Photos et vidéos marines

Lorsque nous sommes arrivés en Ariège il y avait de ces oiseaux ici, aujourd'hui ils n'y en a presque plus, les pies sont présentes et les merles également mais autant qu'avant.

Bonjour,
Françis, c'est normal, les moineaux ont fuit devant l'envahisseur de la région parisienne
Gérard

En fait il faut voir qu’il y a une disparition drastique des oiseaux en Europe au moins.

Entre autres les monocultures où vous avez de moins de fleurs, donc moins d'insectes mais aussi pour les oiseux butineurs, l'usage exagéré des pesticides et herbicides, nous sommes coresponsables de ces disparitions, avec pour conséquence une perte de la biodiversité. Dans les années cinquante Mao avait ordonné la destruction massive des oiseux des champs parce qu'ils mangeaient les graines et les plantes: résultat : une famine parce que les plantes ne pouvaient plus se reproduire faute de vecteur de reproduction.

Il est facile d'aménager son balcon ou son jardin pour faire revenir les espèces. En ville les grandes baies vitrées, les immeubles en verre sont la cause de centaines d'oiseux qui se tuent contre. Il suffit de mettre des autocollants représentants des rapaces pour que les oiseaux ne se cognent plus contre les vitres : c'est que j'ai fait dans mon jardin d'hiver

Michel

Une des raisons de la disparition de certaines espèces en campagne est cette folie des élus de vouloir gyrobroyer tous les bords de routes, les haies , les ronciers , les arbres qui bordent les petites routes qui abritent une foule de petits oiseaux. Il a été difficile de faire entendre à ces édiles l'intérêt de respecter les périodes de nidification afin de "protéger" cette faune fragile ainsi qu'aux opérateurs télécom en les empêchant de couper les arbres pour leur faciliter l'établissement des lignes ADSL et maintenant la fibre.
La réintroduction des rapaces et leur protection et maintenant leur prolifération a aussi joué sur la petite faune des campagnes (les petites cailles des blés, les grives et autres perdrix et même faisans) sans oublier la prolifération des " becs droits" (pies, geais et autres corbeaux) qui n'hésitent pas à piller les nids lorsque les oisillons sont nés, quant aux chats errants ou lâchés dans la nature, il y a là tous les facteurs nécessaires et suffisants pour cette diminution drastique tout au moins dans nos campagnes.

J-Pascal

Bonjour,

Vous avez tout à fait raison : pour la première partie il est vrai qu’avec le terrain morcelé de la Suisse nous avons moins ce problème haies. Concernant les prédateurs j'avais zappé mais c'est en effet, surtout les chats, pas seulement errants, le problème existe, C'est la raison qu'on préconise la stérilisation.

Pour les faucons mais aussi autres rapaces, milan royal et autres le problème existe aussi. Concernant les faucons, lorsqu'ils portent pantalons, camouflages entre autres, ce sont des vrais

Bonjour,

Voici un article payant de la Liberté de Fribourg. C'est la raison pour je fais un copier/coller que tout le monde puisse le lire. Pour moi cela tombe à pic. Je fais partie de l'association BirdLife https://www.birdlife.ch/fr/content/oiseaux-de-nos-jardins . Si vous considérez que je dérape avec ce sujet, n'hésitez pas à me dire d'arrêter.

Michel

Faune: Le moineau est l’oiseau le plus observé dans le canton de Fribourg… et en Suisse

L’action participative «Oiseaux de nos jardins», organisée par BirdLife, a permis à la population de recenser les volatiles depuis chez elle. Au total, ce sont 142’000 oiseaux qui ont été dénombrés entre mercredi et dimanche dernier.

En moyenne, ce sont 7,9 moineaux domestiques qui ont été vus par zones d’observation dans le canton de Fribourg.

Le moineau domestique est l’oiseau le plus présent en Suisse. Du moins, c’est celui qui a été le plus observé lors de la grande action participative «Oiseaux de nos jardins» organisée par l’association BirdLife entre mercredi et dimanche derniers. Au total, plus de 7200 habitants ont scruté leurs jardins ou environs de leurs habitations pour dénombrer 142’581 oiseaux. Dans le canton de Fribourg, 270 participants ont recensé 6795 volatiles.

