SAGITTAIRE - Canonnière de station - 1882 - Éch : 1/50

G. Delacroix a écrit:Bonjour,
La largeur de la maille dépend du rang du navire et de la largeur de la membrure, elle est de 3 à 4 pouces (8 à 11 cm) sur un grand vaisseau et jusqu''à 12 pouces (33 cm !) sur les corsaires. Pour une frégate c'est de 7 à 8 pouces (19 à 22 cm).

Merci Gérard pour cette précision et corriger par là des idées reçus.

Bonjour à tous et bonjour Bruno.
Bravo pour ces réflexions préliminaires sur le chantier. Il est vrai que depuis le temps que nous partageons nos questionnements au club MER, nous en étions arrivés à la quasi certitude qu'un chantier bien pensé et donc adapté , assurait une grande partie de la réussite de la construction de la coque. Aussi , lorsque tu dis utiliser des contre couples je suis certain que cette méthode est très adaptée à la ,finesse de tes bois. Cependant comme tu prévois un équerrage plus tardif , ne penses-tu pas que lorsque tu enlèveras les contre -couples tu retrouveras toujours la fragilité des bois mais à équerrer. Pour Vipère avec sa structure entièrement métallique les échantillons sont encore plus minces et je me suis demandé s'il ne fallait pas mieux penser un contre-couple intérieur sur lequel il sera plus facile de s'appuyer pour effectuer l'équerrage. Bien que pour Vipère, la tranche machine étant au milieu de la coque , il y a peu voire très peu d'équerrage mais la minceur des échantillons me semble imposer cette méthode.
Non seulement tu pourras effectuer l'équerrage sans trop de problème d'appui mais tu pourras même monter tes bordés croisés sans obligation de "déplacement" de tes contre -couples.
Pour en discuter.
Mais de toute façon , bravo pour ces réflexions.
Bien à toi et bien à vous tous.

J-Pascal

jean pascal ducret a écrit:
, lorsque tu dis utiliser des contre couples je suis certain que cette méthode est très adaptée à la ,finesse de tes bois. Cependant comme tu prévois un équerrage  plus tardif , ne penses-tu pas que lorsque tu enlèveras les contre -couples  tu retrouveras  toujours la fragilité des bois  mais à équerrer l

Je n’ai pas d’inquiétude pour faire l’équerrage une fois la coque démoulée, car toutes les liaisons longitudinales seront déjà posées ce qui liera fermement les couples entre eux. De plus l’équerrage sera presque énigmatique.

Procéder avec des contre-couples suivant la ligne interne du couple, dans le cas de couples en bois me semble hasardeux car la largeur des bois sur le tour n’est pas constante, ce qui n’est pas le cas avec des couples en cornière métallique, où là je suis d’accord avec toi le contre-couple doit suivre le contour intérieur du couple.

Bonjour,
Cette réalisation de chantier est remarquable, mais ne crains-tu pas d'être gêné par le volume que va représenté l'ensemble de tes contre couples.

Pierre

Pierre Rouanne a écrit:
Cette réalisation de chantier est remarquable, mais ne crains-tu pas d'être gêné par le volume que va représenté l'ensemble de tes contre couples.

Très honnêtement il y a une part d’inconnu, c’est la destinée de tous prototypes. J’y ai réfléchi et la méthodologie sera la suivante :

1. Monter l’ensemble du chantier, cales et contre-couples sans les couples afin de s’assurer du bon réglage de l’ensemble.
2. Cette opération finie, enlever tous les contre-couples et ne garder que la contre-forme de l’axe central.
3. Ensuite, construire et ajuster tous les couples en poirier à 2 rangs de bois sans faire les équerrages.
4. Ce travail fini, poser sur l’axe central l’ensemble en poirier : étrave - quille – étambot - allonge de voûte.
5. Enfin installer sur la quille, les uns après les autres les « mariages » contre-couples et couples en procédant de l’avant vers l’arrière.

