Discussion générale

Sujet réservé aux discussions générales sur le bateau canonnier de l'An XII d'après les plans Grandvilliers-Muffat-Desormière.

G. Delacroix a écrit:Sujet réservé aux discussions générales sur le bateau canonnier de l'An XII d'après les plans Grandvilliers-Muffat-Desormière.

Premières impressions sur la mono. Elle se présente d'une manière un peu inhabituelle, puisque la partie historique est très étoffée (156 pages contre 70 pour la mono. proprement dite). Sans doute, les amateurs d'histoire ne s'en plaindront-ils pas. Les 28 planches, remarquablement dessinées sont clairement détaillées et il me semble que sa construction ne doit pas rencontrer de difficultés particulières. Néamnoins, étant sa taille relativement modeste (env. 82 cm. hors-tout) et son nombre élevé de couples (62) la préparation du chantier, de la contre-quille et de la carlingue se doivent d'être particulièrement rigoureux pour obtenir un résultat satisfaisant.

Les plans sont vraiment très complets, l'auteur ayant même poussé la sollicitude jusqu'à tracer un gabarit du livet de pont pour ceux qui voudraient l'utiliser comme référence sur le chantier et à dessiner toutes les pièces métalliques de telle sorte qu'elles soient facilement reproductibles sur un typon pour qui ambitionnerait de se lancer dans l'aventure de la photo-découpe (chouette ! Plein de matos à acheter).

Même les débutant pourront s'aventurer sur ce modèle, puisqu'en partant des couples de levée, l'auteur indique qu'il est possible de réaliser une coque pleine. A noter, également, un joli travail d'artillerie avec le Gribeauval et le canon de 24. Ce serait un modèle parfait pour l'ami Dumas !

Bien tentant, ce modèle ! La preuve, j'ai franchi le pas (mais n'abandonne pas "La Belle, pour autant). Des photos dans quelques jours.

Alain,

Pour le photodécoupe , on a égalemnet prévu quelqiee chose pour faciliter la vie des amateurs. Détails sous quelsques jours

Pierre

J'ai en main ce magnifique livre présenté dans une jaquette très jolie et bien précieuse quand on transporte le tout à son établi. Ce livre a beaucoup d'autorité. Les textes qui en relatent l'histoire sont bien écrits, la méthode et les plans sont d'une qualité certaine. C'est du professionalisme et du grand art.

Étant un « bleu » en modélisme d'arsenal, je ne suis conséquemment pas en mesure de rendre tout le mérite que nous devons aux trois auteurs qui ont fait un travail d'ensemble exceptionnel. La manière d'amener l'information, l'ampleur de la recherche et la qualité des plans témoignent d'une belle harmonie entre les auteurs qui ont tout donné ce qui pouvait être donné. Ils méritent franchement le succès que nous leur souhaitons...

Dumas

Bonjour

Une rectification tout d’abord : l’étude historique proprement dit fait 117 pages, le reste étant consacré à l’étude historico-technique et à la nomenclature des plans présentés (100 pages), les quatre pages de bibliographie étant encore à part.

La longueur de la partie historique qui représente la moitié de la monographie, est un parti-pris des auteurs. Le bateau canonnier a été construit, comme les autres bateaux de la flottille, pour un projet précis. Parler de ce bateau sans parler du projet d’invasion n’avait pas de sens. D’autre part le bateau de l’an XII est une des dernières évolutions (il a encore évolué en l’an XIII puis en 1807 et 1811) d’un bateau dont les plans ont considérablement changé depuis Chapman , modifié Muskeyn, perfectionné Forfait. Chacune des évolutions correspondant à un projet d’invasion, mentionner les unes sans parler des autres n’était pas possible.

La longueur de la partie historique correspond donc à ces impératifs mais également à une demande : ce projet est suivi depuis le départ par des historiens. Nous avons donc considéré qu’en faire un projet qui s’adresse à des modélistes ET à des historiens était une idée nous permettant de présenter un travail complet bien qu’inhabituel pour une monographie : les modélistes peuvent construire le bateau, les historiens ont également une étude complète.

bon je vais faire le boulet mais:
C'est ou que l'on commande la mono, maintenant que j'ai loupé la pré-inscription
merci

Réponse en MP.

D'après ce que j'ai cru comprendre, cette baille était conçue pour marcher (mal) tant à la voile qu'à la nage.
Dans ce cas où se trouvaient stockés les avirons ? A-t-on une idée de leur nombre, de leur taille, de leur forme ?
Le cas échéant, j'aurais aimé les faire figurer sur le modèle.
Merci.

