La Belle au 1/20 par JP Abrassart
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Re: La Belle au 1/20 par JP Abrassart
Il lui manque les pupilles à cette belle dame.
Pas mal l'idée de la faire sourire. J'aime !
Pas mal l'idée de la faire sourire. J'aime !
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Francis
Francis Jonet- Modérateur
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Re: La Belle au 1/20 par JP Abrassart
Tres bien , le nez un peu pointu "j'ai honte,je ne suis pas capable de faire ce travail !!)
Re: La Belle au 1/20 par JP Abrassart
Nouvel envoi de JP Abrassart relatif à la garniture des vergues :
Garnissage des vergues
Le garnissage des vergues consiste à placer les éléments suivants :
· Les taquets d’extrémité ;
· Les différentes poulies ;
· Les supports des bonnettes ;
· Les racages ;
· Les marches pieds ;
· Les poulies d’extrémité et les cordages d’extrémité (balancine, pendeur de palan, bras, etc.).
Pour réaliser le garnissage, il faut distinguer entre les basses vergues et les vergues de hune, vergues de perroquet et de cacatois. La Belle ne possède pas de vergues de perroquet, ni de cacatois.
Vergues de hune (grand mât, misaine)
Taquets d’extrémité
Ils sont en général au nombre de trois, situés à une distance L de chaque extrémité de la vergue. A cette distance L, le diamètre de la vergue augmenté de 2 hauteurs de taquet doit autant que possible être inférieur au diamètre central de la vergue pour faciliter la pose de certains éléments dont notamment le racage. On part du principe que les taquets sont placés avant tout autre élément.
Racage
Le racage des vergues de hunes de grand mât et de misaine est réalisé par un cordage fourré. La monographie donne une description du racage des vergues de hune. Le plus simple est de faire ce racage en plan (Cf. photo ci-dessous) et de l’enfiler ensuite sur la vergue.
La longueur du cordage L liant les deux cercles qui enserrent la vergue en son milieu se calcule facilement en fonction du diamètre du mât de hune au niveau du chouquet (Ømh) et du diamètre du cordage fourré (Øcf).
La longueur L au niveau de la fibre centrale du cordage fourré vaut :
Pour réaliser le racage à plat, le plus simple est de réaliser le petit outil donné à la photo suivante :
Les deux cylindres en bois ont le diamètre de la vergue en son milieu. Ces deux cylindres sont distants de L. les deux petites tiges en laiton permettent de faire les œillets.
La photo suivante montre la vergue de hune de misaine avec son racage sur le mât de hune ainsi que sa suspente.
Poulies
Les vergues de hunier (grand mât, Misaine) et la vergue de civadière sont équipées chacune de 2 poulies qui servent à manœuvrer les cargues point. Chaque poulie est placée à la bonne distance de chaque extrémité, marquée sur la partie supérieure de la vergue par une légère entaille réalisée par une lime triangulaire. Cette entaille disparaît, recouverte par l’estrope de la poulie.
Marchepieds
Les premiers éléments enfilés à chaque extrémité de la vergue au niveau des taquets sont les marchepieds qui sont réunis au milieu de la vergue par un aiguilletage à œillet symétrique.
Les différents problèmes de réalisation des marchepieds sont :
· Ils doivent être soumis à une certaine tension mécanique de manière à avoir une courbure comme dans la réalité ;
· Cette tension mécanique doit garder les étriers verticaux et droits comme dans la réalité ;
· · Chaque demi-marchepied doit avoir la même longueur qui garantit la bonne courbure et assure un aiguilletage bien centré au milieu de la vergue, à la verticale du racage (la vergue de civadière ne possède pas de racage car à poste fixe).
Les plans de la monographie donnent une idée de la courbure. La photo ci-dessous (vergues de perroquet de l’Hermione) donne également une idée de la courbure des marches pieds.
Longueur des demi marchepieds avec courbure et tension mécanique
La photo suivante donne les gabarits permettant de déterminer la longueur des demi marchepieds en tenant compte de la courbure et de la hauteur des étriers par rapport à la face inférieure des vergues.
Le gabarit est réalisé en carton de 3 mm d’épaisseur. Il porte à sa partie supérieure un tenon cylindrique de diamètre égal à celui de la vergue sur lequel le marchepied sera placé. Sur la partie verticale, un cure-dent permet de placer l’œillet.
