-- Discussion générale sur le Commerce de Marseille --

Ces deux (grosses) boucles apparaissent sur le plan anglais. J'ai jugé intéressant de les conserver comme celles qui apparaissent sous les autres porte-haubans et qui servent à rider les haubans.

Je pensais que les haubans étaient ridés par les pendeurs ?

Merci Gérard, j'avais bien remarqué ces boucles sur le plan du NMM.

Un moment j'ai pensé que peut-être elles avaient une utilité si des embarcations étaient suspendues sur potences à la poupe du vaisseau.

Bonjour Gérard,

Comme tu le sais j'ai l'intention de toiler le 118/120 le petit frère de mon 74, car je veux que les deux soit traités à l'identique. Mais j'ai une incertitude sur le traitement de la brigantine.
Ci-dessous, la photographie de ce que j'ai réalisé sur le 74 :



Cette voile, lorsqu'elle est retirée du vent, est ferlée sur la corne et laisse pendre le long du mât toute sa partie inférieure ; c'est ce que l'on constate sur un modèle tel que le Rivoli. Donc l'écoute est de longueur suffisante pour que le point d'écoute de la voile puisse monter jusqu'à la corne, et laisse de quoi être arrêtée au taquet situé sur la baume. Mais que fait-on du paquet à rouer lorsque la voile est déployée ? Il y a une bonne longueur à ranger. Sur le 74 j'ai ramené l'écoute jusqu'au pied du mât et placé deux poulies simples pour faire un renvoi sur un des taquet du bas-mât... Je ne suis pas certain de mon coup.
Autre interrogation : le placement correct des retenues autant de la corne que de la baume. J'ai relu le Costé mais sans plans ou croquis il ne m'est pas facile d'avoir une certitude sur les options que j'ai prises.

P.S. : quiconque a une idée a le droit de me la communiquer

Bon , mais je ne vais pas dans votre sens , je préfère , ferler les toiles ,votre travail est super mais va être un peu diminué par les voiles qui sautent aux yeux Comme toujours : chacun sa vue d’ensemble au premier coup d’œil !

L'écoute reste sur la baume, je suppose que tu parle plutôt de l'amure ?
Ne peut-il pas y avoir une amure en patte d'oie comme pour une drisse de hunier ? Du coup tu diminue la longueur et tu peux mettre le garant sur deux taquets de chaque côtés de la baume en avant les poulies ou en pied de mât par retour sur poulie.

Alain,
Tu n'est pas le premier a préférer un modèle non toilé et je comprends très bien sans être partisan de cette présentation.

Simon,
je ne comprends pas ta réponse ! Je parle de "l'écoute" de la brigantine, non de l'amure qui, elle, est située auprès du mât et ne me pose aucun souci.

Bonjour,

Pour l'époque de ton modèle, l'écoute est bien tournée sur un taquet cloué sur la vergue. On voit ce détail sur L'Océan, La Renommée de 1807 et même plus tardivement sur le vaisseau Le Tage de 1824.
Quand la voile est amenée (dite "en rideau"), le point d'écoute ne monte pas vers la corne, il est très proche de la fourche de la baume. D'ailleurs sur certains modèles, on voit le bout de l'écouté nouée à la fourche.
Tout ça pour dire que la longueur de l'écoute n'est pas si importante que ça, au pire deux fois la longueur de la baume. Quand la voile est établie, je suppose que la glène était posée sur la vergue ou suspendue à son taquet. Note que contrairement à une voile carrée, l'écoute ne se règle pas, elle l'est une fois pour toute, on règle la voile avec les palans de la baume (du gui).
Les retenues (ou gardes) de la corne sont l'équivalent des bras et celles de la baume servent à tenir la vergue stable dans le roulis.

PS : je viens d'écouter ton message téléphonique, la chute avant de la brigantine peut être libre ou bien lacée sur le mât d'artimon, elle n'est lacée que sur ses deux tiers supérieurs afin de garder la possibilité de la retrousser par son point d'amure.

Gérard,
Je ne comprends toujours pas (désolé). Ok pour le point d'écoute amené près du mât sur la baume, mais quid de la voile ferlée sur la corne, la longueur de la grande chute de la voile ne lui permet pas d'être serrée à la fois sur sur cette corne et sur le mât ? Je suppose que les cargues de la chute sont placées identiquement à celles d'une voile d'artimon.

Eurêka ! Pour que cela fonctionne il faut que l'écoute soit détachée du point de la voile, dans ce cas la chute de la voile monte vers la corne sans problème... Quel couillon de ne pas y avoir pensé plus tôt ! L'écoute est tout simplement crochetée à une cosse au point de la voile, alors que je la voyais suivre le mouvement. Comme tu le dis, deux longueur de baume suffisent. Pour affaler la voile, son poids devant suffire on laisse filer les cargues. Là je comprends tes explications et l'écrit de Costé.

