Soleil Royal 1669 - échelle 1/72

Pour finir avec les plans voici des vues colorisées du SR bouches ouvertes simulant les couleurs supposées d'origine, et les différentes teintes de bois que j'utiliserai pour mon modèle.









La construction a déjà repris, prochaines photos quand j'aurai rattrapé le stade où j'étais avant de tout casser.
 

Très ben, j'espère que l'on pourra admirer à Vazerac.
Une remarque il me semble que ta ligne de flottaison est un peu basse.

Pierre

superbe travail et bon courage pour la suite rené

Pierre Rouanne a écrit: Une remarque il me semble que ta ligne de flottaison est un peu basse.

Bonjour,
Il me semble aussi, Marc. Tu dois être influencé par le Wasa.
  

La ligne de flottaison me semble assez bien placée par rapport au sabord du milieu de la batterie basse.
Ces sabords ont environ 3 pieds de largeur et, sur ces dessins, la hauteur au dessus de l'eau avoisine les 5 pieds. C'est une distance correcte.
  

 

Les dessins sont superbes la ligne de flottaison bien placée ,ce qui est un peu choquant c'est que le dessin représente la poupe sur un plan et non tout l'ensemble de la coque qui repose sur l'eau ,de ce fait on a l'impression que le SR est bien trop haut sur l'eau.

Il faudrait pouvoir imaginer la ligne de flottaison au niveau du maitre couple.

Patrick

Très beaux dessins.
J'opte clairement pour la version bois sans peinture, plus légère.

Je me suis référé au dessin de la poupe et ai comparé avec le Colbert, proches l'un de l'autre SR 1669, Colbert 1670.



Pierre

 

Si je préfère un 74 XVIIIème peint, il n'en va pas de même avec ce vaisseau surchargé de décors qui, peint, en ferait un arbre de noël, garni de canons je l'accorde, mais un arbre de noël esthétique tout de même. Et là, je préfère la sobriété du bois. Exceptionnellement.   

 
Bonjour à tous et merci pour votre intérêt! La ligne de flottaison semble basse mais j'ai respecté les différentes dimensions connues (comme le creux), et on retrouve un peu la même chose sur la poupe par Berain.



Pas de Vazerac pour moi cette année encore, mais j'espère bien être là l'année prochaine.
  

Le prochain Vazerac ce sera dans trois ans,dommage que tu ne sois pas parmi nous.

Pierre

Marc est de retour, vive Marc !

Trois ans!!? Y'aura bien une Franciliade ou un Brest ou je ne sais quoi d'autre entre temps j'espère?
Francis:       

 
Pour mon 1000e message (hasard total), je vous présente la nouvelle version du Royal Balsa. Eh oui, pendant que certains présentent de magnifiques sculptures (Olivier, mais aussi Michel) d'autres continuent à poncer du balsa!...
Toujours est il que ça reprend forme petit à petit, et parlant de formes on commence justement à bien les distinguer sur cette nouvelle mouture.
Vous remarquerez que le trou de la jaumière a été représenté cette fois par un petit sabord rectangulaire conformément à la remarque que GD m'avait fait en page 10.
Prochaines étapes: dessin des préceintes, bordage des oeuvres vives en ramin comme sur le précédent, perçage des sabords, puis confection de la quille, de la guibre et de la nouvelle frise et j'aurai rattrapé le stade précédent.
En attendant j'attends vos critiques qui ne tombent jamais dans l'oreille d'un sourd! (cf jaumière)
  

Sur la dernière photo, il apparaît un petit problème car il est impossible de placer les montants de voûte entre les différentes ouvertures.
Sans avoir le dessin original sous les yeux, il me semble qu'il faudrait décaler les sabords vers l'extérieur pour gagner de la place au milieu.
La jaumière est un peu trop ouverte verticalement, il ne faut garder que la place du passage de la barre.
  

Pourquoi ne pas border directement en poirier ?

Pierre

À cette échelle, le double bordage est bien pratique sur la carène, les courbures y sont plus accentuées qu'à échelle plus grande ; le poirier subit plus facilement les contraintes avec un bordage définitif plus mince.
C'est bien parti, cette carène a de belles rondeurs.