En procédant de la sorte, je devrais, à priori, ne pas être gêné par le volume des contre-couples, mais compte tenu de l’étroitesse de la coque, la difficulté sera de trouver le bon positionnement des liaisons longitudinales. Mais vous verrez dans une prochaine publication  j’ai prévu en amont un repérage de tous ces points qui sera exécuté lors de la découpe des contre-formes.

Nous allons, je pense, tous suivre ton cheminement avec beaucoup d'intérêt .

Pierre

Voilà, nous entrons maintenant dans le concret mais aussi par-là, sommes à l’aube de plusieurs années de travail.

Dans mon message précédent, je vous ai présenté par le dessin la conception du chantier de construction. Voici sa réalisation.
 - Une planche de contreplaqué de bouleau 13 plis, 18 mm d’épaisseur, 105 x 20 cm, renforcée sur sa longueur par 2 cornières vissées sur le champ afin d’éviter toutes déformations qui seraient dommageables et catastrophiques pour l’avenir de la construction.
 - Sur la surface de cette planche, j’ai collé le plan du chantier où figure en projection horizontale la position de tous les couples et de l’axe central qui seront le guide pour le positionnement de la quille et des futurs couples.







Le principe de ce chantier, nous l’avons vu, est l’installation d’un ensemble de contre-formes correspondant à chaque couple et de cales positionnées et clouées sur le chantier avec une extrême justesse en suivant le rythme de la maille. Vous l’aurez compris, le dessin dans un premier temps, ensuite la découpe de tous ces éléments dans du contre-plaqué de 5 mm, devront être exécutés avec infiniment de précision car le moindre défaut aurait une répercussion directe sur le profil et le bon positionnement des couples à venir.

Possédant les fichiers informatiques de mes dessins, pour la réalisation de ce travail de découpe, long et peu enthousiasmant, j’ai opté pour la découpe au laser. Le résultat est impressionnant de précision.

Sur les photos ci-dessous nous voyons l’ensemble des cales clouées sur le chantier qui donne ainsi le rythme de répartition des couples qui se développent autour de l’axe central qui recevra la quille.





Ci-après, nous avons une idée de ce que sera l’ensemble du chantier une fois ce travail terminé.
Sur l’axe, à l’avant, la contre-forme qui recevra l’ensemble des éléments qui formeront l’étrave ; au centre, la cale inclinée qui supportera la quille dont le tirant d’eau est plus important sur l’arrière, et à l’arrière, la contre-forme qui accueillera l’étambot et les allonges de voûte.





Voici donc le point de départ de cette construction qui sera longue et innovante à bien des égards. Dans mon prochain message, je vous présenterai le chantier avec l’ensemble de contre-formes posées prêtes à recevoir la charpente en poirier.

Merci à chacun de vous pour vos compliments et soutiens pour l’avenir de ce projet.

Ç’est fait, le chantier est monté, prêt recevoir la future charpente.
Petit rappel, considérant la finesse de l’échantillonnage des bois de la charpente, j’ai opté pour un chantier un peu particulier, sorte de contre-moules constitué d’un ensemble 122 contre-formes sur lesquelles viendront prendre appui par l’intérieur les 61 couples qui, à l’échelle du modèle, ont pour dimensions sur le tour : au collet de la varangue 5,00 mm et 2,00 mm en tête d’allonges. C’est dire que cet ensemble sera léger et donc fragile tant que les liaisons longitudinales ne seront pas mises en place pour assurer la cohésion de l’ensemble. Pour plus de précision voir mon message ci-avant daté du 13 mars dernier.









Comme vous pouvez le voir sur les vues d’ensemble, chacune des contre-formes des couples est maintenue à son pied par une sorte de sabot noir qui a 2 fonctions :
- La première de la maintenir à la vertical
- La seconde de bloquer toutes les contre-formes des couples automatiquement à une distance précise par rapport à l’axe de construction. Le bon positionnement est assuré par l’encastrement d’un petit ergot sous le sabot, dans l’encoche prévue à cet effet sur la base du chantier.
Je rappelle aussi que mon souhait est de garantir la possibilité de démontabilité des contre-couples selon les besoins de la construction future.

