Le Dragon de L'Espine : du cotre corsaire de Guernesey à la corvette royale française 1779-1783.

Pour Francis :
Waouh la couverture de Pilote de janvier ’68, que de bons souvenirs d’ado...et c'est toi entre autres qui réalisais ce magazines qui a rendu la vie dure aux éditeurs de Tintin et Spirou à l’époque d’or de ces magazines.
Je réalisais déjà le modèle de l’Astrolabe de Mantua !

Pour Thierry  :
Préfet de la Dyle ... Il s’agit bien de ma Dyle, dont la belle vallée entre Louvain et Wavre, à été pour moi un lieu de résidence lors de ma jeunesse, avec le superbe bois d’Heverlee et tous les étangs entourant ces lieux encore magiques  aujourd'hui ?

Bonjour Jean-Marie,

Oui, il s'agit bien du département français de la Dyle (1795-1814) dont le chef-lieu était alors Bruxelles ! Ce département correspondait aux territoires actuels des provinces du Brabant flamand, Brabant wallon et de la Région de Bruxelles-Capitale.



Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Dyle_(d%C3%A9partement)

Thierry

Bonjour,

Reçu ce matin de Florence Prudhomme, ce cliché des premiers exemplaires sortis de l'impression :



Thierry

C'est vrai que l'on approche de la date de sortie

Oui, sortie en librairie et sur les sites en ligne bien connus, le 6 octobre prochain. Nous avons entre-temps une réunion de travail avec l'attachée de presse chez l'éditeur, le lundi 26 septembre.

A noter, l'impression réalisée en France, chez un imprimeur normand !

Thierry

Chez Corlet ?

athanor a écrit:Chez Corlet ?

Je viens de poser la question par WhatsApp à Florence... n'ayant pas encore eu l'ouvrage entre les mains, au fin fond de notre verte Irlande !

Thierry

Oui, c'est bien l'imprimeur Jean-Luc Corlet à... Condé-en-Normandie !
https://corlet.fr/

Thierry

A toutes fins utiles, la Table des figures (pages 289-291) :







Thierry

A toutes fins utiles, la Table des matières (pages 301-304) :









Thierry

Bonjour Thierry,
Faisant hier une commande sur un site de vente en ligne, je regardais si ton bébé s’y trouvait déjà. Il est effectivement possible d’effectuer une précommande, pour réception le 6 octobre, jour où je l’attendrai pour oublier mon grand âge
Je regardais la t.m. que tu nous montres, le C.-A. Samuel Hood est-il le personnage qui a donné son nom au HMS Hood qui a tenu moins de 15 minutes face au Bismarck en 1941, avant lui aussi connaître une lente mais certaine agonie, abrégée par les tirs anglais ou/et les mécaniciens allemands eux-mêmes avec des charges de sabordage. Personne ne peux en réalité répondre avec certitude.
Je m’intéresse beaucoup à ce cuirassé géant, aussi insubmersible que le Titanic et ai déjà réuni beaucoup de documentation à son sujet depuis le 13 mai dernier, jour où j’ai posé sa " quille" sur chantier dans mon atelier, ceci au 1:200.


J’insiste que ce n'est ni son pavillon, ni l’idéologie qu’il défendait, qui sont à la base de mon intérêt...

Bonsoir Jean-Marie,  

Oui, le HMS Hood est bien le HMS "Samuel Hood", du nom du Samuel Hood que l'on trouve au contact des Français deux fois dans l'ouvrage : en 1783 au nord de Saint-Domingue (blocus de la ville du Cap), puis dix ans plus tard en 1793 au siège de Toulon...

Thierry

Est-ce que trop de publicité ne tuerait la publicité ?

radiau a écrit:Est-ce que trop de publicité ne tuerait la publicité ?

Peut-être ! En clair, vous souhaitez que l'on passe en silence radiau ?

Disons que sur le site de Gérard Delacroix je n’ai jamais vu tant de battage sur ses propres publications.
Cela ne doit pas être son style .

