Modèle "le Gros-Ventre" au 1/36 par G.Besson

Bonsoir Gérard .., que de questions !!

J'en rajouterai juste une ch'tiote, que distingue t-on sur le côté gauche de la photo , une autre chaudière ... ?

G. Delacroix a écrit:C'est bien mais les landiers sont trop écartés des montants et cette barre de fer sur la croix de Saint-André surprenante, source ?.

Bonsoir gérard,

Effectivement les hâtiers sont trop éloignés du foyer, je vais les rapprocher.
En ce qui concerne la barre de fer, j'ai vu cela sur une réalisation d'un modéliste présent en lien dans votre liste de sites à visiter. Comme les ustensiles dessinés par JB comportent une queue à crochet, la solution me paraissait assez plausible et pratique pour le coq. Est-ce une hérésie?

C'est bien ce que je pensais, il me semblait bien avoir vu cette barre quelque part.
Il ne faut pas prendre comme argent comptant tout ce qu'on voit sur le net, surtout chez certains modélistes qui ont tendance à inventer et à refaire le monde suivant leur humeur.
On ne va pas parler d'hérésie mais plutôt de création sans source avérée, aucune citation ni dessin connu. Bref pure invention donc à éviter sur un modèle sérieux.

Dommage, cette barre permettait de présenter les ustensiles du coq. Bon, je vais la retirer.

Je ne pense pas que ce soit non plus une hérésie...

Dans ce cas ,où étaient présentés les ustensiles ?

Bonsoir,

La chaudière et la cocotte ont maintenant leur couvercle, ça va mijoter dans la cuisine!




Sur les recommandations de Gérard, j'ai rapproché les hâtiers, les poulets pourront cuire...pour les ustensiles, le coq se débrouillera.

Le four à pain sera bientôt équipé de sa porte:

Les couvercles des cuivres avec les poignées ciselées ,c'est TOP !

Je présume qu'à table ,ils dînent dans de la porcelaine de DELFT.

C'est le GV ,5 étoiles ***** !

A table !

G. B. les mêmes initiales que Guy Begrenne, il manque le avec papillotes
Bravo Gérard, c'est superbe
Didier

Bonsoir.
Une cuisine de luxe, il ne manque plus qu'une chaîne pour retenir les marmites en cas de coup de roulis.

Bonsoir,
Je constate que la question de Wpatrick est restée sans réponse... Si l'on prend le temps de penser à l'encombrement de l'endroit, entre le passage éventuel de la tournevire et des câbles d'ancre, de la position des pièces d'artillerie, de la maie à pétrir, etc..., quoi de plus logique que de suspendre quelques outils de manutention?
Amicalement,
Olivier.

Imaginez le coq en train de "cuisiner", les réponses viendront d'elles-même.

Bonsoir, Je pense que la meilleure chose est de lancer le n ° 6, puis mis dans les différents outils du cuisinier.

Ne peut-on pas les pendre à des crocs apposer sur un baux à proximité ou au dessus de la cuisine ?

C'est que je pensais aussi, comme les branles. Ou aussi peut-être sur les crocs des landiers .. ?

Je me demandais aussi dans quel récipient pouvait couler le jus des poulardes lors de la cuisson ?? ( vu la position "hors-chaudière" de cette broche )

Le Vial de Clairbois mentionne, dans la liste des ustensiles du coq : "Barre de la baille du coq" . De quoi s'agit-il ? ( une barre pour le baquet ? )

Bonjour,

La barre de la baille du coq est celle que l'on voit sur la planche XXXV que nous montre Nostromorichard.
Il est fort possible en effet, que le coq accrochait ses ustensiles sur des crochets frappés dans les baux, c'est comme ça que je vais les présenter.
En attendant, la récréation "éléments de la cuisine" prend fin pour le moment, il me restera les potagers et la protection en cuivre au dessus de la cuisine.
La semaine prochaine sera occupée par les préparatifs en vue de la réunion de Vazerac (reprise des châssis "fixes" sur les chambres!)

