LE FAUNE au 1/48ème sur base de la monographie du Cygne par Jacques Robine

Dieter Bauer a écrit:Le " volet " derrière l'échelle hors le bord ne peux pas s'ouvrir.

Il me semble que le pas de l’échelle est suffisamment entaillé pour que le volet puisse pivoter assez pour libérer l’ouverture.
En revanche le passage de l’aviron ne doit pas être bien aisé!

JayGrs a écrit:

Dieter Bauer a écrit:Le " volet " derrière l'échelle hors le bord ne peux pas s'ouvrir.

Il me semble que le pas de l’échelle est suffisamment entaillé pour que le volet puisse pivoter assez pour libérer l’ouverture.
En revanche le passage de l’aviron ne doit pas être bien aisé!

Mise en oeuvre a priori improbable d'une rame de galère à cet emplacement...! Après m'en être entretenu avec moi-même, nous avons décidé de suivre le plan ((là nous avons tribord sur la planche VII, de l'autre bord planche XVI par exemple le positionnement est identique)) 

On peut imaginer que le marchepied soit démontable

j.rob a écrit:

JayGrs a écrit:

Dieter Bauer a écrit:Le " volet " derrière l'échelle hors le bord ne peux pas s'ouvrir.

Il me semble que le pas de l’échelle est suffisamment entaillé pour que le volet puisse pivoter assez pour libérer l’ouverture.
En revanche le passage de l’aviron ne doit pas être bien aisé!

Mise en oeuvre a priori improbable d'une rame de galère à cet emplacement...! Après m'en être entretenu avec moi-même, nous avons décidé de suivre le plan ((là nous avons tribord sur la planche VII, de l'autre bord planche XVI par exemple le positionnement est identique)) 

Ça semble être la meilleure solution, tout du moins la plus esthétique ! Je n’en suis pas encore arrivé à cette étape mais c’est très probablement ce que je ferais aussi

Je note d’ailleurs que le dalot au niveau de l’échelle se retrouve à cheval avec un marchepied. Attention à ne pas glisser !

C'est bien comme ça sur le modèle à la différence que le volet semble plus petit que sur le plan. Les échelons comportent un dégagement coté coque pour placer les mains, celui du volet est agrandi.

Interpellé sur l'aspect technique lié au positionnement de l'opercule situé derrière un échelon de l'échelle hors de bord (cf photos et plan ci-dessus), j'ai consulté le volume II des "Modèles Historiques du Musée National de la Marine" ou figure le cygne.
Je ne le possédais pas à l'époque où j'ai réalisé cette partie du bateau mais les observations qui suivent pourront vous servir, comme à tout autre candidat à sa construction.
J'ai relevé deux détails, dont le report erroné dans les plans du Cygne, sont à l'origine de ces questionnements.
Tout d'abord un problème de taille. Sur les plans, les opercules représentent "à l'oeil" l'équivalent de la hauteur de deux virures, alors que sur le modèle du Musée ils font à peine plus de 1,5 virure.

Ensuite un problème de positionnement. Sur les plans ils sont fixés en haut du tiers inférieur de la seconde virure en partant du haut, alors que sur le modèle ils le sont en haut de la troisième virure.
Ainsi, comme en témoigne cette seconde photo extraite du livre précité, l'orifice en forme de "poire" permettant de faire passer la rame est parfaitement accessible et elle devient opérationnelle. CQFD


M.DELACROIX vous m'avez battu d'une courte encolure!!!

Après la mise en place du beaupré et de sa jumelle, puis réalisation de quelques éléments de l’avant : bitton de petit hunier, étambrai de misaine, courbes de grande bitte, montant de grande bitte, potence de la cloche… la question de l’artillerie du bord a commencé à se poser.




Comme indiqué au début de ce « post », ayant entrepris l’aventure de l’arsenal à un âge avancé (70 ans…désolé de ne pas avoir contribué à rajeunir les cadres de ce forum !) tout en restant raisonnablement optimiste je n’avais pas envisagé d’investir dans du matériel qui risquait peu ou prou de ne pas servir beaucoup, voire pas du tout. Cela dit j’avais relevé dans un fichier EXCEL relatif à des fournisseurs reconnus ici, l’existence de Frédéric Lahoche par ailleurs référencé chez ANCRE.
Ainsi lui ai-je commandé les 16 caronades au 1/48ème dont j’avais besoin.
Aperçu au reçu de la livraison « brut de fonderie » (pour un coût inférieur à 30€ fin 2016, sans comparaison avec le prix d’un tour pour métaux)


Après quelques coups de limes, de perceuse puis une mise en peinture du « tube », réalisation d’un affût test et mise en situation d’une caronade.




En détail, nécessaire pour construire 10 caronades, dont au centre et à droite les clavettes munies de leur «p’tit bout» pour bloquer la barre d’anspect.


En théorie les crapaudines sont en ferraille mais bon, vous voudrez bien excuser cette entorse (aux canons du modélisme), je les ai formées par paire à la scie à chantourner manuelle dans une planchette de poirier, puis peintes en noir mat Humbrol.


