Soleil Royal 1692

Michel Saunier a écrit:...
La carlingue d'artimon correspond à celle de l'Ambitieux au dixième de mm près. Le haut des joues ferait 120 mm à l'échelle 1, sans compter qu'elles s'épaississent en descendant dans l'encastrement.
...

Sans compter les bandes de fer chevillées sur les cotés.

Michel,

Ca fait une sacré pièce, j'ai du mal de me rendre compte de l'échelle. Cette carlingue doit faire dans les 70 cm de large alors?

Normalement en deux pièces d'où les bandes en fer et les chevilles traversières.

Carlingue d'artimon: L= 1632 l= 672 h= 720 en mm cotes relevées sur plan. Soit un peu moins de 0,75 m3 de chêne
Je suppose que GD parle d'un cerclage de fer ou de bandes de fer sur la partie supérieure de la carlingue, rien n'est indiqué ni dessiné de ce genre dans la mono de l'Ambitieux ? Mais je pense que les efforts transversaux du mât pouvaient faire éclater cette partie malgré son épaisseur.
Je reprends le dernier message de GD: deux pièces, et là se justifient bien ces bandes de fer de chaque coté avec fers traversants. Il est vrai que trouver une bille de chêne de ces dimensions ne devait pas être très courant (encore que possible )et de plus un sacré poids à manutentionner.

A remarquer que cette carlingue d'artimon n'est pas la seule pièce imposante. Les étambrais des deux autres mâts ainsi que celui du grand cabestan n'ont rien à lui envier, et dans un autre genre les grandes bittes, les barrots du premier pont et les varangues de porques sont aussi des morceaux importants. Travailler de telles pièces était surement un peu épuisant pour les charpentiers. Il n'est que de regarder la charpente de certaines granges dimières de notre chère Normandie (voir particulièrement celle du Manoir de Corny)pour se faire une idée "de visu" du travail que cela représentait sur un gros vaisseau.

Pour GD: on voit effectivement sur le 74 canons les bandes de fer sur la carlingue ainsi que le trou d'évacuation de l'eau de la mortaise du mât. Merci

Hello Michel! . C'est de beaucoup de longtemp que je ne suis pas actif sur le Forum.
Dans ton message du 10/4/2007 tu dis que le Roayl Luis à. etè lancè dans le 1669 comment le Soleil Royal . Bon: Le Royal Louis dont tu parle c'est le meme publiè dan le numero 172 de Neptunia a la page 17?Mercì d'avance pour ta gentil reponse.
Salvatore
p.s: perdonne moi pour mon mouvais francais!

Le Royal Louis construit par G. Rodolphe à Toulon a été lancé probablement en Fin 1668 début 69.
Longueur 163 pieds - largeur 44 - creux 21 - Tirant d'eau 22 - 2400 tx - 900 hommes - 104/120 canons - rayé des listes en 1692.
Le suivant a été construit à Brest en 1693.

Michel

Petite progression vers la fin des cloisons, OUFfff...



De plus ma maquette sèche et certains planchers souffrent et quelques collages ont lachés.
Remède ? la passer au jet

La colle on ne peut pas lui faire confiance, quand je pense qu'il y a des avions qui sont collés, je préfère le plancher des vaches.

Pierre

Bonsoir,
Afin d'éviter le désagrément de la colle, je cloue toutes les lames de mes ponts ; perçage, implantation, cisaillement de la tête, enfoncement du reliquat et limage...et le résultat est on ne peut plus positif !
Je ne vais pas relancer le thème abordé sur le nombre d'objets dans un vaisseau!!! (rire)
Bonne soirée
Cordialement
Jacques

Mes chers amis, là il ne s'agit pas de colle . Il se trouve que le poirier comme tous les bois se rétracte au séchage, clous ou pas, colle ou autre.
En fait il faut maintenir l'hygrométrie souhaitable, ce que je n'ai pas fait.
Déjà aux Franciliades, j'avais connu ce désagrément avec une maquette exposée au soleil.
J'attendais une réponse plus astucieuse

Bonsoir Michel,

Chauffes moins ton atelier, tu as peut-être augmenté la température ces derniers temps !

Le poirier est-il bien sec?

J'ai connu le même phénomène aux Franciliades, c'était du à la climatisation qui avait asséché l'air pendant la nuit, au retour dans la voiture tout était revenu à sa place.
Si tu augmentes la température, pense à mettre des saturateurs dans ton atelier.

Pierre

Michel comme d'hab tu présentes un très joli travail...
Je crois que je vais rebaptiser le mien le Balsa Royal!

Bon, alors séance de remise en atmosphère relativement humide (en Normandie, facile !) On va bien voir si cela marche et je vais baisser la température de l'atelier (21°).
Le poirier est on ne peut plus sec (au moins 4 ans de séchage + celui de l'atelier une fois en planchette.
Cela pose aussi ultérieurement le problème de la vitrine d'exposition et de ses conditions de température et humidité. un autre sujet?

Michel Saunier a écrit:Bon, alors séance de remise en atmosphère relativement humide (en Normandie, facile !) On va bien voir si cela marche et je vais baisser la température de l'atelier (21°).
Le poirier est on ne peut plus sec (au moins 4 ans de séchage + celui de l'atelier une fois en planchette.
Cela pose aussi ultérieurement le problème de la vitrine d'exposition et de ses conditions de température et humidité. un autre sujet?

Bonsoir Michel,

21° c'est beaucoup, à 18, 19° tu seras mieux et ton modèle aussi. Ensuite, tu fabriques une vitrine façon "cave à cigares" avec un humidificateur.

Température baissée à 19 + pull (je deviens frileux avec l'âge!)
Quand à vitrine, c'est prévu mais on verra ça plus tard, car c'est un monstre vu la taille du SR (volume et surtout poids).

Bonjour,

Il est vrai que je n'ai pas parlé de la température vu que je ne chauffe jamais mon appartement et de ce fait mon bois est aux degrés al dente!
Bonne journée
Jacques

Enfilade avant démontage des pièces non collées, mise en place des courbes, puis passage à l'étage supérieur avec les dernières allonges.

Je crois que vous allez nous faire un bon pont XVIIIe, trois encoches au bout des baux signifient deux gouttières plus une fourrure de gouttière, c'est novateur pour ce bâtiment...
A moins que ...?

Heureusement que c'est l'hiver, que ta cheminée va être contente.

Pierre

Bonsoir,

Corne de bouc! vous allez finir par le rendre malade alors que son modèle a du "chien" (de mer, bien sûr!)
Bonne fin de soirée, tout en trouvant une solution plus rationnelle, que vous ne manquerez pas d'exploiter. Il ne faut pas laisser de côté le fait qu'un charpentier fait toujours une erreur dans son travail. C'est inévitable !
Jacques

G. Delacroix a écrit:Je crois que vous allez nous faire un bon pont XVIIIe, trois encoches au bout des baux signifient deux gouttières plus une fourrure de gouttière, c'est novateur pour ce bâtiment...
A moins que ...?

Voir la mono de l'Ambitieux , 1680, qui me sert de référence

Je l'ai regardé avant de poster car cette troisième entaille m'étonnait. Sur les coupes (pl 13 & 27), il ne peut y avoir, au plus, que deux entailles.
Le plan du premier pont est faux sur ce point, les autres sont bons. A cette époque, la fourrure de gouttière n'existait pas et il y a donc une entaille de trop (facile à dissimuler d'ailleurs).