Modèle au 1/36 par Gérard Chenivesse

c'est autre chose que les montages de notre ami Alcazaba!

Bonjour Gérard2, je crois que grâce à toi je viens de gagner minimum 20 h d'usinage à la main. Quand je sais qu'il me reste 60 canons à faire, merci. J'ai un peu honte de ne pas y avoir pensé (on devrait placer ce sujet dans une rubrique "les bonnes idées" ou autres du même style).

Isalbert

Bonjour,
Bonne idée, et joli résultat.
... et couper un bloc entier percé auparavant, avec une lame de l'épaisseur de la susbande, en décalant seulement le trait de scie par rapport à l'axe du perçage ?
Cela éviterait plusieurs des manipulations que tu décris, non ?
C'est juste une idée de "candide", mais j'en serais moi-même bien incapable. Et je ne sais pas s'il existerait une lame de l'épaisseur adaptée.

Bonjour,
il est tellement plus facile de faire simple avec ce que l'on a !
C'est pris dans du barreau de 10x10, donc pas de problème de sciage.
Le trou côté "male" est au diamètre du tourillon ; côté "femelle", c'est le diamètre du tourillon plus 2 épaisseurs de susbande ; il faut donc percer 2 fois.
Gérard

Bonjour,
les canons n'étant mis à poste qu'à la toute dernière opération, les affûts vont être installés, fixés définitivement à leur place. Les canons seront fixés par l'intermédiaire des fixation des susbandes, tout l'ensemble étant préalablement soudé.
Je sais, ce n'est pas tout à fait conforme, mais au moins ça tiendra.
les pièces sont assemblées sur un bloc perçé selon l'écartement des 2 "chevilles" :

Les endroits à souder sont enduits de pâte décapante ; ça vaut tous les dégraissages possibles :

La brasure (étain-argent) est déposée lorsque les parties à souder ont pris une belle teinte orangée. Elle file sur toutes les surfaces de contact.

La brasure est grattée au burin de ciseleur, la clavette avant façonnée ; la chainette est représentée par une goupille de 0,6 mm. L'ensemble poli à la brossette en fils laiton.

Gérard

Arf !

Tu nous affiches des tonnes de bonnes idées et des méthodes excellentes.

Si on pouvait toutes les reclasser dans une rubrique "tutoriels de Gérard2" ça serait parfait.

Et dire que j'ai passé un temps "fou" à réaliser ces susbandes sur mon poste de combat ,fièrement et patiemment avec une pince à bec. Et jamais ça ne correspondait aux flasques ...
Et là en 5 photos et 5 clics ,la solution ...

Merci Gérard ,la notion de partage,voilà ce que j'admire sur ce forum !


Patrick

Bien Gérard
Hélas certains mettent des photos à saturation, mais pour les explication zéro
Je n'ai pas mis de S à explication car je me demande s'il y a un pluriel.

Pierre

Je pense que Gérard Chenivesse représente tout l'esprit du forum ou de ce qu'il devrait être .
Merci à lui, de notre part .

Bonjour.
L'idée est bonne mais la clavette comporte en général un méplat avec un trou pour accrocher la chaînette.

Et puis dans le trou on passe un maillon de la chainette !
Faire de la chaine à étai à maillons soudés de 2 mm de large, je sais faire, mais là, ça dépasse mes capacités ; désolé
Gérard

Bonsoir.
Gérard, je pense que tu n'as pas compris le sens de ma remarque. Elle concerne simplement la forme de la clavette, je sais bien qu'à cette échelle il est complétement illusoire de représenter la chaînette

Voilà ce que j'ai réussi à faire au 1/24 sur mon poste de combat.
C'est du ressort d'un bijoutier . la clavette fait 2mm /3 mm
La chaine est peut-être un peu trop longue ,et faute d'avoir assez de laiton je n'ai pas refait mes susbandes suivant ta méthode et je le regrette.

Spoiler:

Patrick

Bonjour,
Pierre, j'avais compris !
Patrick,
au lieu d'aller chez le bijoutier,
tu as CA pour avoir de la chainette avec des maillons droits et en noir :
Gérard

Le cerclage de l'essieu doit être encastré dans le museau sinon la roue ne peut pas être mise en place (ou sortie comme ici).