L’ensemble de l’artillerie du bord après patine des tubes.

c'est magnifique

C'est une présentation réussie et bien belles caronades.

Bravo, belle réussite pour un jeune entré en apprentissage à 70 ans !!!

Thierry

bonjour,  c'est  beau , très  très, belle  construction, excellente  maitrise  des techniques  de  construction  naval   ,  moi  je  suis  un  peu  plus  vieux , aussi   je  viens  de  commencer avec  une  boite  ancienne  de  chez  Soclaine  le  "Renard " qu'un copain  avait  acheté il  y' a  plus  de 20 ans  dans  un  super - marché  quand  ceux-ci  vendaient  encore  à Noél  des  maquettes...Mais  il  avait  "foiré"  la  coque  dont  j'ai  du  refaire tous  les  couples  et  la  quille  avec  les  erreurs  dont  comportent  le  plan. Apparemment  je  suis beaucoup  moins  doué  que  vous,  mais  je  vais  continuer  ensuite  par  Toulonnaise  de  l'AAMM dont  j'ai  agrandi  le  plan  au  1/50e.  Pour  le  bois  j'essaie  de  récupérer  des  chutes  de   planchettes  de merisier  ,  mais  il  n'existe  plus  d ébénisterie  dans  le  coin  .... Enfin  pour  acheter  des  caronades  le  site  n'existe  plus  ??...  bonne  journée

G. Delacroix a écrit:C'est bien comme ça sur le modèle à la différence que le volet semble plus petit que sur le plan. Les échelons comportent un dégagement coté coque pour placer les mains, celui du volet est agrandi.

Moi ce qui ma toujours semblé étrange sur ce modèle du cygne c'est la taille des ouvertures des caronades..le pauvre gars qui devait charger la caronades devait se plier en 12..Taille ok pour un canon, comme c'était à l'origine avant le passage vers les caronades à mon avis c'est une erreur. D'ailleurs, sur tous les autres plans, les ouvertures sont beaucoup plus grandes..

Calonnois a écrit:bonjour,  c'est  beau , très  très, belle  construction, excellente  maitrise  des techniques  de  construction  naval   ,  moi  je  suis  un  peu  plus  vieux , aussi   je  viens  de  commencer avec  une  boite  ancienne  de  chez  Soclaine  le  "Renard " qu'un copain  avait  acheté il  y' a  plus  de 20 ans  dans  un  super - marché  quand  ceux-ci  vendaient  encore  à Noél  des  maquettes...Mais  il  avait  "foiré"  la  coque  dont  j'ai  du  refaire tous  les  couples  et  la  quille  avec  les  erreurs  dont  comportent  le  plan. Apparemment  je  suis beaucoup  moins  doué  que  vous,  mais  je  vais  continuer  ensuite  par  Toulonnaise  de  l'AAMM dont  j'ai  agrandi  le  plan  au  1/50e.  Pour  le  bois  j'essaie  de  récupérer  des  chutes  de   planchettes  de merisier  ,  mais  il  n'existe  plus  d ébénisterie  dans  le  coin  .... Enfin  pour  acheter  des  caronades  le  site  n'existe  plus  ??...  bonne  journée

Bonjour, sur le site ancre.fr, regarder dans liens partenaires... sinon l'adresse du site est: www.lahoche.fr (je peux même vous préciser que les caronades de 24 sont à 2,60€).
Sur le site il y a non seulement une grande partie des canons qui équipent les bateaux des éditions Ancre, mais il y a aussi des caps de mouton, des poulies de différentes tailles (a priori impression 3D), un fascicule donnant de nombreuses informations et conseils pour la peinture et les patines...
Jacques

Moi ce qui ma toujours semblé étrange sur ce modèle du cygne c'est la taille des ouvertures des caronades..le pauvre gars qui devait charger la caronades devait se plier en 12..Taille ok pour un canon, comme c'était à l'origine avant le passage vers les caronades à mon avis c'est une erreur. D'ailleurs, sur tous les autres plans, les ouvertures sont beaucoup plus grandes..

Bonjour, une petite photo pour mise en perspective avec mon adjoint au 1/48ème et sa pige de deux mètres. Accessoirement il mesurerait en réalité 1,70m ce qui est plus grand que le matelot moyen de l'époque.
Le fait est qu'il fallait se coltiner des boulets de 24£ et, comme il n'était pas possible de reculer les caronades pour les charger, j'imagine qu'il devait être en équilibre à l'extérieur avec un pied sur le renfort de brague, bien exposé aux tirs des fusiliers et autres marins placés dans les hunes adverses!? Ils vivaient dangereusement il y a 220 ans pour le présent brick!

Bonjour à tous, merci pour vos commentaires et « j’aime », aussi stimulants que gratifiants !
Positionnement des deux premières caronades




Pour leur amarrage je me suis dit que la réalisation de la boucle finale était plus aisée à effectuer à plat sur la table qu’en place sur le modèle. Je suis donc parti du principe de couper les bragues et de réunir les deux extrémités à l’intérieur de la muraille avec une pointe de cyano.





Avec en premier plan adjonction du panneau de la grande cale d’avant.