Pour réaliser un demi marchepied, on fourre un cordage de diamètre approprié sur une longueur L de manière à réaliser la ganse qui permettra de le fixer à l’extrémité de la vergue.
Lorsque les deux demi marchepieds sont réalisés avec les ganses, on les met à la même longueur L (en exerçant la même tension mécanique sur les deux cordages) supérieure à la longueur réelle d’un demi marchepied.
On réalise le nombre d’étriers nécessaires, chacun avec l’œillet inférieur dans lequel passe le marchepied. L’œillet inférieur doit présenter un diamètre suffisant pour laisser passer le marchepied sans frottement (Ø œillet 2-3 Ø marchepied). La longueur du marchepied doit être plusieurs fois supérieure à la distance entre le marchepied et la face inférieure de la vergue. On enfile ensuite le nombre d’étriers nécessaires sur chaque demi marchepied.
On fixe le demi marchepied sur le gabarit par la ganse et on le tourne autour de l’œillet d’extrémité en exerçant une certaine tension mécanique et on note sur le gabarit la position de l’extrémité libre du cordage.
La photo ci-dessous montre chaque demi marchepied avec la ganse d’extrémité, l’étrier enfilé et l’œillet central.
On réalise ensuite des « tendeur d’étrier » qui présentent la forme suivante :
La forme du tendeur permet d’enduire l’étrier de colle transparente (type TESA sans solvant) diluée à l’eau, sur la hauteur comprise entre l’œillet inférieur et la face inférieure de la vergue. Après séchage, cela va permettre à l’étrier de rester droit malgré la tension introduite dans le marchepied qui a tendance à pousser l’œillet de l’étrier vers la face inférieure de la vergue en déformant l’étrier.
L’affinement au niveau inférieur permet de déformer le moins possible le marchepied au niveau de l’étrier.
La hauteur du tendeur est déterminée en fonction des indications fournies dans la monographie et le diamètre de la vergue.
Les tendeurs sont fixés sur la face inférieure de la vergue. Chaque étrier est tendu en plaçant son œillet dans la tige du tendeur et en le fixant sur la vergue. Après être tendu, l’étrier est enduit de colle.
La photo suivante donne la vergue de hune de misaine équipée de son marchepied, racage et suspente. Après environ 6 mois, les étriers ne se sont pas déformés.
Basses Vergues de grand mât et de misaine
Les marchepieds de ces vergues sont réalisés suivant le même principe que ci-dessus en tenant compte du nombre d’étriers et du tendeur central réalisé à l’aide de deux caps de mouton.
La photo ci-dessous montre le gabarit pour la grande vergue avec le dispositif permettant de fixer le cap de mouton.
La photo ci-dessous montre la pose du marchepied sur la vergue de misaine (2 étriers de chaque côté).
La photo ci-dessous montre la pose du marchepied sur la grande vergue (3 étriers de chaque côté).
Pour ces deux vergues, les tendeurs sont maintenus jusqu’à mise à poste avec itague et racage comme le montre la photo ci-dessous. Les deux tendeurs centraux ont été enlevés pour placer les deux poulies de retour des écoutes de la voile de grand hunier.
Garnissage des vergues
Le garnissage des vergues consiste à placer les éléments suivants :
· Les taquets d’extrémité ;
· Les différentes poulies ;
· Les supports des bonnettes ;
· Les racages ;
· Les marches pieds ;
· Les poulies d’extrémité et les cordages d’extrémité (balancine, pendeur de palan, bras, etc.).
Pour réaliser le garnissage, il faut distinguer entre les basses vergues et les vergues de hune, vergues de perroquet et de cacatois. La Belle ne possède pas de vergues de perroquet, ni de cacatois.
Vergues de hune (grand mât, misaine)
Taquets d’extrémité
Ils sont en général au nombre de trois, situés à une distance L de chaque extrémité de la vergue. A cette distance L, le diamètre de la vergue augmenté de 2 hauteurs de taquet doit autant que possible être inférieur au diamètre central de la vergue pour faciliter la pose de certains éléments dont notamment le racage. On part du principe que les taquets sont placés avant tout autre élément.
Racage
Le racage des vergues de hunes de grand mât et de misaine est réalisé par un cordage fourré. La monographie donne une description du racage des vergues de hune. Le plus simple est de faire ce racage en plan (Cf. photo ci-dessous) et de l’enfiler ensuite sur la vergue.
