Les arbres de Colbert

Lors de notre dernier périple en France, nous nous sommes arrêtés à la forêt de Tronçais.
Cette forêt royale située dans le centre de la France entre Montluçon et Nevers est citée dans le guide vert avec 3 étoiles « vaut le voyage » qu’ils disent quand même.

Elles nous intéressait car elle fait partie des forêts royales répertoriées par Colbert pour fournir les arbres nécessaires à  la construction des vaisseaux de Louis XIV.
Il s’y trouve d’ailleurs une futaie Colbert que nous sommes empressés de visiter.

BOF, c’est une forêt de chênes où subsiste 3, 4 chênes bicentenaires qui ne nous ont pas vraiment impressionnés :


Juste avant, on s'étaient arrêtés à La Bouboule où nous avons vus ces séquoia dans un parc de la ville :


Et l'an passé à Palerme aussi dans un parc de la ville. Des Ficus Macrophyla qui , eux valent le détour :




Et je vous dit pas le Cyprès millénaire rencontré au Mexique :



Malgré tout, dans une démarche historico-culturelle rigoureuse, nous avons pieusement ramassés cette branche dans la futaie Colbert. Histoire de dire qu'ont n'avaient pas fait le détour pour rien.
Rien que de penser que c'est peut-être une chute d'une branche ayant servi à construire le Soleil Royal nous a largement rasséréné.
Michel (Saunier), si d'aventure tu passes par chez nous tu pourras te recueillir devant cette relique qui fait apparaître des trous de mites qui ont surement côtoyé le grand Colbert.



Bernard

Merci Bernard pour cette relique que je ne manquerais pas de venir saluer comme il se doit.
Mine de rien, quand même de bien beaux arbres.

Bernard HUC a écrit:...

BOF, c’est une forêt de chênes où subsiste 3, 4 chênes bicentenaires qui ne nous ont pas vraiment impressionnés :

Pas étonnant qu'ils aient survécu ces deux là, un est torse et l'autre a un défaut majeur (loupe, broussin ou chancre ?)

Belle galerie d'arbres remarquables 

Celui de droite, poussant sur un croisement négatif d'un réseau de la terre (raison aussi de sa fourche en haut) comporte des nodosités chancreuses de belle qualité pour y tailler, au bois-montant, des lames de loupe pour le plaquage mobilier en ébénisterie.

Quant à celui de gauche, il vrille parce qu'il souhaite s'écarter du noeud tellurique.

Le dernier bout de branche semble avoir été le logis de prédilection de tarets. C'est un bois que tu as trouvé dans l'eau de mer ?

C'est un bois que tu as trouvé dans l'eau de mer

Non, non, ramassé dans la forêt de Tronçais.
Euh, c'est quoi le nœud tellurique ?

Bonjour.
Et un croisement négatif, KESACO?

Bof, c'est des trucs de sourcier.

Trop long et compliqué à expliquer ici.
Mais en gros, les métaux en fusion dans la Boule émettent une onde (loi de Plank) dont la longueur peut se lire au niveau du sol sous la forme de trames en forme de filets négatifs (N/S et E/O le nickel, Diagonaux le fer) Réseaux sur lesquels sont placés les bâtiments religieux et ceux de qualité, les menhirs, les croix de "chemin", les sources, etc... et quelquefois, voulu, devant les châteaux, dans les cloîtres, ou aléatoires, des arbres dits arbre-maître ou arbre-menhir. Ce négatif de pourtour permettant la positivité, au centre, des lieux de culte ou de vie.

Il faut en plus d'autres croisements qu'on ne trouve pas partout, surtout pour les lieux de culte, ce qui explique la situation, parfois farfelue et inexplicable, de ces chapelles ou églises.
Et de l'eau, bien sûr ! De l'eau toujours, sous de multiples formes.

Ces deux arbres sont sur un croisement (à droite) et sur le mur pour celui de gauche de deux courants de forte puissance (force 3, le max) ont quand même réussi à pousser joliment, mais avec des soucis, chancres et fourches pour l'un, vrillage pour l'autre, les rendant inexploitables en bois d'oeuvre. C'est pourquoi ils sont encore debout ! Ils auraient été sur un croisement positif de réseau de cette force, ils auraient poussés droits et forts, au triple de cette dimension. Ça aurait pu être des arbres menhir, ou du moins l'un d'entre eux.

Ha oui.
Je viens de regarder sur internet.
Il se dit pas mal de chose la dessus.
Chacun croit ce qu'il veut du moment que ça lui fait plaisir et que ça n'emmerde pas les autres.

molto  istruttiva la discussion su Ie  quercie     .......ma a i dintorni crescono bellissimi fungi.
amaniti   caesaria , porcini , ecc.
foto  dalla  escursione  domenicale .

