Agro)je n'ai pas touché à cette masse tristounette de rameaux déchiquetés attendu, tout en posant des pièges pour attraper les papillons maudits et en arrosant avec différents purins de prêle, d'ortie et de consoude .Bien m'en a pris car mes beaux buis se sont requinqués et de nouveau j'ai de très beaux buis, avec quelques endroits encore un peu attaqués par la chenille.
Un traitement par savon noir dilué en pulvérisation a été des plus efficaces, en tout cas pour le moment.
Courage .
Bien à vous tous.
J-Pascal
jean pascal ducret- Messages : 239
Date d'inscription : 28/09/2020
Localisation : région parisienne et quercy
athanor et le Spahi aiment ce message
Re: la survie du BUIS est elle encore possible?
Merci Jean Pascal pour cet optimisme qui redonne le moral.
Ici la répétition annuelles de ces attaques provoque pour beaucoup la solution radicale.
Mon inquiétude aura du mal à se dissiper, nos forêts subissent des attaques sans précédent
sécheresse, maladies, attaque de parasites, champignons dans des proportions encore jamais connues.
Incendies, tempêtes,encre, scolytes, manque d'eau, canicules, chalarose du frêne, hannetons.
Depuis 2018, dans les forêts publiques, près de 300.000 hectares ont été touchées par des dépérissements, soit environ 30 fois
la surface de Paris, source selon l' Office National des forêts.
Nous avons perdu les ormes, les châtaigniers sont condamnés, Les frênes également. Quelle misère!
Ici la répétition annuelles de ces attaques provoque pour beaucoup la solution radicale.
Mon inquiétude aura du mal à se dissiper, nos forêts subissent des attaques sans précédent
sécheresse, maladies, attaque de parasites, champignons dans des proportions encore jamais connues.
Incendies, tempêtes,encre, scolytes, manque d'eau, canicules, chalarose du frêne, hannetons.
Depuis 2018, dans les forêts publiques, près de 300.000 hectares ont été touchées par des dépérissements, soit environ 30 fois
la surface de Paris, source selon l' Office National des forêts.
Nous avons perdu les ormes, les châtaigniers sont condamnés, Les frênes également. Quelle misère!
J.Guydal- Messages : 1117
Date d'inscription : 06/04/2018
Localisation : Brest
maqars aime ce message
Re: la survie du BUIS est elle encore possible?
Contre les chenilles, le bacille de Thuringe fonctionne aussi très bien!
orionis- Messages : 55
Date d'inscription : 22/09/2010
Localisation : Drôme des Collines
maqars aime ce message
Re: la survie du BUIS est elle encore possible?
Attention à la déprime ... Jacques
Vivant près de la nature depuis bien longtemps et dans la nature depuis qques années, j'ai , à l'inverse de toi, un sentiment que cette nature est bien assez forte pour se défendre de toutes ces conneries de parasites et surtout du pire d'entre eux qui est l'humain.
La forêt n'a jamais aussi été importante en France depuis bien des siècles et les jardineries sont pleines à craquer.
Depuis la pandémie du Covid, en effet crée par la connerie culturelle de Chinois ignares mais aussi sans scrupule liés à leur pauvreté qui les ont conduits à revendre les animaux de laboratoire classés P4., le reste du monde un peu moins con que la moyenne , a pris conscience de ce retour indispensable vers cette nature qui a toujours su inventer les moyens de s'en sortir avec des "remèdes" simples et à portée de racine. Qui ne cherche pas un petit lopin de terre pour y faire pousser qques plants de tomates, (escortés d'œillets d'Inde pour écarter les parasites) qui bien rouges et juteuses feront la joie des petits enfants ,très sensibilisés à dame nature, qui iront les grapiller en douce, qui ne cherche pas à se faire un carré de "simples" comme on disait dans les vieux monastères.
