Modèle au 1/36 par Gérard Chenivesse

Wow, il a tout les talents ce Gérard!
Sculpteur, photographe, concepteur de machine, architecte et modéliste hors pair...
Bravo pour ce suberbe modèle.

Claude B.

Bonjour,
grâce à une position assise bénéfique pour la colonne vertébrale, le bordage du premier pont a commencé. Chaque planche est bloquée par des entretoises mises à longueur à la demande. Le blocage est à la fois vertical et horizontal.


Gérard

Gerard,tu es un peu avare de photos,je pense que tu en as mis plus sur ton site!!!!
alain

Bonjour,
non Alain, pas avare ; les photos que je mets ici sont celles de mon site. Je ne veux pas non plus alourdir en mettant une photo chaque fois qu'il y a deux lattes de posées. Par contre, l'ensemble des baux et barrotins présentent une structure très rigide, et on peut vraiment brider les lattes du pont ; rien ne bouge ou plie.
Gérard

Bonjour Gérard,
C'est toujours aussi beau; je conserve soigneusement tes techniques de fabrication;
Souhaitant que ta santé va mieux,
Amitiés,
Michel

bonjour gérard
A quoi servent tes deux serres joints?

Bonjour,
les serres-joints permettent de faire des entretoises réglables en longueur. En regardant de près, on voit les 2 bouts de bois superposés
Gérard

Bonjour,
avant d'attaquer les clous de mon premier pont, je pense au futur, au sujet du gouvernail.
Sur les différents plans en ma possession, il n'y a pas beaucoup d'explications quant au système de renvoi de la drosse entre son palan et la gorge, jusqu'au pouillot à l'extrémité de la tamisaille : 2 réas à 90° (un vertical et un horizontal) ?
Y-a-t-il 2 palans (un de chaque côté) ou un seul ?
Gérard

Bonjour,
D’après ce que je comprends, on garde le principe du 74 canons
On voit bien sur la planche 25 les petits palans

Vu que la drosse est clouée en son milieu sur le tambour, il est logique qu'il y ait deux palans.

Bonjour,
merci à tous les 2.
Daniel : je savais bien que j'avais vu ça quelque part (tome II p. 135)
Le retour le long du timon vers le palan reste quand-même un point d'interrogation : une simple canelure, un anneau ????
Gérard

Gérard, la réponse est à la page 128 : la drosse passe dans un œuillet ou un pouillot, est renvoyée le long du timon par un réa "fixe" (je pense une simple cannelure comme tu écris).

Francis.

Merci Francis,
on voit ça effectivement aussi sur la page 136. Un peu sommaire comme mécanique, mais si ça marchait comme ça.
Gérard

Françis, çà lui passe par les trous de nez ou par le trou du cul, au pouillot, parce que le lubrifiant n'est pas le même, bien sûr ?

Hum, Hum...

C'est pour l'odeur que vous toussez, Chef ?
De passer une drosse de gouvernail à travers un zozio gros comme un merle, çà fait de la fumée, inévitable!

Je constate que ce petit séjour quercynois a fait le plus grand bien à notre trublion que je trouvais dernièrement en perte d'inspiration !!

Ah ! Le sauvage.
J'ai fait ça sans lubrifiant... et sans la petite bête.
À main nue comme un vrai matelot.

Francis.

P.S. : les gars, il faut lire "pouliot" à la place de la c...... écrite plus haut.

Bonjour,
il faut effectivement lire "pouliot", même si dans le texte du tome II il est écrit pouilot.
Pour en finir avec ce chapitre, je n'ai pas trouvé comment faire autrement dans ma tête que de faire la drosse en 2 parties, enroulées et collées sur le tambour, l'accès aux palans donnant la tension étant impossible une fois le deuxième pont mis en place, à moins de poser les derniers baux arrières, ainsi que le plancher, après pose du plancher sous la double roue et la double roue elle-même, et mise en tension.
A voir.
Gérard

Bonjour,
quelques photos du premier pont.
Le temps de mettre tous les clous, même sur une moitié !
le demi-pont bordé et raclé






Le poinçon de marquage de l'emplacement des clous


Le nécessaire pour effectuer la mise en place des clous


C'est parti pour quelques dizaines d'heures !


Gérard

Bonjour,

Je remarque que je ne suis pas le seul à utiliser la vieille perceuse Maxicraft pour accomplir cette longue tâche liée au percement des clous, tant sur les ponts, que le bordé..
Bonne attaque du sujet!
Cordialement
Jacques

Bonjour,
toujours en position assise, la partie arrière du premier pont est clouée,
et pour reposer un peu, le percement des sabords de la première batterie est effectué.





Les sabords sont percés au flexible équipé d'une fraise à denture diamant travaillant en bout.

les sabords côté babord


ponçage grossier à tribord, au niveau de la batterie (ponceuse vibrante, grain 40). Le bas est toujours brut, la quille étant toujours vissée dans le chantier. La coque est maintenue au niveau du chantier arrière.




Gérard

Bonjour,

Je subodore que tu dois t'amuser pour percer les sabords ainsi!
Pour ma part, je fais quatre petits trous dans les angles, puis, avec une scie très fine, découpe l'ouverture et finalise à la lime douce. Mais, cela est ma technique.
Bonne continuation dans cette œuvre, dont les essences de bois sont très ordonnées et coordonnées
Cordialement
Jacques

tu dois t'amuser pour percer les sabords ainsi

la fraise à denture diamant, montée sur un flexible de bijoutier, c' est ce qu'il y a de plus performant pour ce genre de travail. Aucun effort, pas de bois brûlé. Une première passe de 2 mm de profondeur ; les passes suivantes suivent. La découpe se fait à 0,5 mm du trait.
Un vrai plaisir, sans effort et sans souci.
Gérard

Bonjour.
Pour la découpe des sabords chacun a sa technique, seul le résultat compte. Je m'étonne qu'il n'y ait pas davantage de pièces de renfort autour de la découpe particulièrement lorsque le couple est sectionné entièrement.

Bonjour, Gérard,

Je te remercie pour ces explications, tout à fait rationnelles, que j'essaierai d'appliquer lors d'un prochain travail inhérent aux sabords.
Bonne fin de dimanche
Cordialement
Jacques