De même que le panneau de la petite cale d’avant comprenant les ouvertures vers la fosse aux câbles et la potence de l’arrière.

Les pauvres qui chargeaient les caronades devaient se faire  bien allumer :/

Pour la production de cordages, après un essai peu satisfaisant avec des petits moteurs qui manquaient de puissance, d’autant qu’à plus ou moins brève échéance il me faudrait du « câble » pour les ancres ø 2mm, les haubans ø 1,27, étais ø 1,8, faux étais… je me suis fabriqué cet ensemble, rustique mais efficace!







Premières utilisations, outre les bragues des caronades, mise en place des palans de manœuvre du gouvernail avec 2 poulies double à croc.



Avant de continuer l’aménagement du pont et de fabriquer les embarcations du bord, j’ai réalisé entièrement à la main, cf ci-dessus, les rames de galère et les espars de rechange : soit deux vergues et les huniers, le tout devant être installé ultérieurement sur les potences après mise en place de la chaloupe et du canot.

Suite des aménagements du pont : réalisation du cabestan,





du biton de poulies marionnettes et des pompes (la monographie passe sous silence l’existence de ces dernières qui devaient nécessairement exister. Je me suis inspiré, tout du moins pour la partie apparente, des pompes du 74…)



Fabrication des grilles qui protégent les clairevoies : (en laiton) plat de 0,3, 1,5mm de larg 26,5mm de Long, percé à 0,5 tous les 2mm, barreaux de 0,5 et 9,5mm de long soudés, lesquelles sont maintenues par les sortes de paumelles sur les côtés qui permettent en outre le basculement des grilles (soudures à l’argent réalisées avec la pâte en seringue et le petit fer à souder  pratique et efficace, bien connus sur ce site).



Les grilles mises à poste de même que l’habitacle pour les instruments de navigation, le capot de descente dans les ponts inférieurs et le cabestan







La cuisine vue du côté tribord ; pour éviter le désarroi voire la mutinerie de l’équipage pour le cas où un fort coup de roulis aurait fait basculer ladite cuisine par-dessus bord, j’ai procédé à son amarrage sur le pont, à défaut de quoi que ce soit à ce propos dans la monographie)



et bâbord.

Comme il semblerait que le forum soit en période de "mortes eaux", pour meubler je vais vous présenter les embarcations du Brick.
Tout d'abord le véhicule de service du patron du bord... la yole construite à clins!







et mise en place avec les rames nécessaires à son fonctionnement (non prévues dans la mono)

Les embarcations suite,
Tout d’abord la forme de la chaloupe.


Pour le montage des membrures: 1 mm de large, 07/08 mm d’épais, compte tenu de la faible épaisseur des « bois » j’ai testé et adopté leur prise de forme directement en place après trempage rapide dans de l’alcool à brûler et maintien par un simple élastique à la base de la forme ; (je ne fume pas !...)
L’alcool s’évapore rapidement et si nécessaire l’opération peut être répétée plusieurs fois. Après séchage complet des membrures un point de colle à la base remplace l’élastique et assure un bon maintien de l’ensemble.
Après quoi pose de  l’ensemble quille/étrave/étambot et tableau arrière suivi du bordage (virures de 0,5/0,7 mm d’épaisseur)



Etant donné que le grand canot vient se positionner dans la chaloupe, je n’ai réalisé ni le gouvernail ni les bancs de nage ;



Mise en place de la chaloupe


Selon les mêmes modalités fabrication du grand canot


L’un dans l’autre et amarrés (vu le système sur plusieurs modèles différents du musée de la marine), on aperçoit le safran du gouvernail du grand canot sur le plancher.
Amarrage par crochets à bâbord et par ridage à tribord




Mise en place des rames et des éléments de mâture de rechange

Hé-Bé ! Ça ne devait pas être simple de sortir une embarcation en cas d'urgence !

Bonjour,
Les avirons de galère étaient-ils réellement entreposés à cet emplacement ?

Thierry

La dernière photo est trompeuse car les mâts de rechange et les avirons sont supportés par des potences qu'on voit sur les autres photos.
Les embarcations sont libres au dessous.

Cette unité d'une petite trentaine de mètres, outre un équipage composé d'une centaine de matelots, comportait deux pendeurs sur chaque mât. De quoi dégager rapidement les avirons et éléments de mâture!
Vu les dimensions des "pelles" difficile de les entreposer à un autre endroit.
Une vue complémentaire de la potence arrière

La figure de proue !
Etant rappelé que je n’avais pas trouvé les décors du Faune lancé à Nantes en 1804, j’ai recherché sur internet les interprétations de cette créature de la mythologie romaine, qui sont très nombreuses. Entre le faune de Pompei et celui de Narnia les exemples fourmillent !
J’ai finalement opté pour ma propre version…



Cela dit je suis assurément meilleur en dessin qu'en sculpture mais à ma décharge c'était ma première expérience du genre.





La chose est perfectible mais le mieux est souvent l'ennemi du bien et je me suis contenté de ce résultat

Bonjour,
les fraises diamant montées sur des tiges de 3 ou 3,2 sont excellentes pour servir de limes dans les cas de sculptures sur buis.
Gérard