Je te l'accorde ,les spécialistes ont cette mauvaise habitude de vivre et d'étudier les excès et par la même de nous inquiéter. Au même titre que les médecins spécialistes dans les services d'hôpitaux, nous y voyons le pire , les formes les plus graves de maladies qui en général ne le sont pas , des maladies invalidantes mettant en jeu pronostic vital et surtout l'équilibre de ces familles touchées etc ; et pourtant rien ne va m'empêcher de déguster un bon vin en admirant une beau rosier en fleurs (dépourvu de pucerons car on aura pris la précaution de mettre un plant de lavande au pied et qques larves de coccinelles), tout en écoutant des chants grégoriens ou le concerto de clarinette de Mozart( BO de ce merveilleux film ; dialogues avec mon jardinier)
Cette année, le foin est haut et abondant les éleveurs sont contents, pourtant un vieil adage dit dans le Lot , "année de foin, année de rien". Mes fruitiers et noyers ont subi un peu le gel, les fruits restants n'en seront que plus beaux si les oiseaux et les écureuils m'en laissent. Ma belle pelouse a été retournée par les très nombreux sangliers mais ils ont bouffé toutes ces plantes sauvages envahissantes , je n'ai pas à utiliser du glyphosate.
Je ne sais plus de qui est cette œuvre ( je crois que c'est J-Jacques Rousseau) dans laquelle il y a dialogue entre 2 personnages dont l'un est désespéré et l'autre qui essaie de le rassurer:
- "Tu as beau essayer de me rassurer avec tes mots simples , mais comment s'appelle le moment où quand le soleil se lève et que l'on découvre un monde désertique, ravagé par les guerres et les famines, la pauvreté, le malheur de tous, n'est-ce pas le chaos?
- "Non, dit l'autre, tout simplement , c'est l'aube naissant"
Bien à toi et à vous tous.
J-Pascal
Vivant près de la nature depuis bien longtemps et dans la nature depuis qques années, j'ai , à l'inverse de toi, un sentiment que cette nature est bien assez forte pour se défendre de toutes ces conneries de parasites et surtout du pire d'entre eux qui est l'humain.
La forêt n'a jamais aussi été importante en France depuis bien des siècles et les jardineries sont pleines à craquer.
Depuis la pandémie du Covid, en effet crée par la connerie culturelle de Chinois ignares mais aussi sans scrupule liés à leur pauvreté qui les ont conduits à revendre les animaux de laboratoire classés P4., le reste du monde un peu moins con que la moyenne , a pris conscience de ce retour indispensable vers cette nature qui a toujours su inventer les moyens de s'en sortir avec des "remèdes" simples et à portée de racine. Qui ne cherche pas un petit lopin de terre pour y faire pousser qques plants de tomates, (escortés d'œillets d'Inde pour écarter les parasites) qui bien rouges et juteuses feront la joie des petits enfants ,très sensibilisés à dame nature, qui iront les grapiller en douce, qui ne cherche pas à se faire un carré de "simples" comme on disait dans les vieux monastères.
Je te l'accorde ,les spécialistes ont cette mauvaise habitude de vivre et d'étudier les excès et par la même de nous inquiéter. Au même titre que les médecins spécialistes dans les services d'hôpitaux, nous y voyons le pire , les formes les plus graves de maladies qui en général ne le sont pas , des maladies invalidantes mettant en jeu pronostic vital et surtout l'équilibre de ces familles touchées etc ; et pourtant rien ne va m'empêcher de déguster un bon vin en admirant une beau rosier en fleurs (dépourvu de pucerons car on aura pris la précaution de mettre un plant de lavande au pied et qques larves de coccinelles), tout en écoutant des chants grégoriens ou le concerto de clarinette de Mozart( BO de ce merveilleux film ; dialogues avec mon jardinier)
Cette année, le foin est haut et abondant les éleveurs sont contents, pourtant un vieil adage dit dans le Lot , "année de foin, année de rien". Mes fruitiers et noyers ont subi un peu le gel, les fruits restants n'en seront que plus beaux si les oiseaux et les écureuils m'en laissent. Ma belle pelouse a été retournée par les très nombreux sangliers mais ils ont bouffé toutes ces plantes sauvages envahissantes , je n'ai pas à utiliser du glyphosate.
