-- Discussion générale sur le Commerce de Marseille --

bonsoir je ne peux pas me procurer votre livre , car le musee de la marine m'a dit !!qu'il ne commercialisait pas ????? merci

En effet, c'est moi qui commercialise cet ouvrage, voyez ici : http://gerard.delacroix.pagesperso-orange.fr/118/plaquette.htm

bonsoir moi je cherche le livre de francis !! vous l'avez aussi ??? merci !

Bonsoir.
Pour le livre de Francis, il faut aller sur le site de la boutique en ligne du Musée de la Marine.
Eric

Ce jour, après huit mois d'interruption les travaux ont repris. Le 118 est bien poussiéreux depuis le temps qu'il traîne sur un meuble.
Dur... dur! De s'y remettre au boulot. Il faut que je m'occupe du système de relevage des abords de la deuxième batterie avant toute chose.

Tu vas vite reprendre le rythme.
Avec un tel atelier, fastoche
Surtout avec un environnement excitant.

En regardant les photos de Michele Padoan j'ai été surpris par la hauteur dela muraille du corridor longeant le bord ; au XVII ème la muraille du corridor ne montait pas jusqu'au afin de permettre le passage des pièces de bois nécessaires à la réparation.



Pierre

En fait, je ne sais pas trop où placer ma question... Je n'ai pas retrouvé l'endroit où Grandpierre l'avait fait.
Voilà :
Je n'ai pas de problème pour délimiter l'ocre rouge autour des sabords des deux premières batteries : au droit des feuillures, c'est tout simple et logique ; en partie haute la teinte doit s'arrêter au droit de la muraille (limite naturelle).
Mais pour les autres sabords ce n'est pas aussi facile : à la troisième batterie il n'existe des feuillures que sur les montants, là doit s'arrêter la couleur ; sur les sommiers c'est pareil que les sabords du dessous. Là, je me perd en conjectures pour sur les seuillets : la teinte s'arrête-t-elle en alignement avec les feuillures ? Je vois mal cette solution... Va-t-elle jusqu'au bord de la muraille ce qui me semble plus logique ? Mais dans ce cas les montants devraient suivre pareillement... Ou encore, la limite est-elle alignée sur la ligne toute tracée de l'épaisseur du bordage ?
Je ne parle pas des sabords des gaillards où la limite ne peut exister qu'à la muraille ; pour moi, l'arrêt normal de l'ocre rouge.

Telle est la question.

J'attends de promptes et savantes réponses.
Et vous en remercie d'avance.

Bonjour Francis,

Il serait peut-être plus simple d'insérer une coupe explicative, parce que là j'ai quelques difficultés pour te comprendre.

Je pense que tu peux considérer que l'ocre rouge s’arrête à la limite du sabord fermé, on peut penser que l'application de peinture se faisait le sabord fermé, il était inutile de peindre des endroits où la peinture serait rapidement détériorée par les ouvertures et fermetures des sabords.

Ce n'est qu 'une suggestion.

Pierre

g.besson a écrit:Bonjour Francis,

Il serait peut-être plus simple d'insérer une coupe explicative, parce que là j'ai quelques difficultés pour te comprendre.

Quoi ! Gérard, mon écriture n'est pas suffisamment claire et explicative ? C'est pas croyable !
Ma question est simple : où s'arrête la couleur sur les seuillets des sabords de la troisième batterie ?

par Pierre Rouanne le Mar 18 Juin - 11:51
Je pense que tu peux considérer que l'ocre rouge s’arrête à la limite du sabord fermé, on peut penser que l'application de peinture se faisait le sabord fermé, il était inutile de peindre des endroits où la peinture serait rapidement détériorée par les ouvertures et fermetures des sabords.

Ce n'est qu 'une suggestion.

Pierre

Pierre,
Tu me réponds pour les sabords des batteries basses. C'est plus haut que je m'interroge.
Mais ce n'est pas grave, j'ai pris une décision ("Mieux une mauvaise décision que pas de décision du tout", m'a dit un jour un être pressé) : je laisse une bordure non peinte sur les seuillets de cette batterie, à l'alignement des feuillures des faux mantelets. Ce qui ne m'arrange pas tellement ce n'est pas simple à faire.

Tu fais un faux mantelet de l'épaisseur du vrai que tu poses dans ton sabord au moment de peindre, tu laisses sécher et tu le retires une fois la penture sèche.

Pierre

Sabords du Sans Pareil, deuxième et troisième batteries :

Oui Pierre,
Ce que tu dis est sans doute valable à échelle 1. Mais à la mienne, compte tenu de ma méthode de construction et du désir de faire quelque chose de présentable, je ne peux pas faire ce que tu dis : la partie non peinte doit faire à peine un millimètre - la moitié si je veux être fidèle à l'échelle -, inévitablement la peinture présenterait des bavures que je ne pourrais pas rectifier. 
Aussi je fais la même chose tout peintre en plus petit, je colle un ruban adhésif  sur la partie à protéger.

