Le Commerce de Marseille au 1/72 par Francis Jonet

Merci Éric

Bonsoir.
Mygale

Décidément je ne rate rien !
Je vais finir par ne plus rien poster.

Normal, c'est l'histoire de la "mygale et la fourmi"... ceci mis à part super boulot!
Jacques

Source Wiki.

Bonjour Daniel,

Ma "mygale" compte 18 pattes (la mono de Gérard en a 20), n'est pas aussi poilue que l'Avicularia (bien qu'elle présente quelques petits poils à la loupe), et elle ne fait pas peur aux dames !

Bonjour,

Les deux premières photographies montrent la différence de traitement des premiers haubans du grand mât :  remarquez le remplacement des poulies à doubles réas par des poulies à trois réas, c'est plus joli et correspond au plan de Gérard.





Les suivantes parlent d'elles-même.

C’est remarquable.

Fantastique, Francis

Merci à vous, cela vous plaît c'est le principal !
Moi aussi je trouve cela pas mal, mais je faisais mieux il y a 20 ans.

Je n'ai pas connu cette glorieuse époque mais on peut dire que pour le moins tu as encore de beaux restes...!
Par contre sur la seconde photo il y le cinquième cap en partant de la gauche qui fait la g..... et en dessous un cordage épris de liberté (3ème sabord). Ces détails mis à part superbes alignements et amarrages effectués avec toute la rigueur marine voulue.  
Jacques

un travail formidable!!!

Merci Giampy.

J.Rob ! tu est gentil de me rappeler les choses qui ne vont pas !
Le cap qui fait la gueule ne pourra qu'être un peu moins ricanant.
L'itague du sabord s'est échappée de sa boucle et cela va être du sport pour la remettre en place, il y a déjà eu le cas et j'ai du y passé plusieurs heures. Côté bâbord j'en ai deux déglinguées par les frottements que je reprendrai lorsque les mantelets seront relevés.

Bonjour à vous,
Francis, avec le travail de perfection que tu montres, mon moral est un peu atteint . je suis à ce stade de gréer ma frégate . J’ai un peu honte de mon travail après avoir vu tes photos. je ne sais pas si j’oserai à l’avenir en poster quelques images .? Continue comme cela, fait nous rêver, c’est magnifique. Jacques.

Jacques, n'hésite pas a posé des questions, tu ne te perfectionneras que comme cela et en regardant ce que fait Jean-Marie par exemple. À ton échelle cela doit être parfait et plus facile.

Plus facile au 48eme certes! Pas si simple tout de même. J’ai dû m’y reprendre à trois fois avant de réaliser un travail acceptable pour moi. Loin hélas de ce que je vois ici sur le Commerce de Marseille. 
L’ecart entre  caps de mouton haut et bas doit être constant. Il faut intégrer l’allongement du hauban. Le palan doit être parallèle au bordage alors qu’il a tendance à vrier au serrage. Beaucoup de paramètres à gérer de front.

 Question Francis! Quelle tension doit-on donner , sur cette partie du gréement ? Je sais que c’est difficile de répondre par le forum à un tel sujet mais  c’est pour essayer d’ assurer que par la suite tout ne vienne pas à mollir. Un retour d’experience me semble intéressant.Merci d’avance. Jacques.

Bonjour,
en ce qui concerne le vrillage, il faut attacher chaque hauban muni de son cap de mouton avec un fil et tirer sur ce fil jusqu'à ce que le cap de mouton soit à la bonne hauteur. Généralement, le cap de mouton va alors faire un certain nombre de tours. Tenir le cap de mouton dans sa dernière position et le rider. Il ne tournera plus.
Gérard

C'est une bonne idée.

Je règle la hauteur de mes caps comme sur les images précédentes en donnant une tension équivalente aux haubans autant que faire ce peut. Ce n'est jamais très juste ! Les rides misent en place, l'histoire n'est plus la même avec la couleur des mes cordages si on accorde de l'importance au rendu de leurs torsades (avec des cordages noirs ce peut être différent) : si nécessaire je fais faire un ou deux tours aux caps, principalement pour conserver la bonne hauteur et pour l'aspect général du haubanage. Lorsque un cap vrille trop je le cale en position et j'humidifie bien son hauban, normalement le tout reste à peu près en position.
De toute façon un peu de vrillage ne me gêne pas, certains modèles historiques en présente. J.B. lui même l'a dessiné dans ses bouquins.

