Poste de combat du canon de 36 du V74 canons, echelle 1:24

Bonjour Alain,
quand je dis une tôle en vé, c'est une tôle pliée ! Tout dépend du vé de pliage.
Quant à ton trou extérieur, je suis sûr que tu avais pensé Ø extérieur du fond du vé, ou du U, comme tu veux.

Une cosse vite faite :
laiton de 0,3 mm
pliage pas trop serré à la plieuse
coupe des ailes à 1 mm
recuit au chalumeau
roulage sans serrer avec une pince à bouts ronds;
Couper ce qui est en trop : coupes en vé rentré.
Ce que ça donne sans pinailler pour une cosse de 3,6 mm de diamètre extérieur.
On peut faire moins en s'appliquant



Gérard

gérard 2 a écrit:quand je dis une tôle en vé, c'est une tôle pliée ! Tout dépend du vé de pliage.
Quant à ton trou extérieur, je suis sûr que tu avais pensé Ø extérieur du fond du vé, ou du U, comme tu veux.
Gérard

Ne pourrait-on pas utiliser du tube laiton du bon diamètre, fraisé sur la longueur pour en faire une sorte de gouttière, recuit et cintré (sans l'écraser) ?
Faudrait trouver une machine pour faire ça...

Ben !

Moi aussi j'ai donné une méthode pour les toutes petites cosses. Faudrait p't'ête bien me relire de temps en temps.

equinoxe91 a écrit:Moi aussi j'ai donné une méthode pour les toutes petites cosses

Hé oui, Francis, mais tu es comme moi : tu confonds cosses et roulettes. Elles sont aussi rondes que les miennes tes cosses.

Je les ai faites avec la méthode Frölich qui est, sensiblement, la même que la tienne.

Alain, vos vitrines sont magnifiques... Les fabriquez-vous vous même?

Au soixante-douzième personne ne remarque que je n'ai fait que des roulettes.

bicdan a écrit:Alain, vos vitrines sont magnifiques... Les fabriquez-vous vous même?

Non, et c'est pour cela qu'elles sont magnifiques ! Celle en verre (trop épais) a été réalisé par un miroitier; celle en Altuglass de 4 mm a été réalisée par la société spécialisée qui me confectionne mes socles en Altu.
http://www.bfp-cindar.com/competence-usinage-plastique-altuglas-plexiglas.html
C'est tout près de chez moi.
Avant, je coulais les socles moi-même, dans un moule, avec de la résine à inclusion mais c'est beaucoup d'aléas, de boulot et... d'huile de coude pour le polissage.

Très bel ensemble Alain, j'ai hâte de le voir de près

gérard 2 a écrit: Une cosse vite faite

Pas mal, cette méthode. Il faudrait pouvoir la déplacer dans la rubrique idoine sinon cela va être perdu au milieu de ce topic.

Bonjour,
petite question technique : les crochets équipés des anneaux de brague : le diamètre de l'anneau me sembles généralement petit ; la brague doit faire monter cet anneau sur le crochet lors du recul, et peut éjecter le crochet du palan ? Je me pose peut-être trop de questions....
Et la réalisation, c'est comment ? car faire comme le plan, il va falloir y réfléchir
Gérard

Normalement les palans sont dégagés sur les cotés et les poulies du bord doivent adopter une position verticalement plus ou moins oblique qui ne doit pas interférer avec la brague quand elle se tend.
Il est possible en plus que le croc des palans soit moucheté pour éviter qu'il ne soit éjecté.

Merci ; plus qu'à faire ces pièces, avec l'anneau mobile !
Gérard

Bonjour,
Je suis en train de réaliser, à mon usage personnel, un petit opuscule sur la réalisation de mon canon de 36. Je ne me souviens plus de qui est ce tableau ? auriez-vous la gentillesse d'éclairer ma lanterne (de combat) ?

Boudriot en a d'ailleurs fait la couverture de son "Artillerie de Mer" et je m'étonne qu'il n'ait pas cité sa source. Ou, alors, j'ai mal vu, ce qui reste possible.
Merci.

Bonjour

C'est une oeuvre de Louis-Philippe Crépin peintre de la marine Française (1772 1851).
D'après le titre de cette oeuvre ce serait un 18 livres.