Bien belle ligne cette carène !
Oui, comme Pierre, pourquoi pas poirier ?

on a déjà dit que ce type de construction est particulier par rapport à ce qu'on fait habituellement, mais c'est rudement joli, les formes et les courbes très agréables à l'oeil.

Bonjour,
un double bordage, parce que malgré tout le soin apporté, on a des facettes qui sont pour l'instant invisibles du fait du changement de matériau.
Le premier bordage mettra sans doute ces irrégularités en évidence, et il sera alors aisé de corriger à ce niveau. Le deuxième bordage, qui s'apparente à un placage, sera plus facile à réaliser.
Gérard

Bonjour,
Gérard, un placage poirier de 2mm d'épaisseur est prévu au niveau des ouvertures de l'arcasse qui va les rétrécir d'autant. (le même principe que sur la précédente version: )
Je me retrouve donc avec 5,5mm par exemple entre un sabord du milieu et l’extérieur de la jaumière soit 40cm à l'échelle 1, ce qui semblait suffisant au vu des dessins mais je ne sais pas quelle est la largeur véritable d'un montant de voûte d'arcasse. Pour l'ouverture trop grande verticalement je corrige ça!
Pierre, le double bordage sur les oeuvres vives sert effectivement à lisser et corriger les imperfections de cette partie très courbe. Comme le dit Gérard (2) la différence de dureté entre le balsa et le ctp fait que lorsqu'on passe la main on sent par endroit des petites facettes. Le mm d'épaisseur de ramin en plus va me permettre de corriger ça. Le bordage poirier arrivera après!
Merci pour vos appréciations!!
  

 

Voilà, le Royal Balsa est de retour d'un petit séjour ariégeois où il a fait connaissance avec un cousin éloigné, grand trois ponts lui aussi, et a fait le plein de remarques bienveillantes et conseils avisés.



Il a mis à cette occasion sa robe de ramin pour ne pas y aller entièrement à poil, mais à côté de son comparse habillé de poirier il s'est senti un peu minable quand même et depuis ne rêve que de s'habiller avec ce joli bois. Je lui ai dit de ne pas s'impatienter, que c'était prévu pour bientôt, et qu'avec les différents soucis et retards qu'avait connu ce chantier on n'était plus à quelques mois près et que c'était déjà heureux que je sois encore à m'occuper de lui alors que j'aurais pu tout envoyer au feu dans un grand élan de découragement. (lucidité?)









Sur cette dernière photo vous pouvez voir les sabords de la voûte d'arcasse établis à leurs dimensions définitives.

Je terminerai avec une question stupide dont je pense connaître la réponse mais ne craignant plus rien et surtout pas le ridicule je demande quand même.

Sur cette photo latérale la projection de la hauteur des préceintes basses est la même sur toute la longueur, comme sur le plan.

Hors bien sûr avec le développé de la carène cette hauteur varie et va en s'élargissant à la poupe.

Les préceintes étaient elles donc de hauteur égale de la proue à la poupe ou bien s'enquiquinaient ils à faire varier cette hauteur pour respecter le dessin?
Merci!
 

Beau travail .
Pour répondre à ta question et en prenant comme référence le Colbert qui date de 1670 les préceintes sont de largeur constante de la poupe à la proue et vice versa.

Pierre

Tous les [nombreux] documents que je possède disent la même chose que Pierre.
Ou  j'ai mal lu.  

Dis, Marc, c'est qui le type à côté de toi sur la photo ? Il est presque chauve et a de la bedaine... Je ne le reconnais pas.

La largeur des préceintes est constante d'un bout à l'autre sauf à l'avant quand une des courbes de jottereau la recouvre. On augmente alors sa largeur de 3 pouces environ haut et bas pour dégager la couture afin de pouvoir l'entretenir. Notez également que l'épaisseur peut varier, elle est alors plus importante au milieu qu'aux extrémités.
Rien de particulier pour l'arrière.
  

Salut Marc, content de voir que ton projet avance.
J’ai une question bête moi aussi. Pourquoi tu n’as pas tout de suite bordé en poirier ?
Mich.