Et si je puis me permettre une humble remarque, je ne crois pas avoir déjà navigué sur un navire au gréement en fibre naturelle avec des caps de moutons tous alignés à une même hauteur et de surplus non vrillés... Votre travail est superbe et je trouve les légères asymétries plutôt esthétiques et réalistes.
Bravo pour ce travail minutieux ! Pour avoir fait quelques menus travaux de gréement sur L'Hermione j'admire vraiment votre habileté à cette échelle !

Un peu désorienté au départ, j’avais fini par appliquer la méthode exposée ici par Gérard,ce qui m’apporte par son intervention la confiance pour la suite au vu de son expérience. Je n’ai pas fait l’essais en mouillant le hauban mais c’est une très bonne idée je pense. Aurélien n’est pas sensible à l’alignement des caps,dans la pratique sans doute que l’allongement est difficile à tenir et à contrôler , mais c’est quand même plus joli question esthétique .

Bonjour Francis

Je reviens après 5 mois de "jachères" et suis toujours admiratif de tes belles réalisations qui au delà de l'aspect esthétique m'apportent beaucoup quand à la bonne compréhension des plans.

J'ai justement une question sur les réas placées au bas des mats de hune. Je suppose qu'elles sont utilisées pour descendre le mat, mais comment les as tu utilisées ou compte tu le faire, ou pas ? positionnement du càble, où est t'il amarré ?

Merci de ce que tu peux me dire à ce sujet.

Bonne journée

Gérard

Merci à tous pour vos appréciations et avis.

Gérard 2,
Ta méthode demande donc que dans un premier temps les caps soient placés plus haut que l'emplacement désiré. C'est une bonne astuce.

Gérard (Rubat),
Les réas en pied des mâts de hune servent à mettre ceux-ci en place, à les lever. Le terme pour les descendre est "dépasser" comme il était dit à l'époque (dixit J.B.). S'ils sont présents sur le modèle c'est tout simplement pour l'image, pour qu'ils soient visibles et fidèles à la réalité. De plus, pendant une expo si quelqu'un s'intéresse à cette manœuvre il y a tout pour l'expliquer. Le modèle gréé je n'ai nullement l'intention de la représenter... trop compliqué à faire ! C'est possible les cordages étant de la longueur voulue mais dangereux pour le modèle. La seule foi où j'ai eu à le faire c'était pour réparer la flèche du mât de grand perroquet du 74, mais pendant la réalisation, le matou de la maison (ou moi ?) l'ayant cassé malencontreusement. Quant à la disposition du cordage de manœuvre je ne suis pas assez "calé" pour t'en donner une idée. Désolé.

Francis Jonet a écrit:Merci à tous pour vos appréciations et avis.

Gérard 2,
Ta méthode demande donc que  dans un premier temps les caps soient placés plus haut que l'emplacement désiré. C'est une bonne astuce

Excellente méthode à condition de faire quelques essais au préalable pour approcher en tension de l’ecart prévu entre caps de moutons.

Bonjour,
non, pas d'essais préalables.
Dans un premiers temps, les haubans sont mis mis en tension. Quelques semaines plus tard, les tensions sont reprises (voir l'avancement des travaux, page 7 sur mon site : les haubans sont tendus par des fils depuis les caps de mouton inférieurs). Lorsque tout est bien stabilisé, je noue des fils sur les haubans, à la bonne hauteur. Ils me servent de repères pour le bas des caps de mouton supérieurs. Retendre le hauban avec un fil passé dans chaque cap de mouton, laisser vriller et tenir le cap de mouton lorsqu'il sera à la bonne hauteur.
Tous les nœuds ne sont pas finis, afin de permettre une reprise éventuelle.
Les câbles des haubans sont commis au moins 2 fois, d'où une grande élasticité. Après commettage, il est bon de tirer sur ces câbles pour leur enlever cette élasticité.
Gérard

Patience et longueur de temps... Tout le monde n'est pas comme toi Gérard.

Un essai de croc à bec de canard pour un cap de mouton de hune.
Une tentative serai le terme exact, car je ne pense pas placer la cosse à chaque croc. Ce n'est pas très beau et le petit truc est extrêmement fastidieux à fabriquer : la cosse présentée est trop large pour un cordage de 4/10, pourtant elle ne fait pas le millimètre.

Remarque personnelle : tel que le croc est réalisé les deux gambes sont directement visibles ce qui n'est pas le cas du plan de la monographie. Je dois dire que je ne comprends pas trop pourquoi ces crocs étaient produits la cosse tournée à 90° ?