Je ne sais plus de qui est cette œuvre ( je crois que c'est J-Jacques Rousseau) dans laquelle il y a dialogue entre 2 personnages dont l'un est désespéré et l'autre qui essaie de le rassurer:
- "Tu as beau essayer de me rassurer avec tes mots simples , mais comment s'appelle le moment où quand le soleil se lève et que l'on découvre un monde désertique, ravagé par les guerres et les famines, la pauvreté, le malheur de tous, n'est-ce pas le chaos?
- "Non, dit l'autre, tout simplement , c'est l'aube naissant"
Bien à toi et à vous tous.
J-Pascal
jean pascal ducret- Messages : 239
Date d'inscription : 28/09/2020
Localisation : région parisienne et quercy
G. Delacroix, a.piot, bicdan, Michael Gloaguen, cmb, le Spahi et J.Guydal aiment ce message
Re: la survie du BUIS est elle encore possible?
Le made in china c'est pas bon
Les mésanges sont de bons prédateurs mais je sais pas où elles sont passées, de mon côté je n'en vois plus... même si j'ai ma petite idée sur l'affaire...
Les mésanges sont de bons prédateurs mais je sais pas où elles sont passées, de mon côté je n'en vois plus... même si j'ai ma petite idée sur l'affaire...
Yoann gui- Messages : 1320
Date d'inscription : 13/07/2021
Localisation : Metz
Re: la survie du BUIS est elle encore possible?
Les mésanges ont disparu dans les régions où l'on a arraché les haies pour agrandir les champs largement arrosés de glyphosate et autres saloperies . Il n'y a pas que les mésanges mais aussi les perdrix et autres sauvagines qui en paient les frais. Les prétendus spécialistes de la faune sauvage , qui ne sont jamais sur le terrain, mais tous à Bruxelles, ont tout de même réussi à faire protéger les plus grands prédateurs , qui ont maintenant envahi nos régions, que sont les corbeaux ,ces saloperies de cormorans qui vous vident un étang en une semaine de sa population de poissons et les goélands . Non les mésanges ne sont pas mortes mais elles ont déserté ces régions où les agents municipaux passent leur temps à broyer les bords des routes et surtout les haies sauvages pleines de mures et de framboisiers pour faire beau et propre aux abords de ces fausses résidences campagnardes entre campagne et zones d'activité artisanales chères aux bobos de toutes sortes.
Des directives , certes qui ont mis du temps à venir, vont interdire les gyrobroyages des haies pendant la nidification des petits oiseaux , encore faut-il que les spécialistes en tout genre s'accordent sur des études à mener et de trouver les fonds nécessaires pour la définition des petits oiseaux et surtout sur leurs habitudes de nidification...Patience ... Heureusement que certaines fédérations quelles soient d'agriculteurs (celles des vrais paysans), de protecteurs de la faune sauvages mais aussi de pêcheurs et de chasseurs, (finalement notre culture ancestrale de chasseurs cueilleurs enregistrée dans nos gènes) prennent les devants et replantent à leurs frais ces haies tant importantes, préconisent des cultures intermédiaires à orientation agronomique ( capter l'azote de l'air plutôt que d'en épandre d'origine chimique et chinoise) offrant un vrai couvert à la faune sauvage, des fleurs mellifères attirant toutes sortes d'insectes pollinisateurs, bref un vrai bonheur tant animal qu'esthétique.
Hauts les cœurs, tout cela devait être des mauvais souvenirs pour les générations futures . pour autant qu'on se bouge maintenant y compris et surtout individuellement.