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Très instructif la discussion sur les chênes mais les environs il doit y avoir de beaux champignons.
Amanites césariennes, cèpes, etc.
Photos de mon excursion dominicale.

La lecture sur internet de ce "tellurisme" laisse sceptique. Les arguments développés sont si complexes qu'ils semblent vouloir éviter une définition simple. Dubitatif !
Des pratiques similaires existent dans les pays d'extrême orient pour déterminer le bon emplacement d'une maison, d'un lit...

Un sourcier, dans sa recherche de l'eau, rencontre nombre (extrêmement nombreux, et de plus en plus avec tous les groupes électrogènes, les éoliennes et tous les binzes électriques qui polluent la terre) d'avatars pour lesquels il n'a pas toujours d'explication. Trouver de l'eau c'est facile. C'est une autre paire de manches de départager et de donner une signification à tout ce que rencontre son pendule ou sa baguette.

Evidemment que chacun en pense ce qu'il veut, évidemment qu'on a le droit d'être dubitatif, mais ne venez pas nous chercher quand vous aurez besoin d'un puits dans votre propriété, de trouver la place adéquate pour votre lit, parce que vous tournez et virez constamment, passez la jambe par dessus la couette, que vous avez des difficultés à entrer dans une chambre vide depuis un moment, ou dans votre cave ... pour l'agrément de votre vie sensible, il n'existe pas de manomètre, de calculateur, de ... Il n'y a que la sensibilité de l'homme que ça plaise aux cartésiens et autres pseudo scientifiques, ou non ! Avec leur grosse tête arrogante, il n'ont toujours pas trouvé l'appareil à mesurer les failles verticales dans les murs de pierre, par exemple.
Bon voilà, voilà !

Bonjour,
dubitatif avant, un copain m'a présenté un sourcier qui m'a indiqué sur plan, puis confirmé sur place, où il fallait creuser pour avoir de l'eau. Il m'a donné la profondeur, le débit. C'est lui qui a creusé, à la profondeur prévue, et je ne suis pas sur une nappe, mais une "rivière", jamais à sec.
La montre que ma femme porte au poignet ne fonctionne pas (c'est la troisième). Elle ne fonctionne que quand elle la laisse posée quelque part.
Ce ne sont pas de croyances, mais des constatations.
Gérard

Trouver de l'eau, comme le dit André, est une chose accessible à beaucoup de personnes. J'ai assisté, il y a quelques années, à une scène peu commune : en l'absence de plans de récolement, il était impossible pour l'entreprise de situer le parcours d'une canalisation d'évacuation d'eau de la résidence où j’habitais. Un ami, Marc, à montré comment faire au conducteur de travaux en s'emparant d'un morceau de fer à béton, l'a plié, et retracer le cheminement de la canalisation. Le conducteur de travaux était incrédule, Marc lui a mis le fer
entre les mains et cet homme a pu constater qu'il avait la même sensibilité que tout sourcier.
Comme le dit Gérard, c'est un constat. Ce n'est pas le seul : l'approche des mains sur une rage de dent, ou sur un douleur, qui éteint celles-ci, ma belle-sœur Sylvie le fait tout comme André ou d'autres*.
Je crois en la science, aux scientifiques, mais dès que ceux-ci émettent une incertitude sur leurs découvertes et poursuivent leurs recherches pour en confirmer le résultat. Je sais que la nature qui semble chose simple à chacun, parce que vécue quotidiennement, est complexe. Que la vie est l'assemblage de milliards de particules, tout comme l'Univers. Il y a tant de phénomènes encore à expliquer que la raison doit en tenir compte.

* Dans ce cas, j'ai plutôt tendance à penser à un échange électronique entre les personnes.

Ta parole est d'or, Françis (hélas pas tes os )

Trouver de l'eau, sentir les réseaux, déplacer les cheminées, demander aux âmes qui se planquent dans des maisons brûlées, des hangars agricoles, ou des chambres vides depuis quelques temps est à la portée de pratiquement tout le monde (Il n'y aurait que les gens dont le circuit nerveux du parasympathique s'arrêterait en peloton au coude au lieu de continuer jusqu'au bout des doigts qui seraient privés de cette capacité. Pas de pendule, pas de baguette, pas de sensation dans la main, ai-je lu quelque part.  Encore que ma fille, dans sa jeunesse, sentait les choses par les pieds, voyait les gens négatifs venir à elle sur le trottoir et descendait pour ne pas les croiser de près, sans bouger laissait son corps se déhancher en hula-oup sans pouvoir l'en empêcher lorsque je la dirigeais sur un courant de vortex. Je lui ai confié un pendule, mais elle ne s'en sert pas, je trouve dommage, car elle a des mains de soignante et de coupeur de feu. Ça lui fait peur, dit-elle. Mais elle a désormais 36 ans et, petit à petit ces capacités propres à la pureté naïve des enfants fondent dans la raison arrogante de l'adulte.

