Modèle du CM au 1/72 par Francis Jonet

Tu n'es pas à plaindre en effet je viens de regarder les plans, la planche 11, tu as voulu tricher donc tu es puni, ho le vilain.

Pierre

Comme Pierre, pourquoi faire cette pièce en un seul morceau, car à l'époque ce devait être trois minimum vu la largeur du bestiau ?

Je crois voir sur la photo qu'il y a 3 pièces assemblées.

C'est vrai qu'en regardant attentivement, on voit 3 pièces, excuses Francis

Bonjour.
Et avec des écarts.

Ben, à force de démonter , remonter, tu les cherches les casses.
Reste dehors pour finir les équipements.

Bonsoir.
On ne pense pas toujours à tout lorsque l'on met en place un équipement j'en sais quelque chose, je démonte souvent. Sur les photos on ne voit aucune trace des dégâts c'est une bonne chose.

C'est vrai que moi aussi je monte, démonte, remonte, pour voir ce que cela donne, repérer les défauts, juger du rendu, et être content ...ou pas. Et cela comporte souvent des risques de casse et...de refaire.
Mais telle est la rançon du bien faire.

Je ne peux pas te plaindre tu n'es pas conforme aux plans :



Pierre

édité pour rectifier la faute d’orthographe que je n'avais pas vu hier soir et pourtant je n'avais pas bu.

c'est sur que dans la réalité , le plan de Pierre est plus simple ,surtout pour trouver le bois à cette époque (pas de lamélé et autres)

Alain,

Le plan n'est pas de moi, mais de Gérard Delacroix et date de la première édition 2006.

Pierre

Hè, les gars ! vous vous souvenez que j'ai décidé de transposer le 118 en 120 bouches à feu. Avec, comme principal objet d'inspiration le modèle de l'Océan du musée de Chaillot.

Ta réalisation de tes bossoirs est mécaniquement parlant irréelle, si tu tiens compte du poids de l'ancre à la première remontée ton bossoir fait ce qu'il a fait avec toi, il casse, même si tu places une courbe en dessous.(les tiens ne casserait-il pas sous le poids de tes ancres ?)
Que tu ais voulu faire différent c'est compréhensible mais en respectant malgré tout la logique.

Pierre

Pierre, cette façon n'est pas de mon invention, elle a existé. Il en est pour preuve moult modèles d'arsenal, dont celui cité plus haut. J.B., dans son 74, donne toutes explications sur ce type de bossoirs.
Je veux bien que les modélistes de l'époque aient interprété certaines dispositions (ce dont je suis persuadé), mais pas celle-là.

Pierre a raison, c'est anti-mécanique cette disposition des bossoirs. Au moindre poids important ils ne demanderont que grâce et casseront. Sans aller aussi loin que le plan il faudrait au moins un point d'ancrage arrière.

Ces dispositions n'ont rien de farfelues, elles ont bien existé.

Effectivement sur l'Océan les bossoirs sont dans le prolongement du premier bau de gaillard, mais l'angle est différent du tiens et ces bossoirs sont presque perpendiculaires à la coque, ce qui n'est pas le cas de ton 120.



Cette même disposition (sur le Singe) se trouve surtout sur des vaisseaux de relativement faible tonnage toujours avec un angle assez faible


J.Boudriot a sur 74 placé les bossoirs comme toi, je crois plus à la version Gérard qu'à celle de J.B.

Pierre

P'ête bien Pierre.
Mais je crois surtout que la résistance de ce type de bossoirs n'était relative qu'aux bois torts que les charpentiers pouvaient dégoter.
S'ils trouvaient des arbres donnant les bons angles, ils ne s'en privaient pas.
Et pi z'm'en fiche, ça m'plaît comme ça dirait l'ZOZO.

Comment que c'est que vous écrivez, attention que le forum garde sa tenue, je ne saurais accepter un tel laisser aller.

Pierre

Bon, c'est reparti !
Je vais reprendre mes beaux bossoirs, j'en ai marre de regarder ces cassures. Je refais tout.
À bientôt, quand ce sera terminé.

Ces deux clous servent à maintenir les pièces pour la mise en place pendant qu'on perce et qu'on les cheville. Ils sont donc impératifs.

Francis, tu fais ce que tu veux mais, ces bossoirs en charge transmettent un moment de torsion énorme sur la barre transversale et ses assemblages. Je doute que meme un bois tord puisse résister dans une telle situation. Un simple talon dans le prolongement des bossoirs résisterait bien mieux car travaillant dans de bien meilleures conditions.

Bien sûr Michel, il n'y a pas de doute. Mais la disposition des bossoirs telle que présentée débarrassait l'endroit du pont des gaillards le plus fourni en retour de manœuvres, en libérant de la place cela permettait à l'équipage d'être plus performant. Une autre raison (Cf. J.B.), cela facilitait la mise en œuvre des canons de chasse.

Merci pour ta réponse Gérard.

Bon, on aura donc des bossoirs de verre en échange de deux canons de plus