J-Pascal
Des directives , certes qui ont mis du temps à venir, vont interdire les gyrobroyages des haies pendant la nidification des petits oiseaux , encore faut-il que les spécialistes en tout genre s'accordent sur des études à mener et de trouver les fonds nécessaires pour la définition des petits oiseaux et surtout sur leurs habitudes de nidification...Patience ... Heureusement que certaines fédérations quelles soient d'agriculteurs (celles des vrais paysans), de protecteurs de la faune sauvages mais aussi de pêcheurs et de chasseurs, (finalement notre culture ancestrale de chasseurs cueilleurs enregistrée dans nos gènes) prennent les devants et replantent à leurs frais ces haies tant importantes, préconisent des cultures intermédiaires à orientation agronomique ( capter l'azote de l'air plutôt que d'en épandre d'origine chimique et chinoise) offrant un vrai couvert à la faune sauvage, des fleurs mellifères attirant toutes sortes d'insectes pollinisateurs, bref un vrai bonheur tant animal qu'esthétique.
Hauts les cœurs, tout cela devait être des mauvais souvenirs pour les générations futures . pour autant qu'on se bouge maintenant y compris et surtout individuellement.
J-Pascal
jean pascal ducret- Messages : 239
Date d'inscription : 28/09/2020
Localisation : région parisienne et quercy
G. Delacroix, bicdan, Michel M, laurent94, jean-paul.perraudin0079, athanor, cmb et aiment ce message
a.piot, jean-paul.perraudin0079, Michael Gloaguen et Le Marin aiment ce message
Re: la survie du BUIS est elle encore possible?
Quelle chance!
J’ai encore un rouge gorge, plus de mésanges et les moineaux sont rares. Restent encore les pies qui pullulent.
J’ai encore un rouge gorge, plus de mésanges et les moineaux sont rares. Restent encore les pies qui pullulent.
J.Guydal- Messages : 1117
Date d'inscription : 06/04/2018
Localisation : Brest
Re: la survie du BUIS est elle encore possible?
Très bien résumé J Pascal c'est exactement cela...
Pourtant je viens d'un petit village de campagne, 2 familles de "paysans" dans le village et que des champs.
Tout les endroits haies ou bois ou petit je faisais des cabanes ont disparus, et les oiseaux du jardin aussi. Et chaques années c'est pire et ça continue.
Pourtant je viens d'un petit village de campagne, 2 familles de "paysans" dans le village et que des champs.
Tout les endroits haies ou bois ou petit je faisais des cabanes ont disparus, et les oiseaux du jardin aussi. Et chaques années c'est pire et ça continue.
Yoann gui- Messages : 1320
Date d'inscription : 13/07/2021
Localisation : Metz
Re: la survie du BUIS est elle encore possible?
Je rejoins Jean-Pascal sur tous les points. Maraîcher pratiquant l'agro-écologie je peux témoigner que la biodiversité est bien présente sur des sites comme le mien. Mais pour cela il faut sortir du productivisme de tout crin et accepter de travailler dans le respect. Mais si la prise de conscience ne se fait pas plus rapidement, on est plutôt mal barré.
Comme Jean-Pascal j'ai laissé les buis, en milieu forestier et au bout de 3 ans ils ont commencé à revivre. La nature nous surprendra tout le temps.
Comme Jean-Pascal j'ai laissé les buis, en milieu forestier et au bout de 3 ans ils ont commencé à revivre. La nature nous surprendra tout le temps.
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Ils ne savaient pas que c’était impossible alors ils l’ont fait.
(Mark Twain)
laurent94- Modérateur
- Messages : 1004
Date d'inscription : 31/05/2010
Localisation : Arles sur Tech
maqars aime ce message
buis
bravo pour ces leçons de réalisme et de ce que chacun peut faire de son côté, réemploi des sacs de courses, a manger pour les oiseaux l'hiver, j'ai bien une centaine de ces pirates ds mon petit jardin, et le matin c'est drôle de voir le"schouffeur" à son poste
et j'ai à peine toucher à la poignée de la porte de la cuisine que c'est la ruée.,récupération des eaux de lavage des lègumes, etc
etc , un c'est rien mais multiplié par des millions c'est souvent ce qui nous manque .
et j'ai à peine toucher à la poignée de la porte de la cuisine que c'est la ruée.,récupération des eaux de lavage des lègumes, etc
etc , un c'est rien mais multiplié par des millions c'est souvent ce qui nous manque .
labarre- Messages : 383
Date d'inscription : 30/05/2010
Localisation : yvelines
maqars et athanor aiment ce message
Re: la survie du BUIS est elle encore possible?
