Le Dragon de L'Espine : du cotre corsaire de Guernesey à la corvette royale française 1779-1783.

Et encore Thierry a de la chance, car il n'y a pas si longtemps les publications du CNRS , partant du principe que le plus important est à l'intérieur de l'ouvrage, n'avait qu'une simple couverture cartonnée avec le titre et son auteur.
Que les scientifiques du CNRS se remettent en question est une chose, Francis, mais les changements de politiques dans ces institutions ont un coût . Comme disait Desproges : "La recherche a besoin d'argent dans 2 domaines prioritaires ; la cancer et les missiles anti-missiles. Pour les missiles anti-missiles il y a les impôts et pout le cancer, on fait la quête".
Bien à vous tous.

J-Pascal

C'est vrai, Jean-Pascal et je suis globalement très satisfait de la couverture adoptée !

Je persiste à penser que la comparaison n'est pas pertinente du fait des contraintes de CNRS-Editions, lieées à la multiplicité des domaines à l'intérieur d'une même collection (sciences sociales en l'occurrence). Il leur faut bien adopter une ligne éditoriale afin de donner une certaine unité et un signe de reconnaissance aux ouvrages produits. C'est une contrainte que n'a pas Ancre qui travaille dans une "niche" avec des sujets assez similaires. En outre, le lectorat des éditions Ancre est un lectorat en majorité captif, ce qui est loin d'être le cas pour CNRS-Editions.

Thierry

D'accord, Thierry.
Mais unicité de la ligne éditoriale ne veut pas dire pauvreté.
Je n'ai pas la pratique de éditions du CNRS, mais celles des Universités de Bretagne me sont familières.
Elles produisent dans le même domaine et si elles n'ont pas toujours non plus de couvertures cartonnées,
leur présentation de la première a néanmoins une tenue de qualité. Donc, on peut faire.

Ceci dit, le principal est que Thierry et sa coproductrice aient trouvés satisfaction
dans le résultat obtenu jusqu'à présent.  Reste l'impression, pas simple non plus !

Oui, André, c'est vrai.  

Au bilan, coup parti ! On verra bientôt, en effet, la qualité de l'impression.

Cela me fait penser à ce que l'on appelait, dans les popotes d'artillerie de campagne, le "Tir au journal" : pendant un tir de batterie, un chef de pièce actionne malencontreusement le cordon tire-feu alors que le réglage de la pièce est imparfait. L'obus a toutes les chances de sortir du réceptacle de tir. Les jeunes cadres s'emploient alors à essayer de déterminer, par de savants calculs de balistique intérieure et extérieure, où a pu tomber ledit obus. Dans leur coin, les vieux briscards savent d'expérience que rien ne sert de s'agiter ainsi : ils connaîtront le point d'impact précis dès le lendemain... en achetant le journal !  

Thierry

Je ne vois pas la corrélation de ces beaux discours avec l'esthétique qui nous préoccupait au départ de ce sujet ?
J'arrête là.

Francis Jonet a écrit:Je ne vois pas la corrélation de ces beaux discours avec l'esthétique qui nous préoccupait au départ de ce sujet ?
J'arrête là.

Chacun possède son propre référentiel pour "juger de l'esthétique" d'une couverture. C'est pourquoi les avis divergent et c'est tant mieux. On peut avoir un avis - tranché, pourquoi pas - et en même temps accepter la perception des autres.

Le commentaire suivant immédiatement la présentation de quatre couvertures des éditions Ancre ("Ça a une autre gueule, vous ne trouvez pas ?"), est non seulement désobligeant mais également un peu facile, sachant qu'ici personne ne va se risquer à émettre la moindre critique à leur sujet.

Thierry

sachant qu'ici personne ne va se risquer à émettre la moindre critique à leur sujet

Ne crois pas ça. Je n'aurais aucun état d'âme à critiquer, techniquement parlant, ces couvertures.
D'ailleurs je le répète. Elles sont d'une simplicité évidente. Une simple image de fond colorisée sépia et des textes en police très usitées de couleur bleu.
N'importe qui est capable de sortir ça avec la pléthore de logiciel gratuit du web.

Bernard

Thierry, ne soit pas offensé par mes écrits.
Ce n'est pas que je sois celui qui croit posséder la vérité, bien au contraire, utopiste peut-être et j'en serai fier. Car c'est au sortir de la norme que les choses évolues. Ne pas rester coincé dans un système, un programme, évite de scléroser et permet l'évolution - Là, j'ai envie d'une affirmation. Un monde, une société qui reste sur ses acquits ne propose rien de plus que ses habitudes et rejette tout avenir. La science, les connaissances sont le fruit des ces utopistes qui se sont posés des questions à l'encontre des biens pensants bien installés qui ne savaient ni créer ni imaginer.

Francis, tes propos me font penser à ceux de Diderot, lors de la rédaction de son Encyclopédie raisonnée des sciences, arts et métiers en 1751. Ce qu’il ne savait pas, c’est qu’il en prenait pour 20 ans avec d’Alembert et bien d’autres avant que le bébé ne naisse et fasse ses premiers pas

Avec autant de discutions pour une couverture, que va t’il se passer lors de la parution en octobre dudit livre : qualité de l’impression et présentation, et j’espère tout de même une petite attention quant au contenu ...
Mais pour cela, il faudra acquérir l’ouvrage. Thierry, ta pub est faite !

 

Cela aura au moins servi à ça.
Sache que j'attends la parution de l'ouvrage.

J’attend également avec impatience le 6 octobre pour me le faire offrir par ma moitié à l’occasion de mon aniv’ qui m’approchera dangereusement du 7...

Tu as de la chance de ne t'approcher que du 7, j'en suis passé au-delà du 8....

