Le Commerce de Marseille au 1/72 par Francis Jonet

J'oubliais : j'ai refais tous les diabolos des étriers dans un bois d'une teinte plus en harmonie avec les vergues que les précédents, qui paraissaient être en sapin.

Bonjour,

Joli travail, ça fait de belles pièces.
Les vergues de hunier vont te demander aussi beaucoup de travail vu le détail que tu y apportes. Et c'est très bien.

Ce n'est vraiment pas gros, et c'est très beau. Il y a de la patience et de la dextérité.
Je remarque la couleur des vaigres du pont, et de l'ensemble des emménagements,
avec quel bois tout cela est fait?
Daniel.

Déjà, quand je vois la dimension de la grand-vergue de l'Hermione quand je suis dessus, celle d'un 120 canons me rend pantois...

Bonjour, ces superbes éléments de mâture, surtout  replacées dans leur contexte, sont du plus bel effet.
Cela donne le "la" de ce que sera le montage final.Fait nous encore rêver Francis!

Avec tout ce concert de félicitations, des larmes de satisfaction me montent aux yeux.
Merci les amis !

C’est vrai ce que tu fais Francis est vraiment d’une précision exemplaire.
J'aimerais faire aussi bien...

Je viens de tester la réalisation des coques d'une vergue de hunier, à la suite de cet essai, unilatéralement en concertation avec moi-même, il a été décidé que les vergues du mât d'artimon ne seront pas équipées de bouts-dehors de bonnettes. Cela pour au moins deux raisons : la première étant que je ne peux pas en ce moment donner autant de temps à ce
modèle qu'il le faudrait, la deuxième est que je n'ai plus envie de me casser les neurones sur quelque chose dont je sais que je vais me planter. En clair : trop petit.

Il n'empêche Messieurs que je vous remercie pour vos appréciations.

Compte tenu de ce que tu nous as montré jusqu'à maintenant, je ne partage pas ton avis sur le fait de te planter, de plus si tu ne tentes pas, tu risques de ne pas en dormir un bon nombre de nuits.
Tu n'as pas le droit de nous priver du plaisir d'admirer les résultats de tes efforts pour bien faire.

Pierre

Pierre mes doigts sont bien trop gros.
Et puis, les bonnettes sur le mât d'artimon sont apparues au XlXème siècle

La raison de la seconde ligne est plus acceptable que les doigts, il n'aurait pas fallut que tu nous présente tout ce que tu as fait précédemment.

Pierre

C'est superbe et me laisse sans voix. Magnifique

Jean-Jacques

Quelle grande beauté !
J'aime beaucoup l'harmonie des couleurs et la finition impeccable !

Bonjour Francis,

Belle réalisation, précise et esthétique.
Au passage, je constate que la partie bout-dehors des vergues est nettement plus compliquée sur les vaisseaux français par rapport aux espagnols.

Tu fais bien de faire l'impasse sur le mat d'artimon car cela aurait été encore plus compliqué au niveau des dimensions.

Amicalement,

Jean-Marie

Pierre,
Je répète : les doigts sont bien trop gros pour ces pièces compliquées et fragiles. Déjà, les demi-coques des vergues des huniers explosent quand je veux les courber. Je réfléchi sur la manière de braser les tubes à leurs extrémités après leur avoir donner la bonne forme. Pas simple pour des éléments qui n'affichent pas le 1/10 de gramme.
Ne t'inquiète pas, je sais que tu aimes me taquiner.

Jean-Jacques, Giampy et jean-Marie,
Merci pour votre enthousiasme.
Je vous avoue que j'en bave avec ces bitoniaux.

Pour une fois je suis sérieux, je l'ai dit comme je le pense, à la place des doigts il y a des outils qu'il faut adapter.

Pierre

Francis fantastique

Excellent comme toujours Francis !

Et c'est incroyable d'atteindre cette finition à cette échelle.

Vraiment beau.

Oui, ça laisse rêveur !

Encore merci à vous.

Pierre, il y a toujours un moment où les doigts sont les seuls outils à utiliser. Par exemple lorsqu'il faut mettre en place les bitognos sur la vergue, là, est l'instant de vérité.
Fais-le et nous verrons tes outils. Si tu veux je te donne toutes les cotes pour cette réalisation.

Francis doit avoir un Grand Maître ophtlamo !

Chiche.

Pierre

Bien Pierre,
Je te prépare les ferrures de bouts-dehors de la vergue sèche dés que possible. Et je compte sur toi pour les réussir et me les communiquer.
Ça me fera gagner du temps. N'oublie pas que c'est en laiton.

La vergue sèche planche 30 c'est bien la 26, je ne vois rien de prévu en bout de vergue et Gérard nous dit que sa fabrication est identique aux vergues de civadière et de perroquet, et pour les trois je ne vois que l'extrémité orthogonale.

Pierre

Pierre,

C'est bien la 26 la vergue sèche.
Et tu a bien fait de m'em...... Car en faisant le dessin de cet attirail je me suis rendu compte que c'était peu différent en dimensions que ce que je suis obligé de faire pour mes huniers.
En voilà le plan :