Soleil Royal 1692

Petit cabestan


Bien noté pour les cordages, c'était en fait la seule raison.

C'est une autre version des goupilles de Vial de Cllairbois, d'autant plus que ces cordages sont également fixée à la mèche.

Pierre

G. Delacroix a écrit:Le cordage qui lie les barres entre elles comme l'a dit Eric sert à éviter qu'elles ne soient éjectées et blessent ou tuent si le cabestan dévire de façon incontrôlée.

L'incident est clairement décrit et illustré dans la saga " Passagers du Vent " de Bourgeon, dans le tome " Bois d'Ebène " page 9 et 10.
Un linguet est mal engagé et le massacre s'en suit... Documentation peu académique , je le reconnais, mais je pense que chacun de nous possède cette série dans sa bibliothèque de BD's.

Il est probable qu'un cabestan qui dévire fasse de gros dégâts potentiels. Même si les barres sont amarrées, personne n'a intérêt à se trouver dans l'espace de rotation. Cet amarrage n'est-il pas un peu illusoire ?
Les barres traversantes ne sont-elles pas a cet égard plus rassurantes du seul fait de leur équilibre dynamique?

Michel Saunier a écrit:
Les barres traversantes ne sont-elles pas a cet égard plus rassurantes du seul fait de leur équilibre dynamique?

Michel,

Est-il possible de préciser ta pensée, là

La rotation du cabestan engendrant une force centrifuge éjectera les barres simples mais pas celles traversant la tête du cabestan, les forces s'annulant.

Une clavette suffit à régler le problème. Cela n'a pas été déjà dit quelque part ?

Il a été effectivement évoqué ces clavettes dans un autre sujet, mais là, s'agissant de barres traversantes sur le SR, ces clavettes ne sont pas signalées sur les plans de l'Ambitieux qui me sers de référence.
En outre ces clavettes ne fragiliserait-elles pas les barres ?

Michel je ne faisait que parler des barres non traversantes.

equinoxe91 a écrit:Michel je ne faisait que parler des barres non traversantes.

Ben dans la BD elles traversent grave...

Sur les bâtiments, je ne savais pas, mais sur toutes les doc que j'ai de la machine à mâter de Brest, les barres sont liées entre entre elles, en effte, par un cordage qui en fait le tour.

Merci André c'est très clair.
Ce qui me gène dans ces cordages, c'est que les hommes doivent se baisser pour entrer à poste et en cas de dérive du cabestan être un peu ficelés pour s'échapper

Ce n'est pas possible de lier entre elles des barres qui sont à des niveaux différents, ces liaisons devaient varier en fonction du cabestan, sur le Pic les barres sont rattachées à la mêche.
Ce que nous montre Carrick est à terre donc pas sujet aux aléas de la mer.

Pierre

Pour Gérard Delacroix
Hier vous avez fait une remarque qui m'a mis la puce à l'oreille concernant la cloison de la sainte-barbe.
En effet, non seulement elle n'était pas finie mais de plus posée au mauvais endroit, cad contre le baux arrière de l'artimon et non contre celui de l'avant (Voir BO trois possibilités).
Vous m'avez une fois de plus tiré d'un mauvais pas. Conclusion:relire et relire BO les neurones bien éveillés, mais aussi...merci beaucoup Chef.

Un peu de travail sur les équipements du premier pont:

Bonsoir Michel,

Ils font quel diamètre tes anneaux d'artillerie, par rapport au banc ils me paraissent gros?

5,2 mm de diamètre

Si, comme je le pense, tu es au 1/50 cela fait en réel 26cm

Le fer des chevilles d'artillerie pour des canons de calibre 36 est de 18 lignes soit 40 mm, dimension qui varient suivant les auteurs, celle donné vient de Colomb. Morineau donne un peu plus.
Sachant que le diamètre intérieur de la boucle est égal à 3 fois le diamètre du fer, on arrive à 120 mm qui donne 2,5 mm à donner à la boucle sur le modèle et 0,85 mm au fer. Disons, pour l'époque, entre 2,5 et 3 de diamètre à la boucle et entre 0,85 et 1 au fer.

D'autre part, pourquoi n'existe-il pas de mortaise pour le tenon du pied du beaupré dans l'étambrai de ce mât ?

Merci pour ces précisions. Donc à revoir.
Tenon pas encore fait, montant juste pointe.

Tenon de mât de beaupré dans son étambrai, une vraie partie de plaisir à ajuster. Là c'est un beaupré en hêtre qui servira d'exemple pour le futur en poirier.

Les nouvelles boucles d'artillerie baignent dans l'ammoniaque, patience.

pourquoi ne l"as-tu pas fait en séparant la pièce en deux et réaliser la mortaise à la fraiseuse ? comme j'ai fait d'ailleurs
alain p

Probablement par souci de respect de l'existant, et aussi parce que c'était un challenge intéressant. C'est sûrement moins fin, mais je suis content du résultat. Trois heures de lime, sans compter le tenon alambiqué du mat.

oui...mais compte tenu de la taille de l'étambrai je suis presque sûr que cette pièce devait être en deux partie dans la réalité...alors....
alain p

Tu as sans doute raison, mais bon! Le principal est fait.

Présentation des canons avant gréement

Reste à faire les étambrais des mâts, quelques boucles d'artillerie et le gréement des canons, sauf erreur et oubli avant d'attaquer le deuxième pont.
Comment rentrer les canons sur les affuts prépositionnés pour la suite ? toujours la même question