Le Tonnant de Corel

effectivement, j'ai partiellement mal répondu à la question
Gérard

Merci chef. Le trélingage n'est jamais indiqué sur les plans des kits (du moins ceux que je connais), d'où l'utilité de votre forum.
A bientôt.

Encore des questions sans doute évidentes pour vous :

- Drisse de vergue de hune (646) : je ne comprend pas son trajet ni son fonctionnement, un petit schéma serait bienvenu, avec des mots compréhensibles pour ceux qui ne parlent pas le poirier....



- Racage (647) : Je suppose que c'est pour la liaison vergue/mât?

- Je souhaite représenter le navire sous voile. Quelle est la bonne disposition des vergues, focs, et brigantine? Il me semble peu réaliste d'aligner les focs et brigantine dans l'axe du navire, avec les vergues perpendiculaires.

- Est-il possible et souhaitable de "gonfler" les voiles?

- Les focs sont endraillés sur les étais par des anneaux métalliques. Est-ce exact?

J'espère ne pas trop vous ennuyer avec mes petits problèmes. Merci d'avance.

Bonjour,
théoriquement, tu devrais avoir la drisse frappée au dessus du chouquet ; elle descend sur la poulie 639, remonte sur la poulie 635 qui devrait être frappée au dessus du chouquet, et redescend sur le pont.
pour le racage, chaque brin passe derrière le mat avant de passer dans l'oeillet et redescendre sur le pont.
Pour une disposition réaliste des voiles, il faudrait s'inspirer de gravures, peinture et autres. Carrick saura très bien te corriger.
Oui pour les anneaux pour les focs.
Pour les voiles gonflées, l'amidon sait faire mais je trouve cette disposition pas terrible.
Gérard

Merci, je pige un peu mieux pour la drisse et pour le racage.
Pourquoi 635 est frappée au chouquet et non pas sous la hune, comme les vergues basses?

Les anneaux sur l'étai impliquent qu'il faut "tomber" l'étai pour changer de foc, ce qui me surprend. (On a inventé le mousqueton depuis).

Pour les voiles, ayant pratiqué un peu la navigation de plaisance, la disposition "tout dans l'axe" me choque, particulièrement pour la brigantine. Je n'ai pas vu sur le net d'exemple autre, si vous en connaissez, je regarderai avec intérêt.

Je renouvelle mes remerciements pour vos réponses qui m'aident beaucoup.

La poulie 635 est placée sous les barres de perroquet pour simplifier le passage de l'itague (gros cordage qui se hisse grâce à la drisse).
Les anneaux de foc, les andaillots sont en forme d'oméga majuscule, on les ferme avec un bout de bitord.

Existait-il des araignées sur les hunes d'un navire de cette taille?

Théoriquement oui bien que l’échancrure (exagérée) des huniers sur la photo de la page précédente ne le nécessite pas.

Les fêtes n'ont pas favorisé le bricolage, mais ont cassé l'appareil photo... Celles-ci sont tirées d'un portable, d'où la qualité médiocre.

Mais ça me donne l'illusion d'avancer.

Pour la bonne santé morale de l'auteur, à crikiter avec modération.

Bonjour,
mis à part la poupée Barby et le drôle d'éperon, des virures coupées en sifflet, le reste est propre et soigné. Encore une fois, dommage pour le bois utilisé, mais c'est un kit.
Plus qu'à se lancer maintenant dans quelque chose de plus "arsenal" ?
Gérard

Ce pavillon est un peu en avance sur son temps.

Pour le pavillon : (source Wikipédia)

Il date de 1794 — dessiné par Jacques-Louis David (1748-1825) à la demande de la Convention — mais ses origines sont plus anciennes et remontent aux trois couleurs de la liberté (14 juillet 1789), identiques aux trois couleurs utilisées par les différents pavillons français d'Ancien Régime. Le drapeau tricolore est le pavillon officiel de la France depuis 1794.

Le Tonnant est un corsaire français construit en 1793 (selon Corel).

Pour Gérard2, j'admets à regret la justesse de ses remarques. Pour "l'arsenal" , on verra plus tard à la retraite....

Pourquoi attendre quand l'envie et la manière sont là !

Le pavillon tricolore a été adopté dans la Marine, par la Convention, le 14 février 1794.
Si l'on prends l'historique publié au début de ce sujet, ici, la date de construction de 1793 est assez douteuse d'où mon message.
Notez que ça n'a aucune importance dans cette période charnière et que les textes mettent du temps à être appliqués surtout dans la Marine même civile.

Comme Gérard, je trouve que tu t'en tires rudement bien, vu l'ensemble plus que merdique mis à disposition dans cette boîte.

Alors que la coque n'est pas déplaisante dans sa structure, pourquoi ces décors de fête foraine, cette "sirène" en pied dans une période où ce type de bâtiment ne porte guère qu'une petite tête, voire une simple acanthe, voire rien du tout, ces stupides enroulades le long des pavois, ce symbole japonais sur le tableau, ces ficelles à faire les manoeuvres, à peine de la ficelle à lieuse ... et le bois, bien sûr, dans sa qualité comme dans les cotes "définies" au plan ?!!!

J'aimerais beaucoup voir la bobine du gus qui se prévaut du titre de conseiller technique dans cette usine !

Vous voulez vraiment me convaincre de passer au poirier...

tu n'as pas d'autres solutions
Gérard

Avec ma lime et mon cutter, ça va pas être facile, d'autant que j'ai le San Felipe et La Couronne à finir avant.

Un grand merci à tous pour vos commentaires, ce forum m'a beaucoup appris et je ne désespère pas de progresser encore grâce à vous.

Oh, il y a aussi la scie à main, type Pierre Rouanne.

Indispensable pour tailler os et ivoire, mais pour les membrures ... t'en a pour un siècle !

Une double question pour finir :

Sans avoir compté précisément, j'estime entre 400 et 500 heures la réalisation de ce modèle.

- Selon vos expériences, cela vous semble "normal"?
- Combien de temps pour le "même" en poirier?

Merci d'avance pour vos réponses.

Bonjour,
on ne compte pas en heures, en mois, en années, en m3 de poirier. On commence et on va jusqu'au bout de ce que l'on a voulu faire. Demie-coque, coque seule, ouverte ou fermée, gréé ou pas, voiles ou pas......
Juste l'envie d'y arriver sans se décourager devant la pièce ratée.
Gérard