HMS Victory (1765) Artesania Latina 1/84

Bonjour,

Je vous présente la maquette du HMS Victory (1765) du fabricant  Artesania Latina. L’échelle est 1/84, quasiment deux fois moindre que l’échelle 1/48 abondamment utilisée sur ce forum.

J’ai débuté cette maquette il y a plus de 7 ans. Au début de la construction je me référais essentiellement au manuel d’instructions du kit. Je bénéficiais de l’abondante documentation consultable sur le net et en particulier de la série de photos de Luis Quintana (2006). J’ai également rendu visite régulièrement à la superbe réalisation d’Isalbert sur ce forum.

Puis j’ai cherché à me documenter de façon plus rigoureuse. J’ai ainsi acquis les ouvrages suivants : « The 100-Gun Ship Victory » de John McKay et « The Anatomy of Nelson’s Ships » de C. Nepean Longridge. Le premier offre de nombreuses planches très détaillées à l’échelle 1/192, leur consultation en étant délicate en raison de la complexité des plans. Le second est une véritable mine de renseignements quoique d’une lecture peu aisée et devant être accompagnée d’un bon lexique. Je regrette de ne pas l’avoir consulté plus tôt tant tout y est précisément expliqué et abondamment illustré. J’en suis donc à consulter principalement ces deux ouvrages : j’apprends énormément et en conséquence je pinaille de plus en plus.

Je me propose de vous présenter les principales étapes de la construction et d’en venir bientôt à l’état actuel de la maquette, à savoir la confection des gaillards et du passavant et bientôt le gréement. Comme précisé dans ma présentation, quasiment pas d’outillage digne de ce nom.

La carène a été réalisée avec du mansonia (bété), lattes de 2x5x500 mm et les œuvres mortes avec des lattes de tilleul. Chaque virure est composée de deux lattes se rejoignant alternativement sur le maître couple ou ses voisins immédiats. Cette façon de faire était préconisée dans le manuel d’instructions et, avec du recul, je n’aurais pas dû la suivre. Un seul bordé pour la carène qui a été traitée avec du fondur (trois couches) puis frottée avec de la laine d’acier 000 sur les conseils d’André (Carrick). Le résultat me paraît satisfaisant. Pas de doublage en cuivre de la coque, je n’ai pas voulu la dissimuler, j’ai préféré la laisser telle quelle. Les première et deuxième préceintes (qui ne sont qu’un plaquage sur les œuvres mortes) respectent le montage « top and butt ». J’ai choisi de peindre le modèle en respectant l’aspect qu’offre le vaisseau visible à Portsmouth. La maquette mesure actuellement 81 cm hors tout.

Deux clichés de la carène avant passage de la laine d’acier …





… et après passage de la laine d’acier qui a bien atténué le côté brillant du fondur :



Echelle hors le bord côté tribord lors de sa construction :



Détails préceintes, sabords et gouttières côté tribord. Je n’ai pas voulu utiliser les gouttières fournies dans le kit que je trouvais trop grossières.



Je termine avec le gouvernail auquel manque la sauvegarde :



Vos commentaires sont les bienvenus. Selon le cas, ils me permettront de corriger quelques incongruités ou je les garderai bien précieusement en réserve pour la fabrication du prochain kit, celui du Soleil Royal de Sergal.

PS : Je suppose qu'il y a un nombre de clichés limité par post et une taille standard recommandée ?

Bonjour,

La réalisation est très propre, j'aime bien la construction en " top and butt ou jas d'ancre", c'est rare de l'observer sur un modèle et encore plus sur un kit, amélioré certes.
Le bordage de la coque est très bien, un peu foncée peut-être mais sa réalisation est remarquable (sauf les trois-quatre petits bouts à l'arrière...).
Bref, c'est un travail très correct pour un kit.



Pour les photos, je crois que c'est 20 maxi possible dans le forum et le format le plus pratique tourne autour des 1000 px, bon rapport entre la taille et le temps de chargement moyen.