Bonsoir Thierry,

Laisse dire, les personnes ne désirant pas de pub ne sont pas obligées de consulter ton sujet concernant le bouquin...
Mais bon, j’ai encore eu l’occasion lors de mon dernier concours de constater la mesquinerie de certains...
Allez, l’ancien dissident du forum va encore se faire bien voir par certains

Bonsoir Jean-Marie,

Merci pour ton soutien !

Autant je respecte l'avis (sous forme de likes) des deux personnes conncernées qui oeuvrent à visage découvert, autant je n'ai aucun respect pour celui qui oeuvre sous couvert de l'anonymat... Qu'il me contacte par MP et en signant par son nom et nous pourrons nous expliquer.

Ce que ne comprennent pas ceux qui suivent le pisse-vinaigre, c'est la publicité faite au forum MMA et à ses membres par mes différents fils... tant pis pour eux.

Thierry

Tout le monde a le droit de donner son avis, mais je vous en prie Messieurs calmez le jeu SVP !

Il est certain que d'un point statistiques, les chiffres sont éloquents.



Mais, finalement, n'est-ce pas une espèce de preuve de l'intérêt que peuvent porter certains à ce sujet. Il est sur que Thierry nous fait vivre des vrais feuilletons aux nombreux épisodes avec ses différents posts. Mais n'est-ce pas préférable à ceux qui ne postent rien ?
Par contre, l'agressivité n'est pas de mise de part et d'autre. On doit pouvoir confronter ses idées sans s'insulter. J'engage les auteurs à relire la charte et à réfléchir aux conséquences de leurs écrits !

Bernard

Bonjour,

Bien compris et reçu 5 sur 5 : "Pierre Rouanne, Carrick, bicdan, Bernard HUC, Daniel. Bétremieux et Serge Drut aiment le message" de radiau.

Pour ma part, je vais donc très nettement "calmer le jeu".  

Thierry

Bonsoir Thierry,

Ton livre m’est parvenu ce jour, via amatruc.
Outre les pages de couvertures connues, je vais enfin avoir le plaisir de découvrir son contenu...

Bonjour Thierry,
bien reçu ton ouvrage. J'y ai jeté un oeil, et j'ai l'impression que c'est du lourd, du très dense, et ça ne doit pas se lire comme un roman !
Merci !
Amicalement
Gérard

Bonjour,
 
Je viens de terminer l'ouvrage de Florence Prudhomme et Thierry Moné (Le Spahi) et je dois dire que j'ai passé de bons moments de lecture historique avec ce livre.
Les deux premiers tiers sont exclusivement dédiés au chevalier de L'Espine et au Dragon dont l'histoire commune se lit comme un roman technico-aventureux, c'est bien écrit, vivant et richement documenté.

A partir de quelques éléments remontés d'une épave retrouvée en République dominicaine, on suit la progression de l'enquête qui aboutit à une véritable biographie du chevalier de L'Espine. On y retrouve bien sûr l'épisode  avec Le Dragon, navire qui est bien connu ici. Les évènements géopolitiques de la fin du XVIIIe siècle sont le fil conducteur du récit avec les péripéties coloniales aux Antilles et les bouleversements de la période révolutionnaire. La participation du chevalier à l'Ordre de Malte y est également détaillée ainsi que son émigration sans retour pour l'Autriche lors de la révolution.

Le Dragon tient également une grande part du récit après sa capture par la frégate française La Friponne. Ses différentes transformations sont développées au fil de sa carrière pour terminer avec le combat qui précèdera sa fin sur la côte dominicaine.
Deux chapitres qui traitent des plongées sur l'épave terminent l'ouvrage proprement dit qui comporte également une quinzaine d'annexes sur des sujets plus ou moins intéressants (comme souvent dans les annexes).

En conclusion, c'est un bon ouvrage sur l'histoire maritime, il est brillamment traité et mérite vraiment qu'on y attache une attention particulière.