Tu vois Jacques , après tous ces messages c'est bien" l'aube naissant".
Bien à toi.
J-Pascal
Bien à toi.
J-Pascal
jean pascal ducret- Messages : 239
Date d'inscription : 28/09/2020
Localisation : région parisienne et quercy
Re: la survie du BUIS est elle encore possible?
Bonjour à tous,
Je relis tout ce sujet et bien que d'un naturel optimiste j'ai quelques craintes sur cette renaissance de la faune et la flore.
Lorsque mon épouse et moi avons émigré en Ariège il y a près de douze ans les gouttières de la maison était couvertes de piafs, tous les matins le réveil était marqué du chant des oiseaux. Aujourd'hui avec de la chance il arrive d'en apercevoir deux ou trois, c'est un printemps un peu tardif. Un couple de mésanges à enfin fait son nid dans un nichoir installé depuis quatre ans. Je ne les vois plus.
Ici, le terrain n'est traité d'aucune façon, les fruitiers non plus. Ces arbres sont laissés à discrétion de la nature, nous ne cueillons que quelques fruits. Les abeilles sont toujours aussi rares, les guêpes ne sont maintenant pas plus nombreuses - cela m’ennuie moins. Par contre, ayant des pins sur le terrain, la chasse aux chenilles processionnaires est courante. La présence de Sensy, notre chienne, l’exige ainsi que la survie des épineux (l'un d'entre eux a dû être abattu).
Je pense que Jean-Pascal est dans le juste, mais je reste persuadé que je ne verrai pas cette aube là. Et je pense depuis très longtemps déjà que l'espèce humaine est responsable de ces dégâts sur Terre.
Je relis tout ce sujet et bien que d'un naturel optimiste j'ai quelques craintes sur cette renaissance de la faune et la flore.
Lorsque mon épouse et moi avons émigré en Ariège il y a près de douze ans les gouttières de la maison était couvertes de piafs, tous les matins le réveil était marqué du chant des oiseaux. Aujourd'hui avec de la chance il arrive d'en apercevoir deux ou trois, c'est un printemps un peu tardif. Un couple de mésanges à enfin fait son nid dans un nichoir installé depuis quatre ans. Je ne les vois plus.
Ici, le terrain n'est traité d'aucune façon, les fruitiers non plus. Ces arbres sont laissés à discrétion de la nature, nous ne cueillons que quelques fruits. Les abeilles sont toujours aussi rares, les guêpes ne sont maintenant pas plus nombreuses - cela m’ennuie moins. Par contre, ayant des pins sur le terrain, la chasse aux chenilles processionnaires est courante. La présence de Sensy, notre chienne, l’exige ainsi que la survie des épineux (l'un d'entre eux a dû être abattu).
Je pense que Jean-Pascal est dans le juste, mais je reste persuadé que je ne verrai pas cette aube là. Et je pense depuis très longtemps déjà que l'espèce humaine est responsable de ces dégâts sur Terre.
Dernière édition par Francis Jonet le Jeu 25 Mai 2023 - 13:15, édité 1 fois
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Francis
Francis Jonet- Modérateur
- Messages : 9544
Date d'inscription : 24/05/2010
Localisation : Moulin-Neuf - Ariège
Re: la survie du BUIS est elle encore possible?
jean pascal ducret a écrit:Tu vois Jacques , après tous ces messages c'est bien" l'aube naissant".
Bien à toi.
J-Pascal
Merci Jean Pascal pour cette leçon d'optimisme, mieux vaut ne pas sombrer dans la sinistrose, alors:
vive" l'aube naissant".
Après tout, on a bien vu disparaitre les doryphores.
J.Guydal- Messages : 1117
Date d'inscription : 06/04/2018
Localisation : Brest
Re: la survie du BUIS est elle encore possible?
Dans mon coin de Bretagne certains commencent à replanter des haies.
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