Le rose bonbon me choque un peu.
Et je pense qu'il serait temps de passer à la construction sur plans.

G. Delacroix a écrit:Bonjour,

La réalisation est très propre, j'aime bien la construction en " top and butt ou jas d'ancre", c'est rare de l'observer sur un modèle et encore plus sur un kit, amélioré certes.
Le bordage de la coque est très bien, un peu foncée peut-être mais sa réalisation est remarquable (sauf les trois-quatre petits bouts à l'arrière...).
Bref, c'est un travail très correct pour un kit.

Merci Gérard ! Ces trois-quatre bouts de bois sont un crève-cœur !

Francis Jonet a écrit:Le rose bonbon me choque un peu.
Et je pense qu'il serait temps de passer à la construction sur plans.

La couleur rose bonbon est liée au cliché, Francis. En réalité la couleur est beaucoup plus soutenue (peinture acrylique MS4802 - B Gun Red).
Quant à passer à la construction sur plans, il me faut vaincre deux obstacles :
- le premier, qui n'en est pas vraiment un, est l'acquisition de l'outillage,
- le second, beaucoup plus ardu, c'est le local avec tout ce qui va bien (volume, isolation, lumière, ...).
A la limite j'en aurai bien un : le garage, pas isolé, sans lumière et qui est l'annexe de la cuisine !!!

Steckmeyer a écrit:... - le second, beaucoup plus ardu, c'est le local avec tout ce qui va bien (volume, isolation, lumière, ...).
A la limite j'en aurai bien un : le garage, pas isolé, sans lumière et qui est l'annexe de la cuisine !!!

Comme chez moi, mais j'ai la obtenu lumière avec une baie vitrée à la place de la porte basculante.

Je continue la présentation du Victory. Quelques clichés pris au cours de la construction. Comme déjà dit, j'ai choisi de laisser la carène ton bois. Par contre, le reste de la maquette est(sera) peint.

Sur le pont de batterie, des canons à piquer. Sur les autres ponts, tous les canons sont montés sur leurs affûts avec un gréement plus ou moins complet selon qu'ils sont vus ou pas. Sur ce cliché apparaissent les canons de 24 livres de l'entrepont, équipés seulement de leurs bragues.



Vue côté tribord.



Plus de détails. Comme vous pouvez le remarquer les bragues ont un aspect beaucoup trop rigide en dépit de l'effort déployé. Cela m'a permis d'appréhender la difficulté de l'exercice et d'en tirer les conséquences. Ceci dit, dès que le pont supérieur sera posé ... plus rien ne sera visible !



Un peu plus de détails. Depuis la prise de ce cliché j'ai peint l'intérieur des bouches à feu. Ce fut un oubli !



Quelques clichés du château arrière et des bouteilles. Refonte totale de ces ensembles, je n'ai pas suivi les instructions de la notice du fabricant. Impossibilité de remplacer les balustres fournis par le kit compte tenu de leur dimension trop petite (pour moi). Ils sont en matière plastique et loin d'être identiques ! Je les ai sélectionnés autant que j'ai pu.



L'expérience aidant, je regrette de ne pas avoir dilué davantage la peinture ... L'aspect final est un peu trop pâteux à mon goût !    De plus il y a un effet d'ombre qui n'arrange pas les choses.



Détails du château arrière. Les décorations fournies semblent tenir la route excepté quelques unes. Exemple : cette sculpture un peu trop grossière et trop grande pour s'intercaler entre les autres. Qu'est-elle censée représenter ?

"... cette sculpture un peu trop grossière et trop grande pour s'intercaler entre les autres. Qu'est-elle censée représenter ?"

Ceci (Extrait d'une photo du "vrai") :



Patrick

Merci Patrick pour le cliché, je vais devoir corriger en conséquence.