Merci Gérard,
Ce n'est pas ce que j'ai fait pour les batteries basses, j'ai suivit les indications des vues présentées par J.B. dans le tome II du 74 canons. Je continue suivant le même principe pour la troisième batterie. Pour les gaillards, tout sera peint puisqu'il n'y a pas de feuillures.
Heureusement que ne mets que de l'ocre rouge, ça me simplifie le travail.

1 - Pour revenir sur le sujet ci-dessus : ayant loupé mon coup j' ai dû tout repeindre jusqu'au bord de la muraille, ce n'est pas plus mal.

2 - Nouvelle question : quid du congé de la fourrure de gouttière au passage du pavois au plat-bord ? S'arrête-t-il brusquement ?



N.B. : sur le 74, je n'ai pu me retenir, j'ai fait filer cette fourrure tout le long du bord.

Il faut l’interrompre franchement.
 

Merci Gérard.

Gérard,
Les petits panneaux qui obturent les trémies de manœuvre des grandes pompes sont en relief sur les ponts.
Quelle peut être cette épaisseur ?

J'avais pas vu cette question...
Ces petits panneaux doivent avoir 40 mm d'épaisseur (1,5 po), ils comportent une feuillure de 20 mm environ qui s’encastre dans le "trou" du bordage.
 

Merci.

Gérard, un truc me turlupine... plusieurs même.
J'aimerai bien représenter un 118 comme "L'Océan" au lieu du "Commerce de Marseille". Cependant, il existe des différences notables entre le modèle du premier (au 1/36) exposé à Chaillot et le second.
Principalement à la proue avec les deux guérites de la poulaine contre la cloison du coltis, dont les montants sont rectilignes et sembles verticaux ; cette cloison est-elle à l'aplomb du coltis ou du barrot du gaillard ? ; apparemment la muraille est plus courte du fait de la disposition des bossoirs (et peut-être de leur implantation) ; le dessin des herpes est autre (ce qui n'est pas un problème).
À la poupe, le fer à cheval est une horreur, je préfère celui du "Commerce" qui ressemble à celui de "L'Océan" (au 1/18) qui est à l'entrée du musée. Également, les petits bois des fenêtres sont différents (et là, je ne peux pas revenir sur ceux du premier pont).
Mon objectif étant de faire "un 118, pas plus celui-là qu'un autre", fais-je une grosse bêtise en mixant un peu tout ? J'ai déjà triché sur les jumelles des bas-mâts en les allongeant et sur les motifs entre les jottereaux.
Ton avis sera le bienvenu.

Bien qu'ils soient issus du même plan-type de Sané, ces deux vaisseaux (et les autres) présentent un critère que ne leur est pas commun : leur lieu de construction.
Le CM a été construit à Toulon, L'Océan (ex Etats de Bourgogne) à Brest. Malgré le plan-type, ces deux arsenaux (et les autres qui ont construit des 118 : Cherbourg et Rochefort) n'ont pas les mêmes pratiques et ça se retrouve dans l'aspect "fini" des vaisseaux.
Le plan-type ne concerne que les formes et les dispositions générales, les constructeurs en charge des chantiers appliquent leurs méthodes pour tout ce qui tient, disons, des aménagements et de la mature.
Si ton modèle n'est pas nommé, tu peux appliquer les caractéristiques des uns ou des autres et tu auras construit un vaisseau type. L'important est de ne rien inventer, quoique tu choisisses, tu dois t'appuyer sur des sources fiables, dessins, devis, modèles, etc. traitant des V118 de cette période. Si tu choisis de le nommer, il est bien évident qu'il faudra se tenir au plus près du vaisseau qui a porté le nom.

Pour les bossoirs, j'ai fait une simulation sur mon modèle avec une découpe en papier. La logique voudrait qu'ils  soient implantés à l'aplomb du bau de coltis, le barrot du gaillard serait alors avancé d'autant ?

P.S. : bien lu ta réponse, je réfléchis encore.

re P.S. : dans le 74 de J.B. le barrot est en léger recul par rapport au bau, juste entaillé pour recevoir les montants. Si je veux faire comme ça, il me faudrait reculer un peu le bau, cela donnerait plus de surface à la poulaine (ce qui conviendrait pour les guérites).

Je ne comprends pas pourquoi implanter les bossoirs au dessus du barrot de coltis ? Mais je n'ai pas la tête dedans comme toi.
En reculant ce barrot, il ne pourra plus servir de "clé" pour le mât de beaupré, à éviter donc.
Pour la disposition des bossoirs, voir Le Rivoli qui pourrait convenir.
 

Sûr que j'ai la tête dedans, je n'avais pas saisi le rôle de clef du bau de coltis pour le beaupré.
Ma réflexion portait juste sur l'alignement du bau avec le barrot du gaillard, compte tenu de la verticalité de la cloison. J'ai maintenant compris.