-- Discussion générale sur le Commerce de Marseille --

Bonjour à tous pour la question du jour.....

Toujours sur la planche 16 (faux pont) je remarque que la mini porte 29, située sur le demi micro palier du courroir 26, donnant sur la soute tribord 28, ne comporte pas d'échelle permettant de descendre dans ladite soute.

Je suppose que cette ouverture était uniquement destinée au transfert de marchandises.

Merci des précisions qui pourront être apportées.

Gérard

Cette porte permet d'atteindre les couches supérieures des soutes à pain.
Quand le niveau était un peu trop bas, il est probable que l'on utilisait des échelles volantes.

Très intéressante explication.

Grand merci

Gérard

Bonjour,

Pensez- vous que le fait de représenter quelques échelles volantes près des portes de soutes dépourvues d'échelles fixes serait exagéré? Je ne le pense pas,mais j'aimerais avoir l'avis d'autres forumeurs.
Michel

Bonjour à tous

Ma question porte aujourd'hui sur la charpente des ponts.

En préalable, je précise que je ne suis pas sûr que les termes que je vais employer concernent bien les pieces que je vise.

Les baux supportent des "poutrelles" (hiloires ?), qui y sont encastrées, lesquelles soutiennent d'autres poutrelles elles mêmes soutenues par des...barrotins...?, qui m'apparaissent eux aussi encastrés dans les baux, mais plus profondément pour se situer sous ces poutrelles....ouf très simple en vérité mais pas forcément très clair à décrire.

Je constate sur le dessin de la charpente que le trait marquant le dessin des baux se superpose d'un côté au "barrotin", et pas de l'autre.

S'agit t'il d'un simple petit défaut du dessin et si, non, je ne sais comment l'interpréter.

Merci d' avance.

Gérard

Les barrotins sont encastrés dans un trou carré d'un coté et dans une glissière de l'autre afin de pouvoir les mettre en place.

Bonjour et merci de votre réactivité

Effectivement très logique.

Bonne journée

Gérard, sur l'ancien forum vous m'aviez précisé l'emplacement du robinet de puisage sous la ligne de flottaison : dans la galerie de combat, près de son accès. Mais sur tribord ou sur bâbord ?

Francis.

Intéressant ça, il était comment ce robinet ?

Gérard

Ce robinet est dessiné dans le tome II du 74 canons de J. Boudriot, page 151 et décrit page 152.

Francis.

Le seul qui parle de la position de ces robinets de cale est Burgues Missiessy en 1799.
Il indique qu'il y en a un de chaque coté du bâtiment placés à 65 cm (2 pieds) au dessous de la flottaison.

Merci Francis

mais je n'ai pas (je suis d'accord que c une grave lacune) ce très excellent ouvrage, j'en conviens...

et comme, jusqu'à présent, la très précise et détaillée monographie de GD (que tout le monde reconnait), m'apporte tout ce qu'il faut, moyennant quelques questions, (hormis le robinet dont je ne suis pas sûr d'ailleurs que l'on puisse le représenter à l'échelle), je n'envisage pas cet achat.

Alors si une bonne âme en mettait le schéma sur ce forum...

Bonne soirée

Gérard

Merci Gérard.

Gérard papy, je te mettrai ça en MP.

Francis.

Francis

Papy Gérard te remercie d'avance

Bonne nuit

Bonjour pour la question du jour

Le faux pont comporte une partie amovible de 12 panneaux ( si j'ai bien compté) permettant le chargement de la cale.

J'ai deux interrogations à ce sujet :

1/ le plan représente en pointillé les planches composant ces panneaux, je suppose que c seulement pour les différencier du reste du plancher....mais...

2/Je suppose que ce plancher est solidaire des "hiloires ?" enfin des supports et des barrotins qui forment ainsi les panneaux amovibles.

Merci d'avance de vos précisions.

Gérard

Cette partie du faux pont est constituée de planches volantes, pas de panneaux.
1, ces pointillés sont en effet là pour différencier le type de bordage,
2, les barrotins et arcs-boutants sont indépendants. Dans le cas contraire, ils constitueraient des panneaux gigantesques (6 x 3 m pour le plus grand), impossibles à déplacer.

En effet, je n'avais pas fait la conversion en grandeur réelle....

Merci encore

Gérard

Bonjour,
Lorsque je clique sur le lien pour accéder à l'ancien forum, il est écrit qu'il faut être inscrit pour y accéder!
Pourtant,je suis inscrit.
Michel

Bonjour à tous

Ma question porte aujourd'hui sur les sabords du troisième pont.

Je remarque sur la planche 28 donnant une image de l'ensemble du côté de la coque finie, que les sabords du 3eme pont qui ne sont pourtant pas équipés de mantelets semblent comporter une feuillure de chaque côté.

Ma vision de la chose est elle correcte et dans ce cas quelle en est la raison ?

Merci d'avance.

Gérard

Bonjour Gérard,

Cette feuillure sert à la mise en place des faux mantelets pour les batteries supérieures.

Merci Laurent pour cette précision.

J'avais en effet lu quelque part l'existence de faux mantelets, mais je n'avais pas approfondi, voila qui ets fait grâce à toi.

Bonne fin de journée.

Gérard

Bonjour à tous

Concernant la peinture du navire, sait on si l' Orient était "noir et Blanc" ou Ocre jaune, jaune de Naple et noir ?

Tout le monde aura compris que ma question porte sur les bordés des batteries pour l'ocre jaune ou le blanc, et les sculptures et fenêtres pour le jaune ou le blanc.

Merci d'avance.

Gérard

Aucune certitude pour L'Orient mais, pour son époque, nous sommes encore sur les couleurs ocre jaune, noir et jaune de Naples.
Certes, certains modèles du musée de cette époque également présentent des parties traitées en blanc mais je pense qu'il s'agit d'une "école" ou d'un "style" adoptant l'ivoire ou une autre matière à grain très fin pour réaliser les sculptures. Le véritable blanc arrivera plutôt à L'Empire.

Merci de ces précisions et de l'ultra rapidité....comme toujours.

Cela me va tout à fait car mon goût était clairement le jaune.

Bonne journée

Gérard

La photo d'une maquette de 1785- 1793 du modèle du Commerce de Marseille à la chambre de commerce et d'industrie de Marseille



Souce: L'empire des mers par Martine Acerra et Jean Meyer

Il me semble que Gérard à déjà parler de ce modèle et si mes souvenirs sont exacts il y existe une interrogation sur la présence du cockpit sur la dunette : cela ne fait pas très navire français du XVIIIème.

Francis.