GD

Bonsoir Thierry,
Je viens de finir la lecture de ton ouvrage en coopération avec Florence Prudhomme.
Beaucoup d'intérêt, bien écrit et quelques découvertes résultant de recherches seulement possibles
par des chercheurs de fond. Très beau moment de lecture !
Merci et bravo.
André

Bonjour,

Vu ce matin sur le blog du lieutenant-colonel (er) Rémy Porte, ancien référent Histoire de l'Armée de Terre.

20 octobre 2022

Passionnant

Un Dragon au service du Roi
Les destinées maritimes du chevalier de L'Espine
Florence Prudhomme et Thierry Moné

Il ne s'agit pas ici de la carrière d'un cavalier, mais de l'histoire pour le moins étonnante d'un navire engagé aux Antilles à la veille de la Révolution française, et celle de son commandant, l'enseigne de vaisseau de L'Espine.

Bien connu pour ses travaux antérieurs sur l'histoire des Spahis, Thierry Moné s'associe ici avec Florence Prudhomme, également docteur en histoire mais aussi archéologue sous-marine. En treize chapitres fort bien enlevés, les deux auteurs nous entraînent des campagnes de fouilles entreprises sur l'épave d'un bâtiment de la Marine de guerre française du XVIIIe s. gisant à peu de distance des côtes nord de la république Dominicaine aux dernières recherches dans les centres d'archives sur ce navire. Entre ces deux extrêmes, ils nous racontent en parallèle la carrière du chevalier Joseph de L'Espine, issu d'une vieille famille noble du Comtat Venaissin, et celle d'un navire particulier, un cotre corsaire de 16 canons, armé à Guernesey, le Dragon. Transformé en brick après s'être échoué sur des récifs du fait de la tempête, le bâtiment est capturé par de L'Espine en septembre 1781. Le Dragon est transféré à la Marine royale, transformé en corvette et de L'Espine en reçoit le commandement. Chargé d'une mission secrète auprès du consul de France à Boston, mais victime d'avarie doit subir de grosses réparations à son arrivée. A l'issue, il reçoit une nouvelle mission : le transport de documents secrets à destination de Saint-Domingue, mais arrivant à destination en janvier 1783, il se heurte à une escadre anglaise et se trouve pris au piège face à 17 bâtiments ennemis. Contraint d'abandonner son navire près de la côte, de L'Espine fait débarquer son équipage avant de le saborder. Les documents secrets à remettre au gouverneur de Saint-Domingue sont sauvés, sur fond de guerre contre l'Angleterre et de volonté de conquête des îles tenues par l'ennemi (description commentée des opérations contre les îles Turques et de leurs riches salines). De retour en France en juin 1783, il rejoint la flotte de l'ordre de Malte et les auteurs décrivent avec précision l'organisation de l'Ordre à La Valette, la vie des chevaliers sur l'île et en mission, leur uniforme, leurs fonctions, etc. De retour dans la Marine royale en 1787, de L'Espine reçoit "une mission secrète de recherche du renseignement à la Jamaïque", à l'issue de laquelle il rédige un rapport très complet de 36 pages. Poussé à l'émigration par la Révolution, il intègre la marine de guerre autrichienne et commande à Venise, puis à Trieste et termine sa carrière comme gouverneur de Milan, où il s'éteint en 1826.

Voilà au total une véritable plongée dans l'histoire navale de la fin du XVIIIe s., qu'il s'agisse des aspects techniques liés aux navires et à leur armement, des équipages ou de la remarquable formation des officiers de Marine. Les grandes connaissances de Thierry Moné dans les questions militaires l'autorisent également à faire de fréquentes références aux aspects tactiques des missions du chevalier de L'Espine. Basé sur un vaste corpus d'archives, appuyé par un solide appareil de notes, le livre bénéficie également de près de 80 pages d'annexes. A bien des égards un superbe scénario de film d'aventure, et pourtant une histoire on ne peut plus authentique. Passionnant.

CNRS Editions, Paris, 2022, 304 pages, 25,- euros.

ISBN : 978-2-271-14239-9.

source :
http://guerres-et-conflits.over-blog.com/2022/10/passionnant.html