Ces petits sabots ont été réalisés en impression 3D d’après un dessin de ma conception.





Afin de prévoir un positionnement précis des futurs ponts et lisses de garde-corps, j’ai conçu sur un contre-couples sur deux, des petites encoches qui permettront un positionnement facile et précis.



Pour garantir un bon écartement des contre-couples entre eux,  j’ai prévu à cet effet dans leur partie haute une sorte de peigne qui se positionne par glissement.







La prochaine étape sera le début de la construction de la charpente, mais aussi la vérification du bien-fondé ou pas, de ce type de chantier de construction.

Ton chantier est surprenant, mais comment vas-tu pouvoir travailler à l'intérieur même si le positionnement des couple sera mieux assuré qu'avec un chantier classique ?


Pierre

Pierre Rouanne a écrit:Ton chantier est surprenant, mais comment vas-tu pouvoir travailler à l'intérieur même si le positionnement des couple sera mieux assuré qu'avec un chantier classique ?

Pierre

Tu m'as déjà posé cette question, et j'y ai répondu dans mon message du 14 mars dernier.
Voir la réponse un peu plus haut.

Par lui-même ton chantier est déjà un sacré challenge presque un modèle. Hâte de voir la suite

Technique et artistique!

C'est joli ton chantier.
Dans la partie centrale rectiligne tu pouvais peut-être faire l'économie des 2 x 36 cales 3D en faisant 3, 4 blocs rainurés ?
Bernard

Salut Bruno,
Au chantier du Guip ce que tu appelles peigne se dit violon à tiroir.
Je ne sais pas si c'est un terme ancien, du temps de ta canonnière, par exemple.

Bernard HUC a écrit:C'est joli ton chantier.
Dans la partie centrale rectiligne tu pouvais peut-être faire l'économie des 2 x 36 cales 3D en faisant 3, 4 blocs rainurés ?
Bernard

Certes, mais des cales à l’unité offrent l’avantage de pouvoir gérer par la suite et plus facilement la mise en place des futurs couples.

En effet comme je le disais dans mon message du 14 mars, je vais maintenant tout démonter pour ensuite remonter l'ensemble mais en positionnant l’un après l’autre, et l'un derrière l'autre, le mariage couple en poirier avec sa contre-forme en commençant par l’avant pour finir à l’arrière, en d’autres termes, à reculons. C’est en ce sens où j’ai pensé que des cales à l’unité seraient préférables.

Carrick a écrit:Salut Bruno,
Au chantier du Guip ce que tu appelles peigne se dit violon à tiroir.
Je ne sais pas si c'est un terme ancien, du temps de ta canonnière, par exemple.

Belle expression.
J'ai vérifié dans le "Hauser" et n'ai pas trouvé, même de ressemblant. Peut-être une expression locale ou plus tardive.

Excuse moi Bruno, mais vois-tu il ne faut pas vieillir.

Pierre

Le temps passe, pris par d’autres occupations, le Sagittaire attend.
Je reprends le travail, cette fois-ci pour entrer dans le vif du sujet : la construction de la charpente qui annonce véritablement le début du chantier de construction.

Rappel : toute la solidité de la coque du Sagittaire réside dans son mode de construction : triple épaisseurs de bordage en teck, 2 couches de bordage croisé, et une longitudinale (voir plan), l’ensemble sur charpente bois avec liaisons en fer. Ce mode de construction garantit à l’ensemble légèreté et solidité.



J’ai opté pour une construction en charpente apparente sur un côté. La construction des couples se fera de la manière conventionnelle, varangue, genoux, allonges avec une différence toutefois par rapport à la tradition. Il n’y a pas de demi-varangue mais des varangues  « asymétriques », méthode de construction entrée dans les usages à partir du milieu du XIXe siècle comme le montre l’extrait de plan du « Traité pratique de construction navale » de Fréminville.