Dans le canton, les oiseaux les plus observés ont donc été les moineaux domestiques (présents dans 89% des jardins), puis les corneilles noires (82,7%) et les étourneaux sansonnets (45,6%). Au niveau national, les moineaux et corneilles sont également tout en haut du classement, suivis par les martinets noirs. Ces données, qui sont «à interpréter avec précaution», selon le communiqué de BirdLife, montrent une régularité dans le nombre d’oiseaux observés. Certaines espèces, telles que le gobemouche gris ou le rougequeue à front blanc, étaient cependant très observées par le passé et sont aujourd’hui quasiment absentes des relevés.

Francis Jonet a écrit:Lorsque nous sommes arrivés en Ariège il y avait de ces oiseaux ici, aujourd'hui ils n'y en a presque plus, les pies sont présentes et les merles également mais autant qu'avant.

Et bien chez nous, dans mon coin perdu de Hesbaye, que Gerard2 connais bien, il n’y a jamais eu autant d’oiseaux de toutes sortes...
Peut-être que nous faisons également un maxi pour les protéger et les attirer...Hier, nous avons constaté que l’ancienne pompe de la cour était à nouveau habitée par un couple de mésanges qui font des acrobaties pour pénétrer par ce qui était la sortie d’eau en son temps lointain.
Ma seule désolation est de ne plus avoir d’hirondelles depuis la mort de nos chevaux et la transformation des écuries, tout en ayant conservé deux anciens box ouverts avec du bois et des voussettes dans une des dépendances, en vain.
A noter que l’association Natagora n’hésite pas non plus à venir installer des nichoirs spécifiques sur notre terrain dans les arbres que j’ai plantés y il a des années.

Bonjour,

J’aurais tendance à dire comme Maqars, j’ai beaucoup d’oiseaux dans mon petit jardin qui se situe pourtant pas loin du centre ville. Il est vrai qu’il y a beaucoup d’autre jardins dans le secteur et un parc pas loin qui abrite une résidence pour seniors. Je n’utilise aucun produit chimique et je laisse les « mauvaises herbes » prospérer (pas forcement par gout mais l’âge en est la cause !).

Il y a donc des merles, des moineaux, des mésanges. Dans notre cour commune des tourterelles, des ramiers, des pies bien sûr, même parfois des corbeaux ! Je vois parfois, mais j’entends souvent un couple de huppes fasciées.

D’autres petits habitants, de très gros lézards, des insectes de toutes sortes, des cétoines actuellement, mais aussi des abeilles, même pas mal de frelons asiatiques qui ne me posent aucun problème.

Et pourtant j’ai un dangereux prédateur, une vieille chatte qui ne sort plus mais qui à ma surprise, ne s’occupait pas beaucoup des oiseaux mais pas mal des lézards qui souvent n’avaient plus de queue !

JM

Mon prédateur

Une cétoine

Hormis les chats domestiques, grassement engraissés à la « croquette », la chasse d’animaux sauvages entre eux est une loi de la nature que nous devons accepter même si notre sensibilité d’humain a parfois du mal à l’accepter.

Je demeure dans une ville à la grande périphérie de la région parisienne en bordure de l’Oise où les zones urbaines ont la chance d’être, pour le moment encore, fortement verdoyantes et arborées. Malgré la proximité du Vexin, région d’exploitation agricole intensive, avec tout ce que cela peut entraîner sur la destruction de la faune, j’ai l’impression, mais peut-être que je me trompe, que certaines zones urbaines verdoyantes peuvent être un havre de paix et de reproduction pour nos oiseaux.

Je ne vais pas lister ici les oiseaux que j’ai pu identifier, mais la présence un  jour d’un épervier d’Europe sur la balustrade de ma terrasse, que par miracle j’ai pu photographier, ne pourrait-il pas être, pour lui, la preuve d’un territoire de chasse abondant ?

Pour remonter le moral de Maqars, cette zone urbaine où je demeure, martinets et hirondelles de fenêtre, chacun sur son territoire s’en donne à cœur joie, tous les ans, dans le ciel pour mon grand bonheur.

Bonjour,

Encore une photo surprenante en ce qu'elle a été prise en ville. Un Héron cendrée en février dernier depuis mon bureau. La photo n'est pas extraordinaire de qualité, je m'en excuse.