Alain,

Regarde l'inventaire d'armement page 150 de la monographie. Il y a deux types d'avirons de 18 et 20 pieds et 28 chandeliers de nage.
Pour ma part j'ai fait figurer quelques avirons sur mon modèle rangés à plat pont. Des documents antérieurs au bateau canonnier An 12 mentionnent le rangement sur des potences ad hoc mais celle si ont disparu des plans SH 320 H2 servant de référence à la monographie.

Pierre

Une fois armée et équipée, il ne devait sûrement pas rester grand'place à bord, et il y a quelques chances pour que les potences ressemblent à celles-ci.

Réponse complémentaire pour les avirons: leur plan détaillé pour les réaliser est sur la planche 17 de la mono.
André, pas de potence sur le BC

Ah bon ! Le post de Pierre de 0953h, ce matin, sous-entend qu'il y en avait pourtant ?!

Sur les anciennes versions uniquement, par exemple sur les anciens BC de 56 pieds. Je confirme que le plan SH 320 H2 (le plus précis) et précisant ''Flottille Impériale'' servant de référence à la monographie ne mentionne plus de potence, tout comme il précise qu'il n'y a plus de cuisine.
Je demande à Sophie de poster une photo d'une potence pour aviron, photo d'une caïque de la Flottille que je dois à l'obligeance de GD

Carrick,
Peux-tu nous dire d'où provient ce dessin de la chaloupe armée en guerre ?

Sophie MUFFAT a écrit:Réponse complémentaire pour les avirons: leur plan détaillé pour les réaliser est sur la planche 17 de la mono.

Exact. Merci.

Ce dessin est tiré de "Croquis Maritimes" de l'ineffable Sahib -Librairie Leon Vanier 19 quai St Michel - 1880

Une splendeur, mais devenu horriblement cher.

Je me rappelle avoir feuilleté une "réédition", hélas du niveau des polycop de ma jeunesse. On ne devrait pas s'adjuger le droit de pondre de telles merdes sur un sujet aussi sublimement traité. Justesse de vue et humanité rigolarde y tanspirent à pleins coups de zef et d'iode les derniers souffles de la vraie marine à voile.

A posséder d'office, quand on peut ... et quand on trouve.

Pour rebondir sur ce dernier message: "la bonne époque" pour nous ça a été mardi dernier. La remise de la médaille de l'Académie de marine pour notre travail nous a récompensés de six ans de travail acharné. Elle nous a été remise à l'occasion de la séance solennelle de rentrée de l'Académie à l'Ecole Militaire.

pour ceux qui connaissent l'Ecole militaire, on ne sort pas par la même porte que par laquelle on entre, ce serait trop simple. On sort par celle d'à côté, mais après avoir fait le tour de plusieurs bâtiments, erré à travers deux ou trois cours intérieures et traversé un autre bâtiment... Ne rigolez pas: entre les deux portes il y a un mur. 

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Sophie MUFFAT a écrit:Pour rebondir sur ce dernier message: "la bonne époque" pour nous ça a été mardi dernier. La remise de la médaille de l'Académie de marine pour notre travail nous a récompensés de six ans de travail acharné. Elle nous a été remise à l'occasion de la séance solennelle de rentrée de l'Académie à l'Ecole Militaire.

pour ceux qui connaissent l'Ecole militaire, on ne sort pas par la même porte que par laquelle on entre, ce serait trop simple. On sort par celle d'à côté, mais après avoir fait le tour de plusieurs bâtiments, erré à travers deux ou trois cours intérieures et traversé un autre bâtiment... Ne rigolez pas: entre les deux portes il y a un mur. 

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Sincères félicitations à vous tous et toute. C'est un honneur bien mérité.

Dumas

La virure marquée d'un point rouge (qui est sur le plan) est quand même assez discutable...

  Faut bien boucher les trous, même si c'est pas beau !  

Sur le chantier d'accord, mais sur le plan...
 

Bon, si ces bateaux étaient condamnés à ne pas servir, on va pardonner à Napoléon d'ignorer les règles de l'art  

  

Je dois possèder la "Mono" collector car sur la planche 23 du bateau canonnier ,je ne vois pas un seul bordage de pont en "sifflet".

C'est vrai que la planche "16" me laisse dubitatif  

Je ne connais rien en matière de construction ,ni en navigation en mer ,mais à ce que je sache il est impossible de faire tenir un bordage de pont en sifflet dans le vide car on s'apperçoit très bien qu'il n'y a rien sous le bout du bordage pour le fixer.
C'est juste une réflexion de bon sens ,et même si ce navire ne devait faire qu'un seul "Aller" vers les plages d'Angleterre jamais un charpentier ou menuisier n'aurait fait ce genre de travail ,même un Ch'ti de Boulogne.

Il faut se référer à la planche 23 ...

Patrick

 

Et le pointage en barbette ?  

ce n'est qu'un pointage !