André est un Sage, André a accepté d'expliquer ce qui pour certains d'entre nous est une énigme, un mystère et même parfois plus.
André un jour en la Citadelle de Port-Louis alors qu'il était avec un pendule ou une baguette de sourcier dit à mon épouse la il y a de l'eau, mon épouse lui a dit oui il y a la mer, André a pris le temps de lui expliquer avec le sourire.

Pierre

En l'occurrence, c'est surtout Claudine qui était une sage.

Je ne nie pas certaines réalités comme les sourciers. Il existe bien des pans de notre existence qui restent inexpliqués. tel par exemple la douleur.
Je m'explique: il y a plus de vingt ans, lors d'un accident de bateau dans le port de cassis, fractures ouvertes tibia et péroné, tendon d'Achille arraché, cheville massacrée, le quart du mollet parti nourrir les mulets du port, bref . Etendu sur le quai et répondant au toubib des marins pompier, je ne sentais pas du tout de douleurs, allez savoir pourquoi ? et il en fut aussi ainsi par la suite.

Vous avez vécu ce que vous dites, donc pour vous c’est vrai.

Par ailleurs, je suis tout à fait convaincu qu’il  existe toutes sortes de phénomènes que l’homme ne connaît pas ou peu. Mais tout ceci aura une explication scientifique un jour.
La science avance à petit pas, mais quand même.

Qui aurait imaginé il y a quelques années que l’on puisse découvrir des nappes de pétrole  à plus de 500 mètres sous terre, mais à plus de 5000 mètres sous l’eau dans l’océan.
Hors on fait ça tous jours aujourd’hui avec des sonars adaptés que produit par exemple la société dans laquelle je travaillais. Les sourciers sont des petits joueurs à coté des scientifiques qui ont inventés ces machines.

Qui aurait imaginé que l'on puisse mettre plus de 30 MILLIARDS de transistors sur une puce grosse comme un ongle.

Quant à trouver des failles dans des amoncèlements de roches diverses, il faut effectivement y mettre les moyens. Avec des appareils qu’ont ne déplace pas facilement.  Mais on sait voir sans problèmes des fissures en dessous du micron dans n’importe quel matériaux.


Des scientifiques il y en a des arrogants et des très humbles et sympathiques comme dans toutes les populations humaines.
Mais s’ils n’avaient pas existé ces gens, on ne serait pas aujourd’hui en train de communiquer entre nous avec des pc, internet, les satellites etc. On casserait encore des silex pour faire des couteaux. Et les hommes traineraient encore leurs femmes par les cheveux (on reviendrait aux vrais valeurs , quoi m...)

Bernard

je ne sentais pas du tout de douleurs, allez savoir pourquoi

Te connaissant, je pense qu'il s'agit simplement de neurones absents

Je n’avais pas pensé à ça...par manque de neurones
Et plus comique, le toubib me demande de remuer le pouce du pied! Fada le mec ? Eh bien non. Il voulait savoir si les nerfs étaient bons, ce qui était le cas.

j'ai mis "aime "à Francis parce que cela m'est arrivé dans les memes conditions sur un chantier  , et c'est a moi que l'on avait proposé le fil de fer et ensuite je l'ai fat avec une fourche de buis ou noisetier et ça fonctionne  

Bernard,
Tous les bienfaits que tu nous as décrit ont pour origine l'Homme ou du moins son cerveau, certains comme André laissent transparaître une partie des découvertes à venir dans les siècles futurs.
D'autres comme Michel manquent de neurones encore que se soit à prouver.
Pour avoir bénéficier d'une voisine qui coupait le feu, je pense que tout n'est pas blanc, tout n'est pas noir entre les deux il y a la lumière.

Pierre











homme

Pierre j'ai eu affaire à un coupeur de feu ; résultat garanti.
Gérard

Mon voisin aussi est coupeur de feu, il est pompier.

