LE FAUNE au 1/48ème sur base de la monographie du Cygne par Jacques Robine

Il y a quelques années, pour imprimer les plaques de cuivre suivant cette méthode, il avait été suggéré de placer le cuivre directement en contact sur les poinçons mais sans appliquer une trop grande pression.
Les poinçons marquaient alors le cuivre en imprimant des petits cercles très réalistes et représentatifs des clous à tête plate qui fixaient les plaques.

Exemple avec cette plaque (de rebut) :

Superbe cette carène!
Par contre, je ne suis pas sûr que vous ayez respecté le nombre et épaisseur des couples pour le cloutage au dessus du cuivre.

Bonjour,
Concernant la patine naturelle du cuivre, il faudra un certain temps,  je parle en années. Et gare aux traces de doigts qui vont très vite ressortir.
Une fois la patine voulue, et pourquoi ne pas la laisser naturelle et naturellement évoluer, sinon je déconseillerais le vernis cellulosique et préconiserais plutôt un vernis pour métaux.
Un très beau doublage, dans les règles de l’art, à retrouver sur le site de Gérard2 : http://chenivessemaquettes.fr

Bonjour.
Une remarque, il me semble que sur la partie basse de la quille il doit y avoir un espace non cuivré.

C'est exact, en général la fausse-quille n'est pas doublée en cuivre pour éviter que les câbles n'arrachent les plaques.

Bonsoir,
N'y trouve t’on pas du plomb, dès lors ?

Non, le plomb c'est sur l'étrave.

G. Delacroix a écrit:Il y a quelques années, pour imprimer les plaques de cuivre suivant cette méthode, il avait été suggéré de placer le cuivre directement en contact sur les poinçons mais sans appliquer une trop grande pression.
Les poinçons marquaient alors le cuivre en imprimant des petits cercles très réalistes et représentatifs des clous à tête plate qui fixaient les plaques.

Exemple avec cette plaque (de rebut) :

Méthode intéressante, toutefois le support que j'ai utilisé fait 0,2 en tout, et la partie en cuivre mesure environ 0,08. Il y faudrait des doigts de fée mais je ne fais pas partie de cette caste!

Guillaume a écrit:Superbe cette carène!
Par contre, je ne suis pas sûr que vous ayez respecté le nombre et épaisseur des couples pour le cloutage au dessus du cuivre.

J'ai même failli ne pas le faire du tout... mais comptant sur l'oxydation pour que cela s'estompe, j'ai fait avec ce que je connaissais (06/2016) en l'absence d'autre élément dans la mono et donc j'ai clouté sur les couples de levée et comme j'ai utilisé du CTP de 10mm pour les réaliser...

maqars a écrit:Bonjour,
Concernant la patine naturelle du cuivre, il faudra un certain temps,  je parle en années. Et gare aux traces de doigts qui vont très vite ressortir.
Une fois la patine voulue, et pourquoi ne pas la laisser naturelle et naturellement évoluer, sinon je déconseillerais le vernis cellulosique et préconiserais plutôt un vernis pour métaux.
Un très beau doublage, dans les règles de l’art, à retrouver sur le site de Gérard2 :  http://chenivessemaquettes.fr  

J'ai bien attendu les années requises et, comme les pointes des pseudo-plaques ont tendance à se rebeller et qu'il convient de leur rappeler leur devoir lors des manipulations ultérieures, le vernis a permis de les fixer définitivement.

Pierre Blanc a écrit:Bonjour.
Une remarque, il me semble que sur la partie basse de la quille il doit y avoir un espace non cuivré.

Comme le précise JB dans son 74 P.243 VOL III ? « le bord inférieur de  ces feuilles (de cuivre) doit s’arrêter à 2 pouces (54mm) du bord inférieur de la fausse quille » soit au 1/48 : 1,125mm …
Ils y sont voire un poil de plus mais ce n’est pas ce que l’on cadre en priorité sur un modèle outre que la quille a tendance à se trouver dans l’ombre, notamment sa partie centrale.

j.rob a écrit:

G. Delacroix a écrit:Il y a quelques années, pour imprimer les plaques de cuivre suivant cette méthode, il avait été suggéré de placer le cuivre directement en contact sur les poinçons mais sans appliquer une trop grande pression.
Les poinçons marquaient alors le cuivre en imprimant des petits cercles très réalistes et représentatifs des clous à tête plate qui fixaient les plaques.

Exemple avec cette plaque (de rebut) :

Méthode intéressante, toutefois le support que j'ai utilisé fait 0,2 en tout, et la partie en cuivre mesure environ 0,08. Il y faudrait des doigts de fée mais je ne fais pas partie de cette caste!

C'est exactement le même cuivre que vous et poinçonné avec le même dispositif que vous avez employé. La plaque est juste mise dans l'autre sens, sens dessus dessous.

Apparemment un coup de rouleau après la matrice donne cette effet aussi...
Technique décrite dans le livre de Bernard Frolich.

Bonjour, avez-vous essayer les plaques de cuivre de 0,15 mm d'épaisseur, collées à la cyano, le percement à l'aide d'un gabarit en laiton de 0,5 mm, des trous de 0,4 mm, du fil de cuivre enfilé à la pince et coupé en laissant dépasser de 1 mm environ, martelage léger pour épanouir le bout de la tige.
Pas plus long que de faire les clous et les gournables sur une membrure :





Sur mon site, côté maquettes, châpitre "doublage en cuivre"

Gérard

Yoann gui a écrit:Apparemment un coup de rouleau après la matrice donne cette effet aussi...
Technique décrite dans le livre de Bernard Frolich.