La longueur du cordage L liant les deux cercles qui enserrent la vergue en son milieu se calcule facilement en fonction du diamètre du mât de hune au niveau du chouquet (Ømh) et du diamètre du cordage fourré (Øcf).
La longueur L au niveau de la fibre centrale du cordage fourré vaut :
L = π.(Ømh + Øcf)/2 + 2.Ømh/2 = Ømh.(1 + π/2) + π.Øcf/2 + ɛ
ɛ étant une réserve qui peut être prise égale au diamètre du cordage fourré utilisé pour réaliser la suspente.Pour réaliser le racage à plat, le plus simple est de réaliser le petit outil donné à la photo suivante :
Les deux cylindres en bois ont le diamètre de la vergue en son milieu. Ces deux cylindres sont distants de L. les deux petites tiges en laiton permettent de faire les œillets.
La photo suivante montre la vergue de hune de misaine avec son racage sur le mât de hune ainsi que sa suspente.
Poulies
Les vergues de hunier (grand mât, Misaine) et la vergue de civadière sont équipées chacune de 2 poulies qui servent à manœuvrer les cargues point. Chaque poulie est placée à la bonne distance de chaque extrémité, marquée sur la partie supérieure de la vergue par une légère entaille réalisée par une lime triangulaire. Cette entaille disparaît, recouverte par l’estrope de la poulie.
Marchepieds
Les premiers éléments enfilés à chaque extrémité de la vergue au niveau des taquets sont les marchepieds qui sont réunis au milieu de la vergue par un aiguilletage à œillet symétrique.
Les différents problèmes de réalisation des marchepieds sont :
· Ils doivent être soumis à une certaine tension mécanique de manière à avoir une courbure comme dans la réalité ;
· Cette tension mécanique doit garder les étriers verticaux et droits comme dans la réalité ;
· · Chaque demi-marchepied doit avoir la même longueur qui garantit la bonne courbure et assure un aiguilletage bien centré au milieu de la vergue, à la verticale du racage (la vergue de civadière ne possède pas de racage car à poste fixe).
Les plans de la monographie donnent une idée de la courbure. La photo ci-dessous (vergues de perroquet de l’Hermione) donne également une idée de la courbure des marches pieds.
Longueur des demi marchepieds avec courbure et tension mécanique
La photo suivante donne les gabarits permettant de déterminer la longueur des demi marchepieds en tenant compte de la courbure et de la hauteur des étriers par rapport à la face inférieure des vergues.
Le gabarit est réalisé en carton de 3 mm d’épaisseur. Il porte à sa partie supérieure un tenon cylindrique de diamètre égal à celui de la vergue sur lequel le marchepied sera placé. Sur la partie verticale, un cure-dent permet de placer l’œillet.
Pour réaliser un demi marchepied, on fourre un cordage de diamètre approprié sur une longueur L de manière à réaliser la ganse qui permettra de le fixer à l’extrémité de la vergue.
Lorsque les deux demi marchepieds sont réalisés avec les ganses, on les met à la même longueur L (en exerçant la même tension mécanique sur les deux cordages) supérieure à la longueur réelle d’un demi marchepied.
On réalise le nombre d’étriers nécessaires, chacun avec l’œillet inférieur dans lequel passe le marchepied. L’œillet inférieur doit présenter un diamètre suffisant pour laisser passer le marchepied sans frottement (Ø œillet 2-3 Ø marchepied). La longueur du marchepied doit être plusieurs fois supérieure à la distance entre le marchepied et la face inférieure de la vergue. On enfile ensuite le nombre d’étriers nécessaires sur chaque demi marchepied.
On fixe le demi marchepied sur le gabarit par la ganse et on le tourne autour de l’œillet d’extrémité en exerçant une certaine tension mécanique et on note sur le gabarit la position de l’extrémité libre du cordage.
La photo ci-dessous montre chaque demi marchepied avec la ganse d’extrémité, l’étrier enfilé et l’œillet central.
On réalise ensuite des « tendeur d’étrier » qui présentent la forme suivante :
La forme du tendeur permet d’enduire l’étrier de colle transparente (type TESA sans solvant) diluée à l’eau, sur la hauteur comprise entre l’œillet inférieur et la face inférieure de la vergue. Après séchage, cela va permettre à l’étrier de rester droit malgré la tension introduite dans le marchepied qui a tendance à pousser l’œillet de l’étrier vers la face inférieure de la vergue en déformant l’étrier.