L'âge ça ne compte pas, ce qui important c'est la "Tête" il faut tout faire pour la maintenir en forme.

Pierre

Et bien, les couvertures se suivent et ne se ressemblent pas !  

Un travail de couverture que m'a demandé un camarade allemand, historien de la Luftwaffe, a été validé pour une parution au début de 2023. Le cahier des charges était très précis (aquarelle et crayon, 47,5 x 30,5 cm) :





Thierry

L'attaque de La Valette en 1942 (il me semble), les anglais à Malte étaient gênants pour l'approvisionnement de Rommel en Libie.

Pierre

Et surtout, les Allemands étaient persuadés que s'y trouvait un Quartier Général important
Résultat un bombing carpet pendant une douzaine de nuits successives et ...
... des pertes incommensurables de bâtiments, de livres, d'objets de qualité
des différentes régions des Chevaliers accumulées depuis des lustres.

Absolument !

On notera que c'est à Malte que le chevalier Joseph de L'Espine a servi la Religion en y effectuant ses "Caravanes" sur les galères puis sur les vaisseaux...

Thierry

Bonsoir à tous de, la verte Irlande oùl'on respire et où le soleil succède rapidement à la "drache nationale" comme disent nos amis belges,  

Pour en revenir au chevalier Joseph de L'Espine, Florence Prudhomme et votre serviteur ont en vain essayé de déterminer l'année de départ du chevalier pour l'armée des Princes. Ceux qui liront l'ouvrage actuellement à l'impression, constateront que l'on ne sait pas - au moment de l'écriture du récit historique - si l'enseigne de vaisseau de L'Espine a participé ou non à la tragique défense de Toulon d'octobre 1793.

Et bien, je peux vous dire aujourd'hui qu'il n'y a pas participé, ayant rejoint l'armée de Condé en mai 1793 ! J'ai placé depuis plusieurs années un certain nombre d'alertes automatiques sur des sites du type eBay et Delcampe et l'acquisition du renseignement a fonctionné à plein. Ce que l'on ne trouvait pas dans les archives, est apparu hier matin sous la forme de la ccopie certifiée d'un certificat proposé à la vente. Ayant appelé le vendeur à Montargis, j'ai appris que le document était initialement encadré et faisait partie de la collection des années 1950 d'un amateur de "belles pièces".

Je vais essayer de vous montrer la copie certifiée de ce certificat, intéressant à plus d'un titre.

Thierry

"Malte 1942", c'est le titre de la BD que le journal Pilote a publiée en janvier 1968... une BD dessinée par mon ami Daniel et ma pomme.
Si cela intéresse l'un de vous je place la couverture du numéro concerné sur le forum.

Bonjour,

Comme promis... La qualité n'est pas bonne car je ne suis pas encore en possession du document en question.





Thierry

Suite et fin...



"Le certificat original a été signé par le Maréchal Duc de Broglie à Düsseldorf en 1793. Il concerne Joseph de l'Espine du Puy.
                           
Cette ampliation a été faite à Vienne en 1814 et déclarée conforme par le notaire impérial Ernest Stainhauser de Treuberg, qui a apposé sa jolie vignette et son sceau, et par Frédéric-Séraphin de La Tour du Pin-Gouvernet, ministre plénipotentiaire.

Frédéric-Séraphin, marquis de la Tour du Pin-Gouvernet, pair de France, né à Paris le 6 janvier 1759, mort à Lausanne (Suisse) le 26 février 1837, embrassa l'état militaire, fut aide-de-camp de Lafayette, puis du marquis de Bouillé (1778), prit part à la guerre d'Amérique, devint ensuite colonel en second au régiment Royal-Comtois, puis colonel du Royal-Vaisseaux, et enfin, en 1789, aide-de-camp de son père, alors ministre de la Guerre. Chef d'état-major de la garde nationale de Paris sous La Fayette, il fut envoyé comme ministre plénipotentiaire à La Haye et y resta jusqu'au 10 août 1792. Il donna alors sa démission, alla en Amérique et ne revint en France qu'aux débuts de l'Empire. Nommé préfet de la Dyle le 12 mars 1808, créé baron de l'Empire le 14 février 1810, il se rallia à la Restauration, lui resta fidèle pendant les Cent-Jours et devint pair de France le 17 août 1815: il vota pour la mort dans le procès du maréchal Ney. Il ne siégea à la Chambre haute que jusqu'en 18:30, ayant refusé de prêter serment au nouveau régime. Nommé marquis par Louis XVIII en 1817, à la suite du congrès de Vienne où il avait figuré en qualité de secrétaire, il devint ministre de France auprès du roi des Pays-Bas en 1820, et ensuite ambassadeur à Turin. Page double. Etat : voir scans."

Francis Jonet a écrit:
Si cela intéresse l'un de vous je place la couverture du numéro concerné sur le forum.

Bonjour Francis,
Il y a déjà moi que cela intéresse...

À l'époque cette couverture a été réalisée par Yves Thos un habitué du journal.

Je suis toujours surpris de voir ma ville de Metz dans les textes :/

Elle est très bien placée, et on y sent bien les époques tourmentées qu'elle a vécu.

Pour Francis :
Waouh la couverture de Pilote de janvier ’68, que de bons souvenirs d’ado...et c'est toi entre autres qui réalisais ce magazines qui a rendu la vie dure aux éditeurs de Tintin et Spirou à l’époque d’or de ces magazines.
Je réalisais déjà le modèle de l’Astrolabe de Mantua !

Pour Thierry  :
Préfet de la Dyle ... Il s’agit bien de ma Dyle, dont la belle vallée entre Louvain et Wavre, à été pour moi un lieu de résidence lors de ma jeunesse, avec le superbe bois d’Heverlee et tous les étangs entourant ces lieux encore magiques  aujourd'hui ?