D'ailleurs, je l'ai imprimé en full résolution et elle sera présentée avec mon poste de combat du Fleuron lors de l'exposition de Brest.

Wpatrick a écrit: C'est une oeuvre de Louis-Philippe Crépin peintre de la marine Française (1772 1851).

Merci, Patrick. Effectivement, vue la taille ce n'est pas un 36. D'ailleurs il n'y a qu'un palan.

elle sera présentée avec mon poste de combat du Fleuron lors de l'exposition de Brest.

Gast ! Le mien fera pâle figure à côté.

Si tu veux imprimer cette reproduction voici le lien.
Il suffit de sauvegarder l'image "full resolution" (253766 pixel ou 248 KB) ,c'est pas énorme mais à l'impression ça ne pixellise pas trop et c'est correct.

http://en.wikipedia.org/wiki/File:Tir.jpg


A ce propos ce qui m'étonne sur cette reproduction ,c'est la taille du sabord et les beaux souliers venis que portent les servants ainsi que de belles chaussettes.
Un détail visible sur la photo qui confirme que c'est bien un canon de 18, le mousse porte bien une gargousse notée 18
il y a bien une boule de pétanque qui traine sur le pont mais je ne vois pas le "cochonnet".

Bonjour,

Pour aller dans le sens de Wpatrick, cela fait un peu beaucoup "propre sur soi" j'ai l'impression qu'au premier coup tiré, les uniformes devaient paraitre un peu plus fatigués et les chaussettes un peu moins blanches... J'avais cru entendre que les mousses n'avaient pas l'occasion de porter d'aussi jolis sabots...

Michel

cela fait un peu beaucoup "propre sur soi"
A l'époque, on peignait souvent les gens ainsi, plutôt les valoriser par tous les moyens que de montrer des détails "sordides". Forme de portraits posés, bien habillés et bien coiffés. Non?
Je suis incompétent aussi en artillerie, donc une autre question naïve: Ce qui m'étonne c'est à droite, le servant penché, la main passé dans le cordage du palan et tenant la brague alors que la mèche arrive à la lumière ... Un volontaire pour une amputation des doigts ?
Jean-François

C'est en effet étonnant que JB ait pris Crépin comme illustrateur de sa première de couverture !

Si c'était un bon peintre de paysages marins, de scènes navales, on ne peut guère en faire un critère d'exactitude dans ses descriptions.

Je pensais comme Cowboye, le gus à droite aurait intérêt à larguer partout, parce que quand le bestiau va bondir en arrière ... Les autres n'ont pas non plus l'air de s'en faire d'ailleurs !

S'il n'y avait que çà !
Cette scène, même si elle est visuellement agréable, comporte de nombreuses anomalies techniques. Vous avez relevé la position des servants, il faudrait parler aussi de leur nombre, des bidules qui traînent sur le pont, des palans des cotés en place alors qu'on est à la mise à feu, de la charpente vraiment très fantaisiste, des uniformes tout proprets, etc.
On dira que c'est une vue "romantique" d'une batterie de vaisseau.

André ,c'est pour la pose !
On voit bien qu'il n'y a pas de boulet dans le canon il roule sur le pont ...

Le seul qui n'est pas rassuré c'est le mousse qui d'ailleurs n'a pas de chaussette.
De plus ,c'est étonnant cette triple poulie ainsi que la brague démesurée de l'affût.
Et la gargousse du canon de 18 est immense et les baux bien trop hauts.
Le tourillon placé bien trop en arrière sur l'affût et le sabord surdimmensionné.

M'enfin cette reproduction garde tout de même son charme ...

Nos messages se sont croisés Gérard ,et j'apprécie cette description que vous faites .

Vue "romantique" d'une batterie de vaisseau ...

Le mousse "au canon" n'avait pas besoin de chaussettes, Patrick. Il ne descendait pas à la poudre. Il y avait un autre mousse à poste qui transmettait en coursive à celui-ci.

Ils étaient plus souvent pieds nus qu'en chaussures.

Pierre

G. Delacroix a écrit:On dira que c'est une vue "romantique" d'une batterie de vaisseau.

C'est vrai, qu'à part le mousse qui fait la tête d'un assujetti découvrant le montant de son imposition, ils ont tous une tronche de "ravis de la crèche".

alors pourquoi,apres avoir critiquè,le mettre dans votre futur livre?