Charpente le Fleuron - Tranche au 1/24- par Guillaume M.

Bonjour,

C'est superbe, un véritable cours de construction de modèle réduit ! Il n'y a plus qu'à le mettre sous forme papier juste avec un commentaire par photo et en faire une monographie: je suis preneur !

Michel

Thierry,

J'ai en quelques sortes brasées les pièces, mais pas à la lampe à souder. J'ai procédé comme suit:
- J'ai étamé d'un fin film d'étain chaque pièce à assembler
- J'ai mis en contact les 2 pièces
- J'ai posé le fer au contact des 2 pièces: Par conduction l'étain a fondu entre les pièces.

J'aurai pu m’arrêter là mais j'ai préféré continuer et ajouter un cordon d'étain pour faire un congés entre les pièces (cordon que j'ai retravaillé à la lime, ensuite). Cela apporte certainement un peu plus de solidité et une fois la peinture noire appliquée, cela ne se voit pas trop (enfin, c'est mon avis )


Michel,

Merci pour vos compliments. Effectivement, je tiens à jour un cahier de construction, dans lequel figurent des schémas, des photos, les astuces et les commentaires et les erreurs à ne plus faire pour chaque étape de fabrication. Peut être qu'un jour, je le mettrai à disposition

Cdlt
Guillaume

L'avantage de la brasure à l'argent est d'une part d'être plus solide, d'être nettement moins épaisse pour une solidité plus importante et donc moins ,pour ne pas dire pas ,de galére pour retirer le surplus et d'autre part de prendre la réaction du brunisseur de canon, ou de l'hématite.
Pour cela en effet il faut un chalumeau digne de ce nom pour faire fondre la brasure argent et un petit coup de main pour éviter soit de faire fondre le feuillard de laiton, ou de le déformer par la chaleur.

J-Pascal

Beau boulot en effet . L'avantage de la brasure au chalumeau permet après un peu d'expérience de réaliser des brasures à l'argent qui; sont :
- sont plus solides,
- moins épaisses et donc évitent de galérer à retirer le surplus d'étain
- et qui réagissent aux brunisseurs à froid pour métaux ( noircisseur de canon et/ou hématite).

J-Pascal

Désolé pour la redondance du message , j'ai cru que le premier message n'avait pas été enregistré.

J-Pascal

Entièrement d’accord avec J.Pascal, la soudure à la pâte d’argent est une bénédiction. Ne formant pas cette goutte de métal en fusion qui se solidifie en pâté comme le fait l’étain. Un détail tout de même , les pièces à souder doivent impérativement se toucher faute de ne pouvoir faire de remplissage.Avantage non négligeable, la soudure se lisse automatiquement et reste quasiment invisible. Pas de déformation.
Question chalumeau,pour souder la plupart des clinquants anneaux et pitons que nous utilisons sur nos modèles, j’utilise un simple chalumeau stylo , mono gaz, acheté pour un peu plus de 20 euros chez  Liddle,rechargeable comme un briquet. Depuis J’ai remisé mon chalumeau bi-gaz dont l’utilisation coûte la peau des fesses. La mini bouteille d’oxygène à 30 euros pour moins de 10mn d’autonomie.
Depuis plus de réglage pour éviter la fusion de l’ensemble et quelle simplicité d’utilisation !
J. Pascal sans doute, soude des pièces plus importantes qui absorbent beaucoup plus de chaleur, ce qui demande forcément et obligatoirement un chalumeau digne de ce nom.

En effet quand je brase du laiton j'utilise toujours un chalumeau bi gaz ( camping gaz ou grandjean); la chaleur est à la fois plus importante immédiatement et le fait de faire des passes alternatives rend la chaleur plus homogène sur les pièces à braser.
Je voulais dire par chalumeau digne de ce nom, qu'il était illusoire de penser braser de l'argent ( plus ou moins pur) avec un fer à souder même d'une grande puissance.

J-Pascal

Bonjour à tous,

Pas de réel avancement depuis quelques mois. Il y a quelques semaine, j'ai passé une patine sur le bois et notamment sur toutes les parties auxquelles je ne pourrais plus accéder par la suite.
Mon choix s'est porté sur la "patine à l'ancienne de Libéron - Incolore brillant". J'avais peur que le produit ne soit trop brillant mais finalement après une couche, cela me convient.
La patine fait ressortir les veines du bois et le rend plus chaleureux. Je trouve les assemblages, les chevilles et les clous sont mis en valeur.



Voici quelques clichés:

Patine:

Re-bonjour,

J'ai établi le plancher du Maitre Valet et j'en suis à préparer la pose des soutes à légumes qui trouvent leur place dessus.
Je me pose la question: Comment sont fixés les montants des soutes sur ce plancher ? Simplement posés ? Traversant ? ou encore encastrés dans le plancher ?



Je n'ai pas trouvé de textes abordant ce sujet dans la littérature

Cdlt
Guillaume

Bonjour Guillaume
La page montants dans le traité B.O.

Merci pour cette information qui répond parfaitement à la question !
A bientot

Bonjour à tous,  

Voici quelques clichés de la confection des soutes à légumes disposées sur le plancher du maitre-valet.
Globalement, je suis plutôt satisfait du rendu (mis à part une petit erreur: j'ai coupé trop court un montant que j'ai tenté de rallonger après coup)

Etant donné que j'avais déjà collé les baux de 1er pont. Je n'avais que très peu de place pour manipuler les soutes et surtout, je ne pouvais les assembler complètement sur l'établi, sans quoi, j'aurai été dans l’impossibilité de les introduire entre les 2 ponts. Donc la première partie du montage a été effectuée alternativement sur le modèle et sur l'établi (notamment la pose des clous) et le reste, définitivement sur le modèle.

A noter que les soutes débordent de la limite de la tranche (d'environ 15 mm) que je m'étais fixé mais j'ai préféré réaliser les 4 pans de la soute pour plus de solidité.

Les lattes sont débitées dans les planchettes puis poncées. Les clous sont matérialisés avec du fil de laiton 0.6mm. Les portes coulissantes sont fonctionnelles.

Cdlt
Guillaume M.

Assemblage des soutes à légumes:

Bonjour à tous,

Je démarre l'étape suivante: Les éléments filants sur le 1er pont (gouttières, hiloires, etc...).
Je me pose 2 questions:

La première concerne la présence des entremises sous les fourrures de gouttière.
Je lis dans le Traité de B.O. que celles ci sont abandonnées en 1728. Le Fleuron datant de 1729, savez vous si celui-ci a reçu des entremises ?

La deuxième question concerne la nature de la jonction entre deux fourrures de gouttière. Est ce:
- un écart (avec ou sans adent) ?
- ou simplement bout à bout au niveau d'un baux ?
J'ai ces 2 cas dans d'autres réalisations...

Merci d'avance pour vos éclaircissements

Cdlt
Guillaume M.

http://www.gerard-delacroix.fr/
A voir ici ...

Bo dit bout à bout, j'avais entendu pas sous un sabord...
Pour les entremises Bo après avoir dit que c'était avant 1728, parle des autres constructeurs...

Mais M Delacroix (peut être encore en vacance) vous confirmera cela

Ne pas oublier l'entaille carrée pour les aiguillettes de porques