L’affinement au niveau inférieur permet de déformer le moins possible le marchepied au niveau de l’étrier.
La hauteur du tendeur est déterminée en fonction des indications fournies dans la monographie et le diamètre de la vergue.
Les tendeurs sont fixés sur la face inférieure de la vergue. Chaque étrier est tendu en plaçant son œillet dans la tige du tendeur et en le fixant sur la vergue. Après être tendu, l’étrier est enduit de colle.
La photo suivante donne la vergue de hune de misaine équipée de son marchepied, racage et suspente. Après environ 6 mois, les étriers ne se sont pas déformés.
Basses Vergues de grand mât et de misaine
Les marchepieds de ces vergues sont réalisés suivant le même principe que ci-dessus en tenant compte du nombre d’étriers et du tendeur central réalisé à l’aide de deux caps de mouton.
La photo ci-dessous montre le gabarit pour la grande vergue avec le dispositif permettant de fixer le cap de mouton.
La photo ci-dessous montre la pose du marchepied sur la vergue de misaine (2 étriers de chaque côté).
La photo ci-dessous montre la pose du marchepied sur la grande vergue (3 étriers de chaque côté).
Pour ces deux vergues, les tendeurs sont maintenus jusqu’à mise à poste avec itague et racage comme le montre la photo ci-dessous. Les deux tendeurs centraux ont été enlevés pour placer les deux poulies de retour des écoutes de la voile de grand hunier.
oktay yaylacıkoral aime ce message
Re: La Belle au 1/20 par JP Abrassart
Bien le coup des tendeurs pour les étriers. J'avais fait dans le même genre sur le 74 (pas avec cette colle) mais le temps aidant les étriers se sonr déformés.
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Francis
Francis Jonet- Modérateur
- Messages : 9367
Date d'inscription : 24/05/2010
Localisation : Moulin-Neuf - Ariège
Re: La Belle au 1/20 par JP Abrassart
Bonjour.
Ce n'est pas simple de trouver le moyen pour garder les étriers de marche-pied de vergues droits et verticaux.
Ce n'est pas simple de trouver le moyen pour garder les étriers de marche-pied de vergues droits et verticaux.
Pierre Blanc- Messages : 3692
Date d'inscription : 24/05/2010
Localisation : Juvignac (34)
Re: La Belle au 1/20 par JP Abrassart
Il faut les rigidifier soit avec de laque à cheveux (il existe ee le mat ) soit du produit utilisé par Francis : la colle .
Pierre
Pierre
Re: La Belle au 1/20 par JP Abrassart
Imprégner largement de Cyrano en serrant les spires. C’est bien raide !
Michel Saunier (†)- Messages : 8200
Date d'inscription : 23/05/2010
Localisation : Pacy sur Eure
Re: La Belle au 1/20 par JP Abrassart
Non Michel Cyrano voulait serrer très fort Roxane....
J-P Ducret- Messages : 316
Date d'inscription : 25/05/2010
Localisation : L'Hay les Roses
Re: La Belle au 1/20 par JP Abrassart
Bonsoir.
Que ce soit avec la cyano ou la colle blanche les étriers finissent par se recroqueviller.
Que ce soit avec la cyano ou la colle blanche les étriers finissent par se recroqueviller.
Pierre Blanc- Messages : 3692
Date d'inscription : 24/05/2010
Localisation : Juvignac (34)
Re: La Belle au 1/20 par JP Abrassart
Il faut bien sur éviter de trop tendre les marchepieds. Tout est une question d'équilibre
Michel Saunier (†)- Messages : 8200
Date d'inscription : 23/05/2010
Localisation : Pacy sur Eure
Re: La Belle au 1/20 par JP Abrassart
J-P Ducret a écrit:Non Michel Cyrano voulait serrer très fort Roxane....
Tu as raison, mais serrer Roxane en ces temps troubles lui serait peut-être fatale.
Côté Cyrano tu est dans une prestation commune et connue.
Bon , faute de clavier, sage engin jamais coupable.
Michel Saunier (†)- Messages : 8200
Date d'inscription : 23/05/2010
Localisation : Pacy sur Eure
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