Modèle au 1/36 par Gérard Chenivesse

Bonjour,
non, trois parties : une tête, une tige de 0,8 mm, un écrou
Gérard

gérard 2 a écrit:Bonjour,
non, trois parties : une tête, une tige de 0,8 mm, un écrou
Gérard

Très bel affût Gérard,

Il me semble cependant que la section de ce boulon est carrée. Mais bon, on ne verra plus grand chose avec le gréement et les sabots de visée.

Bonjour,
heureusement que je n'ai que 14 canons pour cette batterie.
Les clavettes de roues (0,8 x0,4) sont en place, ainsi que les anneaux (fil Ø 0,8 )
Petit travail pour les susbandes. Comme pour la première batterie, ce sont ces pièces, assemblées, qui maintiendront les canons qui seront enfilés par les sabords.
Les susbandes sont en 0,4 mm d'épais, le croc arrière du laiton carré de 1,5 mm, la clavette en bande de 0,4 d'épaisseur, et 0,8 mm de large.
Le perçage des susbandes sur gabarit Ø 0,8


La bande va être serrée par une pince, ce qui maintiendra l'ensemble


Soudures nettoyées au burin, l'ensemble poli à la brossette acier


Les 2 picots ont permis de déterminer l'entraxe. Il faudra que ces pièces, tenues par une pince, puissent être enfoncées à l'aide d'un levier prenant appui sur le sommier du sabord.


Gérard

 
joli !! la troisième photo ( en partant du haut ) est révélatrice...beau boulot...j'apprécie parce que je sais que c'est pas de la tarte même au 1/36...

alain p

Bonsoir.
Net, précis et sans bavure. Est-ce que tu vas laisser les pièces en laiton dans leur couleur naturelle?

Bonjour,
pour répondre à Pierre, toutes les pièces en laiton vont être noircies. Je ne le fais pas avant, car les manipulations diverses à la pince font qu'il faut tout retoucher une fois en place. Donc, à ce moment là, c'est avec une baguette taillée en pointe, un coup de sopalin, un coup de brossette.
Gérard

Bonjour,
après noircissement des parties en laiton, le système de fixation des affûts sur le pont : 4 picots en laiton de Ø 0,8 mm placés sous les roues, et qui venir se ficher dans le pont.
Un gabarit en laiton va permettre de faire concorder les 4 trous faits dans le pont avec les 4 picots enfoncés dans les roues.
La partie avant du gabarit, relevé pour échapper  à la serre-bauquière, a sa largeur identique à l'ouverture du sabord, ce qui permet le centrage en venant buter sur la vaigre bretonne.
La partie arrière est relevée pour permettre une meilleure préhension.



Un premier picot mis en place, on va pouvoir pointer et percer pour un deuxième picot.
Ces 2 picots permettent le positionnement du gabarit pour le perçage des 2 derniers trous.





Les 4 picots vont pouvoir être coupés en pointe pour venir dans les 4 trous correspondant faits sur le pont.
Gérard

Bonsoir.
Je pense que les picots doivent aller jusqu'aux museaux des essieux pour empêcher les roues de tourner.

Bonjour,
non, les roues sont collées  
Gérard

 

Pourquoi ne pas mettre simplement un point de colle sous les roues, ce qui permettrait éventuellement de revoir la position de l'affût ou autre chose...?

alain p

Bonjour,
les ponts sont teintés-cirés et la tenue d'un collage est plus qu’aléatoire. A supposer que cela tienne, il faudrait gratter à l'emplacement des collages -à définir- , enlever les bavures éventuelles.
Comme pour les roues, les trous dans le pont sont percés à 0,75 . Dans les roues, le fil est enfoncé au marteau, et dans le pont, il faut une bouterolle en bois (côté pont, le fil est en pointe ). C'est très solide, mais démontable s'il fallait.
Gérard

Bonjour,
les différents locaux sont prêts, mais non collés. Il me faut auparavant mettre en place les deux canons qui sont imbriqués ici, surtout celui qui va se retrouver dans la pièce dont la porte est en oblique.




Cette photo est prise à travers une fenêtre provisoire, sans vitrage. A droite, le vitrage est posé.
Gérard

Ton canon tu le places, mais il ne faut oublier qu'en cas de combat toutes les cloisons étaient démontées, et hors combat il n'était peut-être même pas là.

Pierre

C'est sûr, parce que le bouton du canon est presque contre contre la cloison parallèle au vaigrage. Et comme je laisse un peu de jeu entre le vaigrage et l’affût, je suis à l'arrière contre la cloison.
Gérard

Bonjour.
C'est pour cette raison que je suis étonné de la présence de la plinthe moulurée au bas des cloisons.

Il me semble que la plinthe moulurée ou pas à la base de la cloison et de chaque coté servait de pied et de base plus stable que la simple épaisseur des planches.

Pierre

Re
Si les plinthes n'étaient pas amovibles les servants devaient souvent se retrouver le cul parterre en manœuvrant les canons.

Pierre Rouanne a écrit:Ton canon tu le places, mais il ne faut oublier qu'en cas de combat toutes les cloisons étaient démontées, et hors combat il n'était peut-être même pas là.

Pierre

C'est une réflexion tout à fait juste !
 
Je me demande même si le modéliste qui réalise les cloisons ne serait pas exempt de placer comme dans la réalité les canons.
Soit à ces postes les cloisons sont installées et la vie à bord mène bon train ,soit c'est en position de combat et les canons sont à postes.

Un passage dans le film Master and commander retrace bien ce moment de branle bas de combat où les servants démontent en un temps record les cloisons pour y installer les canons.
 
Patrick

Une autre"plinthe" que j’appellerai cimaise se trouve en haut, placée juste sous les baux. Elle ne sera posée qu'après la fixation définitive des baux.
Gérard

pour Patrick : c'est juste une façon de présenter les choses. Je ne mettrais pas les 2 derniers canons, on me demanderait pourquoi ils n'y sont pas  
Et puis d'abord, Monsieur, c'est comme sur les plans:-): 
Gérard

En tout cas c'est superbe.
 

Ces plinthes étaient fixes sur la cloison, et non au sol.

Pierre

les 2 mon capitaine ?
Gérard

Les plinthes sont fixes sur les cloisons et amarrées au sol.

Pierre

.. que de certitudes !!  

Beau travail Gérard , on en prend plein les mirettes , chapeau les affûts !!!!

Wil  

Gérard, n'écoutes pas, continue, c'est telle ment beau