L’échantillonnage des bois est faible comparé aux usages du siècle précédent qui rapporté à l’échelle du modèle, 1/50, font que les pièces de bois qui composent les couples sont d’une grande finesse. 2 mm à la tête des allonges. Compte tenu de ce paramètre j’ai choisi pour la construction des couples d’utiliser la méthode dite « Roméro » qui consiste en un assemblage de petites bandes de bois collées entre-elles de bout en bout en respectant des angles précis afin que la surface de leur développées assure un bon recouvrement des rangs des bois qui composeront le couple. La ligne jonction des bandes de bois correspond précisément aux liaisons : varangue, genoux, allonges. Un couple en bois étant constitué de 2 rangs de bois, cet ensemble sera constitué de deux épaisseurs dont les joints seront en décalés.
Il suffira ensuite de coller sur cet assemblage le plan du couple et de le découper à la scie à chantourner. Pour illustrer ces explications, voir le plan ci-dessous.



Avoir dessiné soi-même sur ordinateur son projet offre le gros avantage de pourvoir gérer à la demandes les plans dont on a besoin .
Ci-après en images le processus de fabrication du travail préparatoire à la construction des couples.

1 - Extraction des plans et préparation des petites bandes de bois correspondantes aux varangues, genoux, allonges.







2 - Sur la photo ci-après, les bandes de bois sont collées de bout en bout pour former le 1er et le 2e rang de bois.



3 – Les 2 épaisseurs sont collées l'une sur l'autre pour former les 2 rangs de bois du couple.



Les premiers travaux de découpe des couples.



Nous aborderons la prochaine fois le montage des couples sur le chantier de construction.

Comme d'habitude Bruno va nous mettre KO avec la ses techniques et la qualité de construction.
Déjà avec les premières photos on ressent la finesse de la construction et l'élégance du Sagittaire
Bravo Bruno .

J-Pascal

Salut, tu as raison Bruno n'est pas trop approximatif !
Bien bien, quand Bruno s'agite sur le Sagittaire, on peut être certain que de belles images vont nous parvenir.
Bravo Bruno et merci pour le partage.

Superbe travail, comme d'habitude avec toi Bruno !

J'ai hâte de voir et d'apprécier la suite de cette belle aventure....

Patrick

Hello Bruno
De quel coté vas-tu border Sagittaire ?
En effet la salle des machines n'est pas symétrique et certains apparaux sont visibles ou pas .
Bien à toi.

J-Pascal

Babord, charpente apparente. Tribord, bordé.

Verramente un bell lavoro Bruno, complimento !!

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Vraiment un joli travail Bruno, félicitations.

Le silence n’est pas forcément synonyme d’inactivité. Depuis ma dernière publication, la construction du Sagittaire a vraiment pris son envol. La charpente commence à prendre forme.

Ci-dessous quelques dessins de l’axe central et de l’étrave :







Au XIXe siècle les techniques de construction se sont beaucoup simplifiées et en particulier pour les bâtiments de petites dimensions que sont les canonnières.
Sur l’extrait de plan ci-après vous pouvez voir que les deux branches des couples très acculées de l’avant, et de plus dévoyés, viennent buter de part et d’autre du massif que compose l’étrave. L’ensemble est relié par un chevillage transversal.





Ci-après la construction de l’étrave et la pose des premiers couples. Le tête de l’étrave, disgracieuse, sera arasée ultérieurement pour la mise en place du mât de beaupré. Pour le moment, elle permet d’amarrer l’avant au chantier de construction.





Passons maintenant au découpage des couples, mais auparavant un petit rappel :

L’échantillonnage des bois est faible comparé aux usages du siècle précédent qui, rapporté à l’échelle du modèle, 1/50, font que les pièces de bois qui composent les couples sont d’une grande finesse. 2 mm à la tête des allonges. Compte tenu de ce paramètre, j’ai choisi pour la construction des couples d’utiliser la méthode dite « Roméro » qui consiste en un assemblage de petites bandes de bois collées entre-elles, bout à bout. Un couple en bois étant constitué de 2 rangs de bois, cet ensemble sera composé de deux épaisseurs dont les joints seront en décalé. Il suffira ensuite de coller sur cet assemblage le plan du couple et de le découper à la scie à chantourner.



