ROYAL LOUIS 1759 Mamoli - 1/90

Sur le 118 au 1/72 la section des cadènes du grand mât et de celui de misaine font 0,72 mm, j'ai utilisé du 7/10.
Rien que pour l'esthétique, à ton échelle je choisirai le 6/10.

Didier MAURICE a écrit:
Pour la plateforme, je ne vois pas ce que tu veux dire ?

Je vois mal les officiers arriver en haut de l'échelle hors le bord, se tenir en équilibre précaire sur le plat-bord et tendre la jambe pour tenter d'atteindre l'échelle du gaillard . C'est peut-être bien ce qui se passait mais je trouve ça un peu curieux.
Sur le kit, il a été rajouté une petite plateforme:



Mais pourquoi n'y a t'il pas de passavants tout simplement ???

Cela dit, tu restes parfaitement fidèle au modèle du Musée et c'est très bien comme ça.

Bonsoir

@ Francis, je vais suivre ton conseil, merci

@ Jeust, compris merci, je dois avouer que je n’ai pas regardé les fournitures et les plans du kit depuis plusieurs années ...

C'est un beau travail , tres propre et une belle finition , surtout sur un kit ( bientot de l'arsenal ? )

a.piot a écrit: ( bientot de l'arsenal ? )

Merci Alain, tu es l'un de ceux qui me donne très envie de me lancer. Il faut que j'arrive à me dégager un peu de place et de temps, si tout se passe bien j'espère pouvoir débuter dans le courant de l'anné prochaine

Bonjour,

Au sujet des passavants et en complément des informations apportées par Alain Degny sur le forum MNB, pour les constructions françaises, on ne trouve rien dans le Traité de construction anonyme de 1691 mais Blaise Ollivier les cite dans son Traité rédigé vers 1730. Contrairement à son habitude de souligner les innovations, il en parle ici comme une pratique courante. Il indique d'ailleurs : "Il y a un passavant de chaque côté dans tous les vaisseaux de guerre et dans la plupart des frégates." et pour l'accès, tant par l'échelle hors-le-bord que par les échelles des passavants, il ajoute : "Dans la plupart des vaisseaux la largeur des passavants est plus grande auprès des gaillards que dans le reste de leur longueur. 
Les passavants sont donc courants dans les vaisseaux bien avant la construction du Royal-Louis en 1758.
Pour quelle raison le modèle du musée ayant servi de référence n'en comporte t'il pas ? Difficile à dire, restauration abusive ? particularité de ce bâtiment ? rien ne permet d'avancer une raison particulière.
Il faut toutefois noter que Jean Boudriot n'a pas retenu ce navire pour ses ouvrages "Modèles historiques" ce qui est peut-être la conséquence d'un manque de fiabilité historique de ce modèle.

Bonjour,

Merci beaucoup pour ces informations et le travail de recherche qui va avec

Merci pour ces précisions Mr Delacroix.

Le travail est toujours aussi soigné et l'ensemble présente une belle harmonie. Bravo Didier.

Il a été fortement question de ces passavants sur le SR avant que je ne découvre ce texte de BO qui m'a conforté dans la mise en place de ces structures. Comme quoi tout arrive à qui sais attendre. Il aurait été étonnant que ce dispositif n'existe pas sur des vaisseaux de ce calibre. Mais, BO est une référence même tardive pour le 17ème , ce qui n'empêche une certaine logique.

Bonjour,

Merci Jean Claude et Michel.

J'ai trouvé un peu de temps pour réaliser l'équipement du porte hauban GM babord. J'ai pu valider la fabrication des caps de mouton et des chaines de haubans. Tout cela est en place et ressemblant au modèle du musée...
Les photos mettent en lumière quelques finitions à reprendre






Comme d'habitude, je suis à l'écoute de vos observations éventuelles  

Bonjour,

Les porte haubans misaine et artimon babord sont équipés.
Je m'interroge sur la fonction des chevilles à boucle implantées à coté des cadènes ?





Je passe maintenant à tribord...

A bientôt

Ces chevilles à boucle sont là pour aider à la mise en tension des haubans.

Merci Francis

Belle avancée Didier. Beaucoup de soin dans la réalisation. J'apprécie. Les clichés se contemplent avec plaisir.
Comment as-tu aligné les cadènes ? D'après un plan ou as-tu réalisé un montage sur site avec implantation des mâts.
Les effets d'optique sont saisissants : pour le grand mât un premier cliché laisse suggérer que les cadènes sont toutes alignées verticalement, le second montre qu'il n'en est rien.
Bonne continuation.

Bonsoir,

Toutes mes excuses Jean Claude, j'ai oublié de te répondre.
Les implantations des cadènes ont été réalisées à l'aide d'un cordage attaché sur les bas mats, avec en référence les photos du modèle du musée.

Le côté tribord est terminé...







Une petite vue de face...



A bientôt.