Bon, si vous avez un poulet, le tourne broche est terminé :

et le four à pain aussi :



Tout cela est loin d'être parfait mais je me console en pensant que ces objets seront pratiquement masqués, et puis j'essaierais de faire mieux la prochaine fois!

C'est très beau Gérard, ne minimise pas
L'excès de modestie est tout aussi condamnable que l'inverse

Je ne minimise pas Michel, le problème vient de mes yeux qui ne sont plus aussi percutants que l'objectif de mon appareil photo

Pour en finir avec cette histoire d’ustensiles de la cuisine, la représentation de Gérard est soit trop, soit pas assez complète.
Je m'explique : lorsque le coq travaille, le "coin cuisine" n'est pas aussi libéré qu'on le représente traditionnellement. Le coq utilise sa baille à dessaler bien sûr mais également d'autres "meubles et objets" comme des tables de préparation montées sur tréteaux, le foyer extérieur également sur tréteaux mais en fer, des barils de denrées, un billot, des couteaux de toutes sortes, les fameux ustensiles et surement d'autres choses qu'on ne représente jamais y compris son coffre.
Donc, si l'on représente la cuisine seule, il faut se passer de ces fameux ustensiles mais si l'on choisit de les représenter, il faut fabriquer tout ce qui accompagne les louches et autres écumoires qui trouveront leur place dans la baille ou sur une table ou simplement dans le coffre si on ne s'en sert pas.
Pour la représentation sur le modèle, tout ceci est bien évidement théorique et laissé au choix de chacun mais il faut être conscient d'une certaine logique d'utilisation de la cuisine.

Pour finir complètement, à quoi servait la barre de la baille ?

La cuisine mériterait à elle seule un sujet finalement, comme pour la chirurgie ou d'autres métiers sur les vaisseaux ..
C'est passionnant, plus on en apprend plus on s'attache à cette illustre marine.
J'ai appris notamment que l'on nommait également "coq", le responsable du goudron dans les corderies et "coqueries" les cuisines de quai.

Bravo Gérard pour cette cuisine , il y a de fortes chances que je revienne vers toi lorsque je m'essaierai au travail du métal !

Wilfrid

Il me semble que "coquerie" est un terme générique de l'époque pour n'importe quelle cuisine. Une cuisine de quai, c.à d. la cuisine des bâtiments sur rade, se nomme plutôt une "cayenne".

Le bidel capitain'd'armes
Et son cahier d'punis,
Dans la cayenne f'sait du charme
A je n'sais quelle souris,
Mais j'garde au coeur un'souffrance
Quand l''quartier-maît' clairon
Sonnait du haut d'Recouvrance
Aux fill's de Laninon.

Chanson de mer bien connue, "Les Filles de Laninon". Totalement hors-sujet, j'en bats ma coulpe, mais tellement réjouissant.

Bonjour Gérard, je peux dire que tu mets la barre super haute, à chaque fois que je vois des photos de ton modèle je me remet en question pour fignoler encore plus le miens car je sens que ce n'est pas encore ça. Mais d'un autre côté c'est super stimulant alors ne t'arrète surtout pas même si tu me mets de temps en temps les nerfs à vif.
Je dis ça à Gerard mais il y a beaucoup d'entre vous qui lisez ce mot qui m'aide également à progresser tant vous m'énervez du réalisme de vos modèles.

Isalbert

Bonjour,

Après les préparatifs de Vazerac, je compléterais la cuisine des divers accessoires que cite Gérard pour la rendre plus vivante et, peut être, un ou deux personnages pour asseoir le décor.

Un sanglier sur la broche ?

Pierre

Bonsoir, Gérard,

Ton travail sur ces éléments de vie est tout à fait remarquable! Dommage, comme tu le soulignes, que ces derniers seront en partie cachée!
A ce propos, envisages-tu de te "spécialiser" dans la réalisation de ces différents meubles à plus grande échelle ? Cela pourrait être fort intéressant pour bien comprendre les métiers du bord ! Ton travail, conjugué avec ceux relatifs aux postes de combats, serait du plus bel effet au niveau didactique.
Bonne continuation.
Cordialement
Jacques