Le but de cette opération est de couper au plus près de la ligne de contour du couple. Mais nous savons d’expérience qu’à vouloir être au plus près de cette ligne, fait qu’elle nous attire et que nous nous la « mangeons ». Alors pour éviter ce risque, je crée à partir de mon dessin sur ordinateur une autre ligne de couleur rouge décalée de 0,4 mm que suivra la lame de la scie. Cette méthode permet de découper au plus juste sans prendre le risque d’entamer le ligne de contour du couple.





Viendra ensuite l’opération de ponçage des contours des couples. Je précise ici que la ligne noire correspondant au profil du couple. Il faut prendre en considération l’équerrage qui sera fait ultérieurement. C’est la raison pour laquelle les couples de l’avant, dont l’équerrage est plus important, semblent plus large que les couples du milieu où celui-ci est quasi nul.
Le ponçage du contour extérieur se fera aisément au lapidaire tout en étant extrêmement prudent car avec cette machine, le bois disparaît très vite. Pour le contour intérieur, j’ai confectionné un jeu de petites cales à poncer qui s’adaptent bien à cette opération.





Dans mes messages précédents, je vous avais expliqué la conception de ce chantier comme le rappellent les 2 photos ci-dessous :
- Des contres-couples parfaitement ajustés sur lesquels viendront prendre appui les couples. Ce montage assure une très bonne solidité, compte tenu de la légèreté de la charpente, et un bon alignement des couples entre eux.
- À leurs pieds, des sabots qui assurent le maintien vertical des contres-couples mais aussi les bloquent par rapport au diamétral. Le bon positionnement est assuré par l’encastrement d’un petit ergot prévu sous le sabot, dans l’encoche prévue à cet effet sur la base du chantier.





Comme je l’avais expliqué précédemment, compte tenu de la particularité de ce chantier de construction, le montage des couples se fera de l’avant vers l’arrière.

Dès lors va commencer un long travail avec la pose du premier couple, le plus près de l’étrave, jusqu’au dernier fermant la voute de l’arrière. Travail précis, répétitif, mais dont la lassitude ne doit pas vous faire tomber dans le piège de la négligence. Les photos qui suivent expriment par elles-mêmes le déroulé des opérations.







Les couples dévoyés :

Situés aux extrémités du navire, le Sagittaire en compte 12 pour l’avant. L’angle formé par leur dévoiement oblige à les constituer de deux branches séparées et reliées à leur base par des « oreillers » qui épousent leur angle de dévoiement. Ils peuvent être placés tantôt sur l’avant tantôt sur l’arrière du couple, selon commodité. Voir extrait du « Cours de Construction Navale » par Hauser.





Le remplissage des fonds :

Cette pratique, adoptée depuis quelques années, consiste à remplir totalement la maille par des garnis depuis la quille jusqu’à 2 mètres sous la flottaison au centre du navire. Ils sont soigneusement calfatés par l’intérieur et par l’extérieur. Ainsi construits, les fonds du bâtiment forment une pièce massive dont l’étanchéité est indépendante de celle du bordé et offre ainsi une meilleure résistance à la compression en cas d’échouage du bâtiment. L’eau ne séjourne plus dans la maille et le canal des anguilliers, source d’humidité, de pourriture, de développement de bactéries est supprimé.










   
Il faut ensuite araser les garnis dont la découpe a été faite un peu « grasse ». Le travail se fera à la gouge et au racloir, outils que j’ai souvent négligés mais qui offrent pourtant un travail remarquable lorsqu’ils sont bien affûtés.







Me voilà arrivé au terme du mi-parcours, long travail qui se poursuivra par la pose des couples de l’arrière avec de nouvelles aventures comme la sortie de l’arbre de l’hélice et la voute arrière, construction aérienne.

Moi qui aime bien les gabarits de toute sorte, là je suis gâté

Bernard