Quelques clichés de la construction avant de passer, dans les prochains posts, à l'état actuel de la réalisation.
Un point sur l'artillerie. Canons à piquer sur le pont de batterie. Rien à dire.
Sur l'entrepont des canons de 24 livres. Les voici équipés de leurs bragues  :



Plus précisément en position :



Manque de réalisme, beaucoup à redire, côté fabricant et côté réalisateur. Mais tout cela est recouvert par le pont supérieur, donc invisible ... aucune inquiétude. Cela m'a permis de m'entraîner sur le gréement des canons. Rien d'évident ! Comment éviter le côté pelucheux et la rigidité du cordage ? J'espère parvenir à une plus grande maîtrise pour les canons qui seront visibles sur les gaillards.
Une vue du pont supérieur en enfilade avec les canons de 12 livres :



Deux vues plongeantes avec le soleil de Normandie (hé oui quelquefois !) :





Un cliché de la muraille en pleine construction du gaillard d'avant. Je n'ai pas suivi la notice, peut-être aurais-je dû ?



Les prochains clichés vous présenteront la progression de la maquette et nous pourrons donc interagir.
Vos commentaires sont les bienvenus, je les attends avec impatience.
Bien cordialement.

Bonjour Jean-Claude,

J'admire tout ce beau travail !

Toutefois, une question me turlupine… la réponse est sans doute évidente et montrera ma méconnaissance du sujet, mais tant pis, je me lance :

Quand on considère la longueur de la brague, pouvait-on recharger ou passer un écouvillon dans le canon en position arrière maximum ?

Cordialement,

Thierry

Bonjour,
les bragues ont des longueurs bien définies dans le livre de l'artillerie de mer. Pour un canon de 24 livres, la longueur devrait être de 7470 mm (longueur sans les attaches ?)
Pour les Anglais, je ne sais pas
Gérard

Bonjour,

La brague doit être suffisamment longue pour laisser un espace de 2 à 2.5 pieds (65 à 81 cm) entre le bouche du canon et le bord.
Les longueurs données sont celles du cordage nécessaire.

C'est un kit, c'est sûr mais le travail est finement réalisé pour l'échelle qui n'est pas facile. Par contre je n'aime pas du tout la bouche des canons de la batterie basse. Je me demande si un petit coup de lime n'arrangerait pas les choses. 
D'autre part, les écubiers sont perpendiculaires à la muraille sur Le Victory ? Sur les photos du vrai, on dirait que l'écubier intérieur est parallèle à la quille et celui de l'extérieur est perpendiculaire à la muraille mais c'est difficile à discerner sur les photos disponibles sur le Net.

C'est vrai que c'est curieux ces bouches de canons en forme de ventouse ?

Bonsoir,

Gérard D et Gérard C t'ont répondu Thierry. Effectivement, j'ai laissé un peu de mou de façon à ce que les servants du canon puissent opérer. J'ai humidifié les bragues avec de l'eau dans laquelle j'ai dilué un peu de colle à bois pour ôter le côté pelucheux des fils et imposer une certaine forme à la brague. Il est très difficile de lui donner un aspect se rapprochant de la réalité, je n'ai pas réussi en dépit de plusieurs essais.

Les canons du pont de batterie ? Bien évidemment, Gérard et Michel, vous avez parfaitement raison. Je les vois depuis très longtemps et cela ne me choquait pas plus que cela. Mais à la vérité, c'est totalement incongru ! Je note. Les retirer ne pose aucun problème. Ensuite ... c'est le coup de lime ...

Quant aux écubiers, bien vu ! Je les ai faits bien perpendiculaires à la muraille. En tant que physicien, cela me paraissait évident. En tant que marin, que je ne suis pas, c'est autre chose ! Je suis en train de modifier cette erreur. Il est vrai que les photos consultables sur le net ne permettent pas d'être catégorique. Je me suis donc plongé dans la lecture du Longridge et du McKay. Dans ce dernier ouvrage, voici ce que j'ai trouvé (pourquoi ne l'ai-je pas consulté avant ?) :



avec la légende qui va bien :



L'axe des écubiers fait un angle de l'ordre d'une dizaine de degrés avec la quille. On y apprend que leur diamètre est de 1 pied 8 pouces !

