Soleil Royal 1692

Parfaitement clair maintenant "2 clous"
Merci Chef

G. Delacroix a écrit:BO dit, vers 1735, "Il n'y a pas si longtemps, on n'employait que des clous..." (Il y a une erreur dans la transcription de Ancre, voyez l'original du manuscrit).
Notez de B. Frölich exécute ses modèles suivant les plans de J. Boudriot.

Effectivement dans le traité de construction de Blaise Ollivier la phrase "Il n'y a pas longtemps que l'on emploie que des clous pour attacher les bordages aux membres..." contenait ainsi une contradiction qui disparait quand on la restitue comme elle a été écrite.
"Il n'y a pas si longtemps, on n'employait que des clous ; ensuite on mit quelques gournables au lieu de clous, et aujourd'hui la plupart des constructeurs mettent moitié clous moitié gournables." donc pas tous...
Et pour Michel, cela veut dire qu'il ne devrait mettre que des clous au moins pour le pour le bordage des fonds.

Mai j'ai vu aussi qu'il devrait mettre "en bout des bordages de fonds une cheville de fer chassée par dehors et rivée en dedans du vaigrage sur une virolle"
Et ensuite BO ne donne plus la même précision pour les autres bordages, ou il pale d'un clou et d'une gournable par membre, avec la précision qui démolit tout : comme pour les bordage des fonds !) cela veut il dire qu'il pourrait n'y avoir que des clous?
Le seule chose sans équivoque c'est qu'en plus des clous (et éventuelles gournables, ils sont également attachés par les chevilles des porques, des courbes du premier pont et des courbes des faux baux.
Guppy

C'est bien de répéter ce que je viens de dire, ça me rappelle quelqu'un
La transcription Ancre est fausse puisque le texte exact est : "Il n'y a pas si longtemps, on n'employoie que des clous..."

Comment peut-on se procurer la version exacte du traité de construction de B.O ?

Pierre

Quand on l'aura entièrement revue et éditée, après La Palme peut-être.

Guppy a dit "en bout des bordages de fonds une cheville de fer chassée par dehors et rivée en dedans du vaigrage sur une virolle"
Vous plaisantez cher ami, du moins je l'espère

En bout de bordage : deux clous.

Pierre

... et une cheville en fer dite cheville d'écart.

Oui mais "rivée par l'intérieur avec une virole", plus possible avec les intérieurs déjà faits

... et par desus, pour cacher tout ça une tape en bois, avec épite au milieu.
A ton échelle tu devrais t'en tirer avec un petit poil de barbe

Guppy

Guppy88 a écrit:... et par desus, pour cacher tout ça une tape en bois, avec épite au milieu.

Michel Saunier a écrit:Guppy a dit "en bout des bordages de fonds une cheville de fer chassée par dehors et rivée en dedans du vaigrage sur une virolle"
Vous plaisantez cher ami, du moins je l'espère

Voilà pourquoi les bouts de bordages sont chevillées, extrait du tome 10 du journal de l’école polytechnique de 1815.

La physique n'a pas changé entre 1690 et 1815, ni même depuis, c'est pour la raison indiquée dans ces deux pages que le chevillage des extrémités s 'est imposé


Guppy

Bonjour,

J'ai suivi avec intérêt votre discussion concernant la poupe du Soleil Royal de 1692.

Voici un tableau de la bataille de Barfleur 1692 par le peintre hollandais d'origine allemande Ludolf Backhuysen daté de 1693
par le British Maritime Museum qui est le détenteur dudit tableau.

La représentation de la poupe est très proche du dessin de Berain, par contre la bouteille est ouverte (sans doute pour permettre le tir).

voici le lien http://collections.rmg.co.uk/collections/objects/11823.html


Cordialement

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La même image en gros plan




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The artist was initially a calligrapher in his native Germany before moving to Amsterdam. There, he was inspired by the grisaille drawings of van de Velde the Elder. Later, he was introduced to marine painting in oils in the studios of van Everdingen and Dubbels. He was a contemporary of van de Velde the Younger and shared with him a concern for painting ships with accuracy and understanding.

Merci pour cette image
Curieusement si les bouteilles sont ouvertes il manque par contre un niveau de balcons avant le tympan.

On peut avoir de sérieux doutes sur l'identification de ce vaisseau comme étant le Soleil Royal ou du moins sur sa représentation.

Assez d'accord, les peintres n'en font qu'à leur tête

Demain, fermeture de la carène avec les derniers bordages à l'avant. Ensuite, limes, ponçage, grattage, enduit au fond dur et lissage à la paille de fer et au grattoir. OUfff !
C'est loin d'être parfait, j'en ai bavé avec la distribution des virures à l'avant, mais vous serez tolérants avec le vieux Car cette carène est très pincée à l'avant et à l'arrière. d'ou des virures vrillées et galbées, dont pas mal taillées en fonction du carton.
Photos donc à venir dans quelques jours .

Salut Michel,
es tu sûr de vouloir un fini aussi lisse, façon miroir? Perso j'aime bien quand il y a de nombreuses "micro" aspérités, ce qui donne un fini plus mat.
Je ne suis pas une référence mais je ne ponce pas au delà du 180 puis polissage "à la sueur de doigt". Je veux dire par là que le simple fait de toucher le modèle pendant plusieurs jours le désencrasse du ponçage et donne un aspect qui me convient bien.
Bon courage pour la fin des opérations!


PS, je vais faire hurler les adeptes du grattage

Bonjour,
effectivement, pour éviter l'encrassage dû au ponçage, il ne faut pas poncer. Vos bronches vous remercieront.
Gérard

Je lime d'abord et ponce au grain 80 puis 120 pour enlever les imperfections d'alignement des virures (eh oui, il y en a !), je passe le tout au fond dur à l'eau copieusement, puis grattage avec lame de grattoir pour obtenir une surface bien lisse. Ce grattage permet en passant la main de détecter les bosses ou creux que les yeux ne voient pas, et on recommence jusqu'à satisfaction. Un passage à la laine de fer 000 pour vérification donne du brillant ce qui révèle encore plus les défauts .
Mais la finition sera satinée...pour déjouer les chercheurs de bosses

Je n'ai jamais essayé ,mais dans le club du CML ,un p'tit jeune de 92 ans que certains ont rencontrés lors de l'exposition de Sequedin 2009 mettait de l'huile de lin afin de nourrir le bois.

Ensuite ,p'tit jean appliquait le fond dur ou une peinture ,l'huile de lin permettait d'éviter les fissures qui apparaissent au bout de quelques années.

Patrick

C'est une technique que m'avais recommandé un mien parent, ébéniste de Boule, mais huile de lin associée avec de la térébenthine pour nourrir le bois et en stabiliser la structure avant décoration. J'ai appliqué cette recette sur des portes-fenêtres en bois exotique avant de les lasurer et elles ne se sont jamais déformées au bout de 30 ans. Mais j'hésiterais à appliquer cette recette au SR. Nous utilisons des bois secs dont la véritable agression est l'humidité relative. Faut-il les saturer ? pour éviter les déformations. Des ébénistes de métier pourraient nous répondre.
En tous les cas le SR a son coté tribord fermé ce soir. Reste à lui donner une belle finition.

Carène, oeuvres vives bordées tribord



Etape suivante: ouverture des sabords tribord

Tu en as de la chance ,sur la première photo on voit bien un beau rayon de Soleil Royal.

Vu le beau travail ,il faudrait une photo rasante du bordage de meilleure définition que l'on puisse bien voir.

Et puis ,j'observe que le SR a maintenant un plan de travail.

Patrick

Quel boulot, chapeau si bas que je ne peux le récupérer !