Soleil Royal 1669 - échelle 1/72

Bizarrement, l'arrivée d'un enfant dans ma vie a coïncidé avec mon passage du modélisme au coloriage... voire au gribouillage. Mais cette charpente est représentée uniquement pour avoir une cohérence dans l'emplacement des futurs clous, je n'allais donc pas m'embêter à la dessiner plus propre que ça. (déjà là ça a été du boulot !)



Pour garder une distance identique entre les montants de la rambarde de l'embelle malgré la membrure alternée (et la position du maître couple à cet endroit) j'ai dû ajouter des allonges supplémentaires.



Et voilà comment j'ai géré les sabords du gaillard avant pour qu'ils soient raccords avec la charpente tout en ne se trouvant pas directement au dessus d'un sabord de la batterie inférieure.



Maintenant, opération bordage des oeuvres vives !

Et dire que cela fait des années que nous nous ennuyons à réaliser des couples et autres représentations de charpente à l'échelle alors qu'il suffit de les dessiner...
Pffffff....

il ne reste plus qu"a habiller cette jolie coque avant qu'elle ne prenne froid....


Le Brelousain

Belle mise en scène, reste à garnir d'un beau bois pour ce désormais Soleil on ne peut plus royal.

Bravo Neko , tu m 'as l'air bien parti pour apprendre à gribouiller à ton petit bout !

Je veux bien croire que ça a dû être du travail !

Félicitations et bonne continuation.

Patrick

Marc, à ta place, maintenant, je ne toucherai plus à quoi que ce soit.
Ta coque parle d'elle toute seule... Plus rien à dire.

Bonsoir.
D'autant plus qu'avec le bordage on ne verra plus le dessin, comment mettre les clous au bon endroit?

Je vais écouter Francis, en fait je m'arrête là ! Pour les clous j'avais d'abord pensé à percer les trous à la pose de chaque bordage, puis grand ponçage/raclage de la carène une fois finie, et mettre enfin les clous dans les trous... mais je crois que ça sera infaisable, c'est sûr qu'après ponçage je ne verrai plus mes trous. Donc je ferai un calque de chaque bordage au fur et à mesure avec l'emplacement des clous, qui me servira aussi bien pour tribord que pour bâbord. (je n'ai dessiné la charpente que d'un seul côté évidemment)

En fait, t'es assez proche du copiste bénédictin du Haut Moyen-Age, toi, hein !

Tu peux poser les clous à chaque bordage et les araser à la pince coupante. Quand tu ponceras ta carène tu ponceras aussi les clous. Par contre pas de racloir.

André, c'est vrai que ce travail n'a rien de réjouissant...
Michel, j'avais pensé à ça aussi mais j'ai un peu peur de tout bousiller si je fais un ponçage trop énergique. Je ferai quand même un essai pour voir, ça me ferait gagner du temps.

Lorsque tu coupes ton clou un petit coup de marteau dessus, il sera presque à ras et le ponçage se fera sans difficulté ou tu te fais un pousse clou et ton clou est juste à ras.

Pierre

Quand on ponce avec les "clous", on n'obtient pas le même état de surface car d'abord les particules de laiton arrachées risquent de rayer le bois ; d'autre part, la partie clouée, plus résistante vu la présence du laiton, va créer des reliefs.

Merci beaucoup pour votre conseil Gérard, l'affaire est donc entendue !

Petite question à nouveau, je ne comprends pas bien le cloutage. Sur le schéma que j'ai emprunté à Airon et corrigé par Gérard, il y a une "erreur", où bien un truc que j'interprète mal. Sur l'Ambitieux les membrures sont jointives sur davantage de hauteur que ce qu'a représenté Airon. Du coup est ce que le cloutage reste inchangé par rapport à ce que vous proposiez chef, ou bien est il modifié en conséquence et doit on rajouter des clous (comme sur le schéma ci dessous si je ne me vautre pas trop)?
Merci !

Original:



Nouvelle proposition:

Il faut deux clous par virure donc leurs dispositions devraient donner à peu près, sur la troisième membrure  :

Compris, merci !!

Pour le Cygne j'ai mis les clous et j'ai commencé le ponçage à la lime douce pour arrondir les extrémités, et j'ai utilisé une cale à poncer, justement pour éviter de creuser. Bien sûr ce n'est que mon avis.

Jean-Jacques

C'est tout de meme pas facile de poncer sans creuser avec des clous .

Je sais, je n'avance pas vite, et ces derniers temps encore moins, mais n'empêche j'étais plutôt content des quelques bouts de bois posés ces dernières semaines. J'allais même poser la préceinte basse supérieure (la cinquième mouture en fait, après un ajustement médiocre, deux mises en teinte qui ne me plaisaient pas, et une autre version avec des clous trop gros de deux dixième...)
J'étais donc dans les meilleures dispositions hier soir, et la soirée s'annonçait productive, lorsque horreur, malheur, vérole et dysenterie, le Royal Balsa a fait un plongeon vers le sol. Je ne sais pas comment cela s'est produit, je lui tournais le dos à ce moment là. Je ne vois que deux possibilités:
1. Un sombre tour de puissante magie noire de la part d'un esprit maléfique de passage.
2. Je l'avais reposé en déséquilibre sur la table de travail.

Je penche plutôt pour l'hypothèse numéro une.
Quoi qu'il en soit, une partie de la muraille en balsa a été enfoncée, la guibre est fracturée en deux endroits, et la quille désolidarisée. Heureusement la frise n'a rien... La muraille est réparée, reste à refaire encore la guibre en espérant que les ajustements avec les bordages déjà posés seront corrects. Dommage, les précédents étaient chouettes.
Du coup, pas de prochaines photos avant un bon bout de temps...

Heureusement que ta frise n'a pas souffert! Pour les photos, nous patienterons, l'essentiel est de remettre le modèle "à flot" !

Bon courage Marc !

Patrick

Aïe ! On doit se traiter de tout dans ces moments là...
Bon, la casse semble facilement réparable.

et encore une chute de bateau... ça va faire un bon nombre à la fin, si on ne réagit pas ! bon courage.

Du boulot à refaire ! Tu parles si je compatis ! Bon courage, Marc.

C'est le mois des dégâts, va falloir surveiller de près nos modèles.
Marc, bon courage pour réparer.