Gros problème sur les écubiers, comme vous avez pu le constater, ... que je me suis efforcé de corriger.

L'axe des écubiers est à une dizaine de degrés de celui de la quille, il présente une légère pente et le canal des coussins d'écubiers est arrondi.
J'en ai profité pour épaissir les dauphins/jottereaux et les recouvrir d'une moulure (on ne peut simple j'en conviens !) :

Cliché côté tribord :



... le même côté bâbord avec une tentative de garnissage en "plomb" de l'intérieur des écubiers :



Commentaires et critiques sont les bienvenus.
Prochains posts : la guibre et le bordé du gaillard d'avant.
Amicalement.

Comme annoncé précédemment, quelques clichés de la proue.

Gros plan sur la rambarde du gaillard d'avant. Les jambettes de pavois sont équipées de leurs réas. Je ne prétendrais pas que ces réas sont fonctionnels ! Ouvertures semi-cylindriques (probablement) réservées pour le positionnement des caronades.



Deux clichés de la guibre. La passerelle d'accès au mât de beaupré repose sur le plat-bord du gaillard d'avant et sur un support composé de deux piliers courbés, de section carrée, se rejoignant sur le taillemer. Les caillebotis de la plate-forme de poulaine sont en place, avec les commodités qui vont bien ! (En passant, seulement 6 latrines pour quelque 800 hommes d'équipage, ce devait être un défilé incessant !). Les apôtres sont enfichés sur le pont d'avant. Tous ces éléments ne sont que posés. Un montage à blanc (bien que tout soit noir !). Je me réserve toute liberté pour l'installation ultérieure du beaupré, en particulier la confection des liures dans les règles de l'art.
Aperçu sur la rambarde latérale tribord du gaillard d'avant. A ce propos, les jambettes semblent posées n'importe comment les unes par rapport aux autres. Je n'ai fait que suivre les plans du Longridge et du McKay (qui ne me semblent pas d'une grande précision sur ce point précis). L'argument invoqué pour cette absence d'équidistance est la présence des sabords des ponts inférieurs qui interdiraient le prolongement de certaines têtes d'allonge !  



A l'avant des rambardes latérales du gaillard d'avant sont positionnées des galoches, équipées de leur réas. A ce propos, le kit fournissait des galoches en métal avec réas en laiton. Je les avais légèrement modifiées, elles me semblaient tenir la route, je les avais posées sur le gaillard d'avant ... et au cours d'une manœuvre des ouvriers du chantier, une des galoches est tombée dans le puits du mat de misaine ! A fond de cale ! Impossible de la récupérer, que ce soit avec une tige encollée ou avec un aimant (matériau non magnétique).   J'ai donc façonné deux autres galoches en bois !!!
Vous pouvez distinguer le bordé de pont du gaillard d'avant réalisé avec des lattes de 3 mm de largeur (et non 5 comme couramment utilisé). C'est pour faire "plus vrai". On verra bien le résultat.



Voici pour aujourd'hui. Prochaine étape : le bordé du pont du gaillard d'avant après raclage.

Tres propre , belle finition

Dans mon dernier post j'évoquais le pont du gaillard d'avant. J'ai réalisé ce pont avec des lattes de 3 mm de largeur au lieu de lattes de 5 qui sont habituellement utilisées. 3 mm de largeur me paraissent être plus proches de la réalité. J'avais dessiné un plan que j'avais scrupuleusement suivi ! Fort de cette expérience je me suis attaqué au gaillard d'arrière ... sans plan !  

Le résultat ne s'est pas fait attendre, je suis allé droit dans le mur, les diminutions des lattes (en raison du rétrécissement de la largeur du pont vers la poupe) n'étant pas assez esthétiques à mon goût.
J'ai donc tout décollé, dessiné un plan et recommencé !  