Amicalement

JM

bonjour,  je   voudrai  bien être  dans  l'optimisme  comme  vous,  mais  chez  moi,  (62)   qui  a  un grand  potager certaines  espèces . verdiers ,  chardonnerets , linottes  mélodieuses,   qui  venaient assez  régulièrement sont  pratiquement  absentes ces  dernières  années,  encore  quelques  martinets  qui  tournent  autour  du  terril ,  quelques  hirondelles de  cheminées et  je  ne  vois  pas  ou  elles font  leurs  nids,? .maintenant  les  maisons  ont  des  cache- moineaux,  volets....c'est  salissant  un  nid?????  j'ai  des  nichoirs  pour  les  mésanges  qui  viennent  régulièrement faire  leurs  nids ,mais  le  taux  de  mortalité  des  jeunes  est  effrayant  80 % ,  j'ai  pu  voir  des  nichées quand  je  nettoie  les  nichoirs  ou  les  jeunes  bien  plumés  étaient  tous  morts.  il  suffit  de la  perte  d'un des parents, pesticide.ect.....Je  fais  des  sorties  ornithologiques c'est  un  grave  problème  certaines  disparitions  +  de  50% des  hirondelles...et  je  ne donne  pas  la  liste  des  autres  espèces...je pense  que  les  gens  ont  à  l'heure actuelle  d'autres  soucis à  gérer .......observer  c'est  bien,  protéger  c'est  mieux...   faisons  confiance  aux hommes  de  bonne  volonté...;

Calonnois a écrit:.......observer  c'est  bien,  protéger  c'est  mieux...   faisons  confiance  aux hommes  de  bonne  volonté...;

Bien d’accord, c’est pour cela que plante, respecte les fleurs sauvages et certaines " mauvaises herbes " recrée des points d’eau, etc...
Me bagarre avec certains agriculteurs du coin  fait la chasse aux jardiniers du dimanche avec leurs horribles robots tondeuse qui mutilent en les scalpants les hérissons... .
Les miens se portent bien :


Nourrit les oiseaux de mer en navigation
Faim, faim...


Bon, tu l’auras ma salade niçoise...


Photos prises en Zélande dans une zone où les huîtres plates et homards abondent encore.

Bonjour,

Vous avez Maqars et vous raison : "observer c'est bien, protéger c'est mieux". C'est ce que nombre d'amis, mon épouse et moi. Nous nous basons sur cette revue https://www.salamandre.org/ La fondateur qui l'a créé, Julien Perrot, l'a fait à 15 ans, il x a une bonne vingtaine d'années. La version junior est très bien aussi et j'abonne mes neveux et mes nièces ou les enfant et enfants de très bon amis.

Vous verrez qu'il y aussi des auteurs français. Lorsqu^'on est abonné à la version web aussi on peut poser des questions, demander des conseils. C'est ce que nous avons fait pour savoir comment aménager notre jardin pour y favoriser la présence de hérissons par exemple.

Michel

Voici ma dernière acquisition, cette vue du vieux port de Marseille que je daterais du début des années 50, peut-être un peu avant.

Intéressant ce yacht sortant du port avec ce gréement assez particulier. Quelques spécialistes pourraient-ils nous le décrire ?

En effet, curieuse voilure...
Rien trouvé à ce sujet pourtant français (ou italien peut-être) d'après le pavillon.

Je n'ai rien trouvé non plus au sujet de ce yacht malgré plusieurs recherches...
Quant à en décrire la voilure, je veux bien me lancer mais je ne garantis rien.

Sur le mât d'artimon, on trouve l'artimon et sur le devant du mât la voile d'étai d'artimon. Au dessus de celle-ci (c'est là que ça se gâte !) on trouve une voile nommée soit "Yankee", "Fisherman" ou encore "voile d'étai haute" par commodité sur certains navires (comme sur le Kraken, voilier de l'association Wings of th Ocean). Son guindant est fixe le long du mât et elle coulisse sur une draille entre le mât d'artimon et le grand mât. Ce genre de voile n'est pas des plus efficace, au portant elle est inutile et à un faible rendement au près... Au dessus de cette voile d'étai, un flèche tout simple.
Sur le grand mât on trouve la grand voile d'étai et il y a visiblement possibilité d'établir un autre yankee ou fisherman au dessus de celle ci comme en témoigne le marocain (l'étai) très horizontal.
Quand au phare de misaine, au dessus de la misaine et de ce qui pourrait être un hunier, on trouve deux voiles carrées en lieu et place d'une seule... Là je colle, je n'ai jamais vu ça ailleurs et je me demande vraiment de l'utilité et du rendement de ces deux voiles. Au dessus on à une voile papillon (deux points d'écoutes et un point de drisse, utilisés comme voile de fantaisie sur certains navires du XIXème ou sur quelques goélettes de cabotage du XXème.
Et à l'avant, le tout est complété par un foc. Mais j'imagine qu'on peut en gréer d'autres, cette partie semblant tristement dénudé de toile (je n'arrive pas à voir s'il y'a un bout-dehors ou pas).