L'amélioration de la technique proposée par B. Frolich n'a pas le même rendu car le diamètre final est beaucoup plus important. 
D'autre part, en mettant la plaque avec le cuivre du coté des poinçons, on ne fait qu'une seule manipulation ce qui n'est pas négligeable quand on en a des centaines à réaliser.

j.rob a écrit:

Guillaume a écrit:Superbe cette carène!
Par contre, je ne suis pas sûr que vous ayez respecté le nombre et épaisseur des couples pour le cloutage au dessus du cuivre.

J'ai même failli ne pas le faire du tout... mais comptant sur l'oxydation pour que cela s'estompe, j'ai fait avec ce que je connaissais (06/2016) en l'absence d'autre élément dans la mono et donc j'ai clouté sur les couples de levée et comme j'ai utilisé du CTP de 10mm pour les réaliser...

Non ce ne sont mêmes pas les couples de levées, il serait bien plus éloignés.
Plans du Sylphe, plans types qui serviront à tous les Bretoq/Sané, on y voit la répartition des couples, dont ceux de levées.

Pierre Blanc a écrit:Bonjour.
Une remarque, il me semble que sur la partie basse de la quille il doit y avoir un espace non cuivré.

Bonjour, gros plans pris hier.

Guillaume a écrit:
Non ce ne sont mêmes pas les couples de levées, il serait bien plus éloignés.
Plans du Sylphe, plans types qui serviront à tous les Bretoq/Sané, on y voit la répartition des couples, dont ceux de levées.

Bonjour, au-delà des composantes de la coque sur lesquelles je suis passé rapidement dans le contexte de cette monographie, je disais plus haut que j'avais failli ne pas exécuter le cloutage de l'ébène. 
Au-delà des dispositions de l'arsenal et à mon sens cette partie représentée en noir étant le résultat de la peinture employée à cet effet, le cloutage ne devrait pas être apparent... huit ans ont passés depuis cet exercice et, comme je l'escomptais, avec le concours de l'oxydation il faut bien prêter attention pour retrouver les clous!  
Jacques

G. Delacroix a écrit:Il y a quelques années, pour imprimer les plaques de cuivre suivant cette méthode, il avait été suggéré de placer le cuivre directement en contact sur les poinçons mais sans appliquer une trop grande pression.
Les poinçons marquaient alors le cuivre en imprimant des petits cercles très réalistes et représentatifs des clous à tête plate qui fixaient les plaques.

C'est exactement le même cuivre que vous et poinçonné avec le même dispositif que vous avez employé. La plaque est juste mise dans l'autre sens, sens dessus dessous.

Dommage que je ne l'ai pas connue plus tôt, après essai je l'aurai sûrement adoptée et laissé tomber la méthode FRÖLICH...

Actuellement je planche sur les baraquettes dont j'ai découvert l'existence hier lors de la préparation de la vergue de petit hunier. Pour le coup heureusement que je dispose des volumes du 74 et de le présentation en photos du Cyclope de l'auteur précité! J'y vois plus clair ce matin sur le sujet.
Jacques

Merci à tous ceux qui on laissé une marque de leur intérêt au travers de nombreux « j’aime » !

Après le cuivre restons sur les extérieurs à commencer par la proue avec les jottereaux les herpes et les jambettes, puis les bossoirs avec leurs réas en ébène, les poulaines et les minots.











Puis avec le décor des fausses bouteilles

Avant de procéder à quelques aménagements du pont et de l’intérieur de la muraille préparation des éléments constitutifs du beaupré en vue d'une installation ultérieure.

Le chuquet en ébène


Le beaupré et sa jumelle accompagnés du chuquet (à noter que les extrémités du beaupré ont été peintes en noir mat; le réglet mesure 15cm)


présentation de l’ensemble sans collage avec le bitton d’étembrai


Fabrication des deux clairvoies (les petits bois de 0,5 sont en buis) , elles seront ultérieurement équipées de leur grille de protection en laiton








le petit panneau de l’arrière bordé par les linguets de cabestan, l’échelle de bord, les cabillots, les parcs à boulets chargés de plombs de chasse de 3mm de diamètre (issus de cartouches de 5) et les montants de drisse.

Installation des porte-haubans : misaine bâbord;


Grand mât bâbord


Fabrication des cadènes


Et installation après noircissage (les caps sont en ébène)




Pour compléter à la proue, l’armature des filets de protection du plancher de poulaine


Après noircissage et fixation du filet, mise en place

C'est bien, mais à ta place je reprendrai le ficelage des filets de poulaine : un fil plus fin et de la même teinte que les filets.

Francis Jonet a écrit:C'est bien, mais à ta place je reprendrai le ficelage des filets de poulaine : un fil plus fin et de la même teinte que les filets.

Tu as raison outre que le gros plan le rend encore plus môôôche!

Le " volet " derrière l'échelle hors le bord ne peux pas s'ouvrir.

Dieter Bauer a écrit:Le " volet " derrière l'échelle hors le bord ne peux pas s'ouvrir.

Il me semble que le pas de l’échelle est suffisamment entaillé pour que le volet puisse pivoter assez pour libérer l’ouverture.
En revanche le passage de l’aviron ne doit pas être bien aisé!