Voici :



Le calfatge a été simulé à l'aide d'un crayon gras passé sur la tranche des lattes. J'appréhendais cette technique en pensant à tort que le graphite pourrait diffuser sur la surface lors du raclage. Nenni ! Je suis totalement satisfait !



Sur ce cliché on voit les diminutions des bordés nécessaires pour prendre en compte le rétrécissement du pont en direction de la poupe (côté droit du cliché) :



Et un détail ...



... dont on ne verra pas grand-chose ... puisqu'il sera en partie dissimulé par le parc à boulets !    C'est la vie !

Le pont a été raclé, mais pas suffisamment à mon gré. C'est à reprendre et à terminer avec une couche de fondur.

Pourquoi passer le pont au fondur ?!!

Il était brut et passé à la brique tous les matins.  

Ravi que tu interviennes sur mon post André !
J'avais suivi ton conseil (forum MNB) : passer la laine d'acier 000 sur la carène du Victory traitée au fondur. Le résultat a dépassé mes espérances.
Tout d'abord, il n'est pas question que je passe à la brique tous les matins le pont du Victory !    Et donc ...
Pour moi, le fondur imprègne les pores du bois, le "nourrit", apporte un aspect satiné et une certaine protection dans le temps. Cela me semble être un bon compromis entre laisser le bois brut et le bois traité avec un vernis, cette dernière solution m'apparaissant comme irrémédiable. Mais peut-être fais-je fausse route ?
Amicalement.

J'ai passé le pont au fondur, puis le racloir pour affiner l'état de surface du pont. Après ce traitement, j'ai constaté que la surface du pont n'était pas irréprochable. Il m'apparaissait nécessaire de continuer à racler et … ce faisant … je crois que j'ai fait disparaître le fondur. J'en reste là !

Fabrications et pose à blanc des bittes du mât de misaine



et de celle du grand mât, destinée à accueillir les bras de la voile de misaine (si j'ai bien compris). Cette bitte sera inclinée comme le grand mât d'un angle de 3° vers l'arrière :



J'ai posé les porte-haubans. Ils sont enfichés à l'aide de deux bouts de fil métallique dans la muraille et collés avec une colle à deux composants. J'ai choisi cette solution afin de pouvoir installer les supports inférieurs sans problème.





Je poursuis l'équipement des gaillards et du passavant : parcs à boulets, caillebotis, escaliers d'accès au pont supérieur, râteliers à cabillots, taquets, etc.

Salut jean Claude

Ça avance, ça avance!
Il rend très bien ton pont!
je sais pas si ça vient de la photo mais l’angle du dernier porte haubans me paraît un peu curieux, et ça manque un peu de largeur je trouve(ce n’est que mon avis)
Tu t’es servi des pièces du kit?

Bonne continuation

A plus

Bonjour,

Tout ceci est proprement réalisé mais n'y aurait'il pas une inversion des canons entre la deuxième et la troisième batterie ? Les canons de cette dernière semblent plus gros, notamment sur la dernière image.

Fredo,
J'ai refait les porte-haubans. Les pièces du kit n'ont pas les bonnes dimensions et le bois dans lequel ils sont découpés, du "corail", présente de trop grosses veines impossibles à combler.
J'ai consulté le McKay et fait un dessin à l'échelle avant de positionner les porte-haubans. Ceux du mât d'artimon me paraissent correctement posés. Quant à la largeur, elle respecte les schémas.



Gérard,
J'ai vérifié car on n'est jamais à l'abri d'une erreur. Les canons de l'entrepont sont des canons de 24 livres, ceux du pont supérieur des 12 livres. Il y a indéniablement un effet optique dû au cliché : les canons de l'entrepont sont plus longs que ceux du pont supérieur, sans conteste. Quant aux canons (disgracieux) du pont de batterie, suite à votre suggestion, je vais les substituer par d'autres canons (à piquer) que je devrais couler.

Salut jean Claude

Je me doutais bien que tu avait fait tout ce qu’il faut pour être dans le vrai!
Ça venait bien de la photo, çest beaucoup mieux sur ta dernière !

A très vite