Je précise que mon vocabulaire n'est pas forcément historique, l'empruntant à des personnes ayant navigué avec certains type de voiles (je pense au Yankee..)

Merci Aurélien pour ces explications intéressantes.

Afin de concentrer notre observation sur ce gréement bien particulier, je joins des agrandissements de la photo d'origine et en particulier sur ce hunier divisé en deux éléments comme des bonnettes.

Bonjour,

Belle analyse mais je voudrais soumettre un commentaire complémentaire.
La draille entre le mât d'artimon et le grand mât ainsi que le supposé marocain ne sont pas des cordages mais plus probablement les cornes d'une voilure goelette.
Il est possible que le perroquet en deux soit composé de bonnettes de hunier et manifestement, il n'y a pas de beaupré.

Bonjour,

Effectivement, avec agrandissement ce sont bel et bien des cornes sur lesquels coulissent les Yankee (on en distingue un ferlé derrière le hunier).
C'est possible que ce soit des bonnettes de hunier ou alors simplement des demies voiles carrées fixe (on distingue des passant pour les cargues et elles sont enverguées sur toute leur longueur) l'étai ne permettant pas la mise en place d'une seule et unique voile carrée. Mais quel étrange gréement ! :0

Pardonnez moi , mais je trouve que ce gréement est un peu "de bric et de broc " et que cette coque assez éléguante malgré tout, méritait mieux.

hans.2f a écrit:Pardonnez moi , mais je trouve que ce gréement est un peu "de bric et de broc " et que cette coque assez éléguante malgré tout, méritait mieux.

Je crois qu'on est tous plus ou moins d'accord

quelques renseignements supplémentaires :
https://lens.google.com/search?ep=gsbubb&hl=fr&re=df&p=AbrfA8oea5dXHbp9PCnVheD32YHeAFk3tpBO1tnGiRDLrhma2JC3W0VHs3NwYUFc8sQFVCscHF5vqi3ieGTaLoJudTCszNwHMdtE64r4GVNg_m9AKMKV4p3zLOleWrhekPGKP1HivVInoJx138TtWI-0ChKSEJXcfgSH8SBkjRGf_0hWXe3fifOkvna5AEGHRxBWSX5I3TetC0nPSrGE7sfnsr7ayxXNTJyNS7QmKErxqY1tvef6QxngkWjvqgriITF1ornQFGD5RVeDy7zEzGVpBbKf2UyjJw%3D%3D#lns=W251bGwsbnVsbCxudWxsLG51bGwsbnVsbCxudWxsLG51bGwsIkVrY0tKRFpqTmprd056ZGpMVE0zTXpndE5ETTJZaTFoWkdOaExXSXlObVF3T0dFek5HUmpOQklmU1RKRE4zTXhMWFYxVUdkalRVbG5SM0JuU1V4dVVESkpRemRvY1Mxb1p3PT0iLG51bGwsbnVsbCxbW251bGwsbnVsbCwiMC0wIl0sWyIzNjdhNTJlMi0xMDQwLTRhMjItOTlmOS0wODE4ODAzNzc1ZmQiXV1d
et ici :
https://pictura-prints.com/product/antique-map-carte-particuliere-des-environs-de-liege-limbourg-et-partie-de-luxembourg-c/
intitulé vue de la côte avec un naufrage dû à une mauvaise navigation.

Vue aérienne sur le vieux port de Marseille avec son impressionnante forêt de mâts et ses remparts bien visible.
Cette photo d’Édouard Baldus a été prise depuis un ballon en 1855. Intéressant également la drague à vapeur au premier plan.

a.piot a écrit:

Je m'excuse ,Ericlem , d'avoir mis cette photo ,je l'ai copiée sur un cite d'un ami ,qui lui travaille beaucoup sur ce genre de sujet ,mais qui lui ne le fait pas dans le meme sens .Si il le faut je la supprime .

Je ne comprend pas votre commentaire