Bonjour,
Merci pour ce lien

Bonjour.
Très intéressant, c'est noté. Merci Gérard 2.

Bonjour,
le travail sur les affuts continue :
assemblage sur un "chantier"

la cale devant l'entretoise est amovible, pour permettre le "démoulage"

l'ensemble assemblé

La "quincaillerie" est montée, puis noirce à l'aide d'un coton-tige, puis brossée.
2 couches de vernis-cire ton chêne foncé, puis lustrage :

Les affuts devant être mis en place avec les bragues et les palans,
commettage 2 fois pour obtenir du 1,5 mm de diamétre.
Ici, façonnage de 60 m de 3x n° 30 DMC.
La bobine inférieure a été enroulée sur une nouvelle longueur de 2m . Le fin de course avait auparavent arrété le commettage.

3 longueurs de 2,5 m seront prélevées pour obtenir le Ø 1,5 mm, l'ensemble passé dans du brou de noix dilué.

Gérard

Il ne manque pas les viroles en bout des essieux ?

Pierre

Bonjour Pierre,
il manque les viroles, les flasques sont en un seul morceau, les anneaux ne sont pas brasés.....
Si tu compares avec le modèle du Musée, j'en ai trop fait.
Gérard

Bonjour,
pour compléter les inexactitudes, les soles ne présentent pas de tenons pour s'encastrer dans une mortaise de l'essieu avant, et les esses des roues sont un simple plat en laiton coudé, pas taillés dans la masse,
MAIS les trous de passage de la brague sont travaillés vers l'avant.
Gérard

OUF !!

gérard 2 a écrit:... MAIS les trous de passage de la brague sont travaillés vers l'avant.
Gérard

Là tu te rattrapes...

Bonjour,
pour la fixation des affûts sur le premier pont (et les suivants), réalisation d'un gabarit qui va permettre de percer par dessous les 4 roues, ainsi que le pont. Le côté relevé vient en butée sur le bordage intérieur.

L'aménagement du premier pont.
Tous les baux ont été mis en place ; pour l'instant laissés brut des différentes encoches, clous et cheville.
Mais pour installer les affûts des canons, il faut tout préparer. En commençant par l'arrière, la chambre du maitre-canonnier.
Cette cloison s'enfilant sous différents élèments, le bau situé au dessus ne pouvant se soulever de plus de quelques mm, elle ne sera mise en place que dans les jours prochains. Pour l'instant quelques finitions sont à faire : ramener le croisillon de la fenêtre à la bonne épaisseur, polir l'ensemble, mettre les gonds. Mais avant les crochets et anneaux des affûts devront être posés, mais les anneaux des bragues sont déjà montés sur les anneaux à fixer dans la muraille. Il faudra donc tout faire en même temps, sans parler du vernis-cire à passer.
Déjà finir les baux. Les lignes des hiloires, gouttières et autres traversins ayant été tracées, les encoches sont tracées au bistouri en se servant de gabarits en laiton. Les clous et chevilles carrées sont mis en place.

La cloison latérale de la chambre du maitre-canonnier :

lês 2 cloisons principales en situation ; reste à faire le panneau de liaison et à poser la lisse moulurée affleurant le dessous des baux.


Gérard

Bonjour.
Gérard, je n'ai pas tout compris. Comment te sers-tu de gabarits en laiton pour faire les encoches sur les baux?

effectivement, ce n'est pas bien visible sur la photo ; en voila une autre des gabarits.
Celui de gauche fait la profondeur d'encastrement des hiloires, celui du milieu fait la largeur d'encastrement, celui de droite fait 3 côtés des traversins, le 4ème coté étant pris sur le côté.
Ces gabarits sont faits sur plieuse, puis en coupant à la cote à l'aide d'une cale prise entre la lame de la cisaille et le grand côté du gabarit.

Gérard

Gérard, tu parles de verni cire. Quel produit et pour quel aspect ?