Question à la profonde Corrèze :

Sur le plan de garniture de la mâture, seul le chuquet de l'artimon ne comporte pas de plates bandes au droit des pitons utilisés par la guinderesse et les balancines de la vergue sèche.
Je me pose la question de cette absence : certes, le mât de perroquet de fougue ne devait pas être d'un poids énorme et la vergue étant sèche ne subissait pas beaucoup d’efforts. Ma "nombreuse" bibliothèque ne m'ayant pas apporté de réponse, j'ai peur de rester dans l'ignorance, c'est pourquoi je m'adresse à ma bibliothèque préférée

Ce n'est pas en fin d'année qu'il faut utiliser la brosse à reluire, mais en début.

Pierre

Pierre, ne confond pas cirage de pompes et petite ironie subtile.

Bonjour,

En fait tu ne parles pas du cerclage mais des bandes de renfort placées sur le dessus et destinées aux pitons à boucles qui sont implantées sous le chuquet.
Ces bandes de renfort ne sont pas systématiques, voire même souvent absentes. mais, vu le poids de la mâture du CM, il m'a semblé évident de les faire figurer sur les deux mâts majeurs.

 Statler et Waldorf sont en pleine forme en cette fin d'année

Pas mal concernant S et W. Mais ça ne convient pas à mes initiales. Peut être à celles de Pierre

Comme toi Francis aucun rapport.

Pierre

Cela m'a fait bizarre de regarder le 118/120 avec des filets de protection sur l'embelle... Pas tout de suite, uniquement après avoir mis en place ceux des bastingages. Ce n'est pas beau !
Aussi, je me suis tourné vers les photographies du volume I des "Modèles historiques" de J.B. - le seul que je peux consulter. Et là, j'ai constaté qu'aucun des modèles n'en comportaient en cet endroit ! Est-ce comme pour moi, une image désagréable qui aurait conduit les modélistes à faire ainsi ? Ou, tout simplement parce c'était comme ça.
Je ne sais pas.
S'il est normal que l'on protège l'équipage d'une chute à la mer, mais descendre sans le vouloir d'une hauteur, qui peut être tout aussi fatale, me semble relever du même souci.
Votre avis ?
Sans lui, je vire les deux filets mis en place, à mon grand désespoir des heures perdues à les réaliser.

Satané bourrique de modèle §?!RAGEUUUU!!!

Si ces filets sont sur la mono, et je ne pense pas que Gérard les y ait mis pour te rendre chagrin, tu te dois de les mettre.

Pierre

Bonjour Francis
Sur cette photo du modèle de l'Océan on y voit bien un filet de bastingage au niveau de l'embelle. Tu parles de quel filet de protection?
Au niveau du garde corps du passavant, effectivement il n'y a pas de filet.

Bonjour,

Laurent, j'ai connaissance de cette image, d'où ma question.
Mon interrogation concerne uniquement les garde-corps sur l'embelle, je n'ai aucun souci en ce qui concerne les bastingages entre gaillards.

Pierre, ils ne sont pas dessinés sur la monographie de Gérard.
Ces garde-corps ne sont représentés que sur la grande coupe longitudinale, qui ne comporte aune image de filets.

Bonjour,

Il n'y a pas de filet indiqué dans la mono, pourquoi veux tu en placer un ?

Salut Gérard, merci pour ta réponse.

J'ai fabriqué ces filets car je pensais qu'ils devaient exister. C'est uniquement l'image désastreuse qui m'a amené à poser cette question.
Je les retire illico.

Quelqu’un en a besoin ? Ils peuvent encore servir

Francis,
Ce n'est pas un reproche, tu penses avec les précautions et règles fin du XX ème. Hors, tu construit un vaisseau fin XVIII -ème, il faut penser comme à la période pour laquelle tu travailles, récemment avec le modèle de Bruno tu as eu le même réflexe.

Pierre

C'est vraiment dommage et rageant;
Suggestion: à encadrer avec comme légende "Qui peux le plus peut le moins"

Pierre,
Un lieu commun : "À mon âge on ne se refait pas". J'ai toujours cette sensibilité, malsaine pour tout arriviste de naissance, de penser aux autres, de ne pas croire que le centre de l'univers est en moi.

Michel,
L'idée est bonne, mais avec "Loupé quant à la destination !"

Bonjour à tous

Un an d'absence sur ce forum, mais la construction s'est poursuivie, sans trop de prob puisque je n'ai pas eu de question.

Aujourd'hui je voudrais savoir à quoi sert exactement le plat sur le dessus de l'extrémité du beaupré.

MERCI d'avance

GRC

bonsoir,
C'est sur ce plat qu'est fixé la courbe de pavillon de beaupré et sur laquelle sont amarrés les 2 tire-veilles.
Jacques