JPB

Bonjour Messieurs,
Vos échanges sont très intéressants et si je puis me permettre je vais y mettre mon grain de sel .
Pour ce qui est des courants telluriques , globalement ce sont des courants " électro- magnétiques", provenant tout simplement de la rotation de la Terre ; notre planète est une gigantesque dynamo avec un cœur de fer en fusion qui tourne dans le sens anti horaire alors que le reste de la planète tourne dans le sens horaire. Tous ces courants électromagnétiques doivent circuler de façon plus ou moins profonde et rencontrent parfois des obstacles, ces obstacles (roches chargées en molécules lourdes , uranium, radon, or et plus légères comme l'eau absorbant ou à l'inverse augmentant les effets de ces courants de particules. Il y a une certaine corrélation entre les points d'impact de foudre et ces courants telluriques ou plus exactement ces affleurements de courants telluriques ou champs magnétiques fugaces mimant alors les effets de pointe , bien connus par ailleurs, pour créer l'arc électrique puisque les nuages d'orage se comportent aussi comme des accélérateurs naturels de particules.
Comme tous les champs électromagnétiques , leur perception est totalement différente d'un individu à l'autre au même titre que l'odorat ( tout le monde n'est as nez chez Guerlain) ou l'ouïe ( tout le monde n'est oreille d'or dans un sous-marin). Il y a des gens qui ne les supportent physiquement pas et particulièrement lors d'une IRM ( dont le principe est de stimuler simultanément par des aimants puissants les particules élémentaires des atomes d’hydrogène de nos cellules, ce qui a pour effet d’orienter tous les atomes d’hydrogène dans la même direction. Une fois cette première étape accomplie, les atomes sont mis en résonance en leur faisant subir une excitation par un champ magnétique (radiofréquence). Selon les grands principes de la physique classique d'Einstein, à l’arrêt de la stimulation, les atomes restituent de l’énergie dont l’intensité est mesurée et analysée ; puisque tous les tissus ne contiennent pas la même quantité d’atomes d’hydrogène, le niveau d'énergie restitué diffèrera selon la composition tissulaire).
Certaines personnes disais-je ne supportant physiquement pas ces champs magnétiques doivent être anesthésiés pour subir cet examen.
Nos anciens connaissaient tout cela parfaitement bien , non pas au sens de la physique des particules, mais assurément pas le perception particulière de certains de leur congénères et les croyaient. Certains sensibles y ont laissé des plumes voire leur vie car le plus souvent ils étaient considérés comme sorcier . Selon certains spécialistes historiens des religions, cette Connaissance ( et bien évidemment beaucoup d'autres comme la médecine, la chimie , la thérapeutique , la philosophie etc...) serait à l'origine de la disparition quasi instantanée des druides ( au profit des blancs et noirs dit La Gazette, le pape des escargots cf infra).
On retrouve ces courants telluriques , tout au moins leurs interprétations , sur certains chapiteaux de vieilles églises dont les tailleurs de pierre, érudits , enseignés et éclairés de l'époque, y faisaient figurer leur perception. Certains textes révèlent cette existence et cette perception particulière en personnalisant ces courants sous le vocable de "vouivre".
Par ailleurs , Henri Vincenot en parle régulièrement , ou plutôt décrit tout cela dans ses nombreux ouvrages dont le "pape des escargots " ou "la bilbaude" et encore plus dans "les étoiles de Compostelle".
Toutes ces explications physiques ne retirent en rien la crédibilité que j'ai toujours accordée aux sourciers, aux perceptions de malaise ou de bien-être dans des lieux particuliers que j'ai moi-même ressentis au cours de mes nombreuses pérégrinations.
Quant à toi Michel, cette absence de douleur lors de cet accident , peut éventuellement s'expliquer par ce qu'on appelle une "sidération de la moelle" (épinière). La douleur est une perception "centrale" c'est à dire que le stimulus ( le choc et les atteintes neuro locales appelant une réponse immédiate) est perçu par un récepteur logé dans une partie du corps, l'influx nerveux se propage sur les fibres afférentes vers la moelle épinière ou monter vers le tronc cérébral .La propagation de cet influx nerveux se fait par un courant de particules chargées électriquement, qui au niveau des jonctions entre les neurones ( synapses) déclenche une sécrétion de neurotransmetteurs. En l'absence de cette sécrétion ou en cas de "sidération" il n'y a plus assez de neurotransmetteur pour la transmission des particules chargées vers le système nerveux central qui lui ne peut percevoir le message . Il n'y aura pas de réponse afférente (sous la forme d'un second influx nerveux ) qui part vers l'organe effecteur (muscle par exemple) ou vers les centres moteurs, supérieurs ou inférieurs ou vers les "centres d'analyse" du traumatisme .
Cette boucle que j'ai essayé de décrire constitue l'« arc réflexe ». Un arc réflexe n'est jamais modifiable par la volonté de l'individu : c'est la « loi du tout ou rien ». Les réflexes sont souvent des réactions de défense, comme le retrait du membre en cas de brûlure, avant que le cerveau ait perçu la douleur. Bien évidemment s'il y a "sidération de la moelle" il n'y a plus de douleur.
Bien à vous tous.

J-Pascal

J-Pascal